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Julie Terrazzoni (Autre)
EAN : 9782081470453
183 pages
Editions Arthaud (28/10/2020)
4.11/5   14 notes
Résumé :
Bienvenue dans le monde déconcertant et fascinant de la sexualité animale où tout, des organes génitaux aux comportements reproductifs, n'est que diversité. Montaigne nous avait prévenus : "Nature peut tout et fait tout", en particulier lorsqu'il s'agit d'assurer sa descendance, voire d'éprouver du plaisir...
En ouvrant ce livre, vous découvrirez des pénis géants, doubles, à crochets, mobiles, sonores, détachables, des clitoris pourvus d'os ou d'épines, des ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur LES zizis… Oui, mais pas n'importe lesquels. Là il s'agit d'un recensement des zizis des animaux. Effectivement, Dame Nature a bien des choses à nous apprendre. Nous n'en n'avons pas fini avec les découvertes de son génie. Les hommes qui le liront vont peut-être être un peu plus modeste après l'avoir eu entre les mains…

Bref de plaisanterie. Emmanuelle POUYDEBAT décrit avec simplicité, de façon fluide et très intéressante les différentes évolutions au cours des siècles, et les façons de se reproduire chez les animaux, insectes, primates, mammifères, poissons, crustacés, enfin tous ce qui vit autour des humains.

Pas besoin d'être biologiste pour lire ce livre, certes drôle, mais aussi très intéressant et instructif sur les modes de reproduction de nos amis les bêtes. le livre est découpé en chapitre plus intéressant les uns que les autres.

Ce que regrette Emmanuelle POUYDEBAT c'est que les recherches ont porté essentiellement sur le sexe masculin, le zizi, et pas du tout sur le sexe féminin et le clitoris. Alors que pour comprendre la reproduction, l'étude des deux sexes est essentielle.

De plus, les illustrations de Julie TERRAZZONI sont vraiment superbes, tout comme le livre, et tout ça pour un prix modique au vu de la qualité du livre.

Je vous le dis, un livre à la portée de tous, à mettre entre toutes les mains, et pour tous les curieux. Fascinant.
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J'ai été très déçue par ce livre qui présente des points positifs et négatifs:
- Les illustrations sont très belles, c'est LE gros point fort du livre.
- Les textes sont redondants, mais pire que cela, j'ai eu l'impression que le brouillon du texte avait été mis avec la correction du texte à plusieurs reprises.
- Les titres ne "collent" pas avec les textes: ils viennent souvent gâcher le texte qui présente du suspense... dont la conclusion est annoncée dans le titre.
- Ce qui m'a le plus gênée, c'était l'anthropomorphisme, les comparaisons et les parallèles sans cesses effectués avec l'être humain. Ça mis très mal à l'aise et je préfère un abord plus neutre.
- Les animaux choisis sont intéressants et variés.
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Dans la catégorie des livres surprenants, celui-ci occupe une place de choix dans mon palmarès personnel. Saviez-vous que certains animaux ont des doubles voire quadruples penis ? Saviez-vous que la femelle kangourou dispose de plusieurs utérus, lui permettant de faire passer le bébé kangourou de l'un à l'autre et d'être ainsi continuellement enceinte ? Avez-vous déjà entendu parler de penis détachable ? Avec beaucoup d'humour et des explications précises, Emmanuelle Pouydebat nous fait découvrir les merveilles de la nature en matière de reproduction. Une lecture légère, des chapitres très courts (deux ou trois pages), idéal pour ponctuer une lecture longue ou pour se changer les idées quelques minutes. Comme elle le précise, les organes reproductifs des mâles sont bien plus étudiés que ceux des femelles, elle ne donne donc que quelques anecdotes sur les utérus, clitoris, etc. Hâte d'un second tome sur les femelles d'ici quelques années, et en attendant je vais continuer de rire face à ces innovations pour le moins cocasses de mère nature !
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Je voulais lire le dernier titre d'Emmanuelle Pouydebat "Mes plus belles rencontres animales" mais ma bibliothèque municipale ne l'avait pas encore acheté. Elle m'a conseillé ce titre "Sexus animalus". Au début j'ai refusé car le sujet ne m'attirait pas vraiment mais sur l'insistance du bibliothécaire "Vous allez voir, c'est très drôle", je l'ai emporté avec moi. Bien m'en a pris car je l'adore. J'ai appris plein de choses intéressantes, que je ne soupçonnais même pas. J'ai été séduite par ce mélange improbable de sérieux scientifique et d'humour. C'est une véritable prouesse. de quoi attirer vers la science. Je suis admirative de ces chercheurs qui savent vulgariser leurs connaissances en trouvant des angles d'accroche pour le grand public. J'attends avec impatience le dernier livre publié par Emmanuelle Pouydebat. Un petit mot aussi pour l'illustratrice Julie Terrazzoni dont le talent est incontestable et qui rend cet ouvrage si beau. Un grand merci à toutes les deux pour les bons moments que j'ai passé en votre compagnie. Je recommande cet ouvrage à tous mes amis !
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Attirée par la belle couverture et le sujet, je ne suis pas déçue d'avoir acheté cet ouvrage. Ce livre est séparé en plusieurs parties qui abordent des thèmes variés tels que la forme des sexe de certains animaux, la manière de se reproduire, etc. Chaque thème est ensuite divisé en chapitres dédiés chaque fois à une espèce animale. L'auteure a une manière d'écrire qui est très agréable à lire ; les explications sont claires et les illustrations associées aux chapitres sont extrêmement jolies et délicates, et supportent le sujet de manière élégante. Fascinée par le monde animal sous toutes ses forme, j'ai appris énormément de choses (toujours amusantes à ressortir en soirée) grâce à ce livre.

