AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 350 notes
5
16 avis
4
12 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Arrivé au 14ème tome, il est difficile de trouver quelque chose de nouveau à dire. Comme à chaque fois, c'est du bonheur en pages. Se plonger dans un Pratchett, c'est l'assurance de passer un bon moment.

Dans « nobliaux et sorcières » on retrouve avec grand plaisir nos sorcières préférées. Il y a aussi les mages. Et il y a aussi Casanabo… et plein d'autres choses.
Ce que j'ai trouvé particulièrement remarquable dans ce volet c'est la façon dont Pratchett nous fait découvrir certains de ses personnages sous un nouveau jour tout en ne les trahissant pas. Mémé Ciredutemps, vieille fille grincheuse un brin acariâtre, apparait sous un jour inattendu, plus sentimentale, presque fleur bleue. Et oui, mémé a été une jeune fille pleine d'entrain qui courait le guilledou. Quant à Magrat, elle qui est habituellement plutôt naïve et fragile, elle va se montrer beaucoup moins timorée, limite badass. Il n'y a guère que Nounou qui soit entièrement égale à ce qu'on connait d'elle. Elle est d'ailleurs un peu plus en retrait dans ce tome qui joue moins sur la dynamique du trio que dans « mécompte de fées ». Pour autant Nounou n'est pas laissée de côté. Elle a droit à des passages parmi les plus hilarants. Je pense notamment à la scène du dîner au chandelle qui m'a fait pleurer de rire (pour de vrai, ce n'est pas une façon de parler, il y avait vraiment des larmes qui coulaient de mes yeux).
L'autre petit miracle de ce « nobliaux et sorcières » c'est l'émotion. Il y a des moments de pure poésie qui, tout en étant drôles, touchent le coeur.

Après 14 tomes du disque-monde, je ne ressens pas l'ombre d'un début de lassitude. Au contraire, plus j'en lis, plus j'aime. Il est fort ce Pratchett !

Commenter  J’apprécie          430
Si vous avez le moral tout mou, attrapez donc un Pratchett !
Un coup de barre, Pratchett, et ça repart !

Dans cette énorme parodie du "songe d'une nuit d'été" de Shakespeare, l'auteur s'en donne à coeur joie, le traducteur aussi, et que c'est bon, mais que c'est bon pour les lecteurs !

Comme dans l'original, ça part dans tous les sens, il y a des tas et des tas de personnages, ça se croise, s'entrecroise, se duellisent, se poursuivent, se draguent, c'est vraiment un joyeux bordel !
Les 2 vieilles soeurcières, Mémé et Nounou, flairent une embrouille pas nette au cercle de pierre, car voilà-t-y pas que la jeune génération se mêle de ce qui ne la regarde pas au moment même où les univers parallèles se "conjonctionnent", pendant que Magrat prépare (ou plutôt subit la préparation de) son futur mariage avec Vérence, beaucoup moins marrant maintenant qu'il est roi que quand il était bouffon...

Tout le monde est invité, y compris les mages, et l'archichancelier RIdculle a des bouffées de nostalgie en pensant à sa jeunesse envolée. Il décide donc de se rendre au Royaume de Lancre pour ce fameux mariage, avec quelques compères, dont l'inénarrable bibliothécaire anthropoïde !

Mariage qui demande moult préparatifs, dont une pièce de théâtre, jouée par la compagnie des danseurs Morris de Lancre, comprenant entre autres