En bref, un excellent livre, très intéressant, avec de très belles illustrations pour qui est curieux du sujet.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le caractère sexuel le plus distinct chez le crocodile est le pénis érectile mâle. Celui-ci est caché, à l'intérieur du cloaque, cette ouverture commune aux voies intestinales, urinaires et génitales, présente chez les oiseaux, les reptiles, les amphibiens et certains mammifères. C'est comme si son pénis était constamment en érection mais dissimulé à l'intérieur du corps. (...)

C'est pour cette raison que l'identification sexuelle des crocodiles a longtemps été un grand problème pour les scientifiques. Et pour cause... pour identifier le sexe d'un individu, il faut sortir son organe génital du cloaque pour le comparer au clitoris. Car oui les femelles crocodiles ont un clitoris ! (...)

A l'intérieur du pénis se trouve un sillon qui permet le transport des spermatozoïdes. Fait intéressant : ce même sillon, non fonctionnel, existe dans le clitoris des femelles. Presque normal, me direz-vous, puisque le clitoris semble être l'équivalent du pénis sur le plan embryologique. Ce type de documentation sur les clitoris est très rare car les organes génitaux féminins de la plupart des espèces ne sont pas ou très peu étudiés. Mais ce n'est pas le cas chez les crocodiles. Pour une raison simple et complexe à la fois : la difficile détermination du sexe. Il y a plus de 150 ans déjà, les fermiers devaient pouvoir déterminer le sexe s'ils voulaient qu'il y ait des accouplements et que leur élevage prospère ! Quand la nécessité économique fait avancer la science...
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Les Bernard-l'ermite terrestres
Coenobita sp.

Un long pénis pour rester dans sa maison !

(...) Ces décapodes se procurent des coquilles vides de gastéropodes, voire subtilisent celles de leurs congénères, pour protéger leur abdomen mou et changement de logement à mesure qu'ils grandissent. Ils sont connus pour former des chaînes de vacance de coquilles ! Les individus qui ont besoin de changer de maison se mettent en file indienne, du plus gros au plus petit. Quand le plus gros trouve la coquille à sa taille, les changements de coquille des autres individus se font dans l'ordre du plus gros au plus petit : chacun son tour ! Ces animaux de petite taille ont par ailleurs développé des symbioses avec d'autres organismes pour mieux survivre dans leur environnement. Les bernard-l'ermite peuvent ainsi transporter sur leur coquille des éponges pour se camoufler et se protéger encore davantage de leur extérieur. Quand ils changent de coquille, ils décrochent leur éponge pour l'accrocher sur la nouvelle !
(...)
Pour limiter le taux de vol de coquille pendant l'accouplement, le pénis de certaines espèces de ce crustacé a ainsi grandi au cours de l'évolution. La propriété privée (la coquille) a donc eu une importance notoire sur l'évolution de la taille du pénis. Inimaginable !
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(...) l'un des faits les plus frappants de l'évolution des animaux présentant une fécondation interne réside dans la diversification morphologique des organes génitaux. Constat fascinant : chez les espèces dont la morphologie générale varie très peu, les organes génitaux mâles, bien plus connus et étudiés que deux des femelles, diffèrent quant à eux considérablement. Comme si, pour eux, la sélection s'était concentrée sur leur sexe. Imaginez plutôt !

On trouve aujourd'hui des pénis en gouttière, des doubles pénis, des pénis épineux, en tire-bouchon, des pénis à quatre glands, des pénis sonores et même des détachables ! Malgré le manque de données, nous tâcherons de ne pas oublier de mentionner quelques histoires de vagins stockeurs et de clitoris épineux, tout à fait passionnantes et riches de futures découvertes.
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Figurez-vous que des femelles d'espèces de serpents, de tortues et de fourmis peuvent stocker le sperme de différents mâles pendant des années ! Certaines femelles peuvent même le conserver dans vingt poches différentes pour l'utiliser comme bon leur semble. Non, la banque du sperme n'a pas été inventée par les humains. Et le choix du meilleur sperme non plus : la mouche scatophage du fumier (Scatophaga stercoraria, moins pompeusement nommée, osons-le, "mouche à merde"), qui bénéficie de trois poches de stockage, utilise le sperme le moins bon en dernier recours ! Elles peuvent faire des bébés toutes seules.
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(...) la plupart des marsupiaux possèdent eux aussi deux organes reproducteurs. Leur double pénis semble entrer simultanément en érection, en toute adéquation avec le double vagin des femelles. Ainsi, la femelle kangourou possède plusieurs vagins et utérus. Le bébé peut donc passer d'un compartiment à un autre pour finir sa croissance dans la poche ventrale de sa mère. La femelle peut être "enceinte" en permanence, redémarrant une grossesse dans la poche libérée. Vous ne regarderez assurément plus jamais un opossum ou un kangourou comme avant !
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Videos de Emmanuelle Pouydebat (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Emmanuelle Pouydebat
Emmanuelle Pouydebat - Chercheuse en évolution des comportements.
Récompensée de plusieurs prix scientifiques, Emmanuelle Pouydebat réalise sa Thèse avec le Professeur Coppens puis devient sa dernière Attachée Temporaire d'Enseignement et de Recherches au Collège de France. Maître de conférences à l'Université, rejoignant ensuite le CNRS et le Muséum National d'Histoire Naturelle comme chercheuse, elle y est aujourd'hui Directrice de Recherches. Spécialisée dans l'évolution des comportements, qu'elle aborde de manière interdisciplinaire (éthologie, biomécanique, morphologie, paléoanthropologie, bio-inspiration…), elle s'intéresse particulièrement aux capacités de manipulation et d'utilisation d'outils, remettant rapidement en cause de nombreuses spécificités humaines. Elle a publié plus de 70 articles internationaux et autant de conférences internationales. Auteur de « L'intelligence animale, cervelle d'oiseaux et mémoire d'éléphants » (Odile Jacob, 2017), de « Atlas de zoologie poétique (Arthaud, 2018), « Quand les animaux et les végétaux nous inspirent » (Odile Jacob, 2019), et « Sexus animalus » (Arthaud, 2020), tous traduits en plusieurs langues, Emmanuelle transmet très régulièrement sa passion à la télévision, à la radio française comme européenne, dans la presse et au cours de conférences pour le grand public. En 2019, elle a reçu la médaille d'argent du CNRS et a été faite Chevalière de la Légion d'honneur en 2021.
Conférence : Peut-on construire un robot en s'inspirant d'un éléphant ? 29 juin 2022, 10h45 - 11h30
La trompe des éléphants, capable de saisir avec puissance, précision et aspiration, est l'un des organes de préhension les plus complexes du règne animal. Ses adaptations, optimales pour la survie de cette espèce, représentent des solutions bio-inspirées uniques pour l'industrie qui a besoin de nouvelles mains et de nouveaux bras robotisés flexibles et robustes pour saisir et déplacer des charges lourdes en sécurité. Si la trompe représente un modèle unique, aucun robot industriel ne s'inspire de ses données biologiques et biomécaniques. Dans le cadre du projet Eleph-HAND, nos objectifs sont de comprendre la variabilité des utilisations de la trompe, les paramètres 3D morpho-fonctionnels et biomécaniques de l'enroulement, de la préhension et de l'aspiration de la trompe en fonction des propriétés des objets et des tâches ; de comprendre comment le système musculo-hydrostatique de la trompe peut combiner précision, force et variabilité de mouvements ; de concevoir un prototype préhensile de " type main " capable de reproduire le mouvement de l'extrémité de la trompe et, une architecture cinématique de " type bras " reproduisant le comportement du corps de la trompe. D'un point de vue fondamental, nous améliorerons notre connaissance des mécanismes complexes d'un organe de manipulation extraordinaire et d'un animal emblématique.
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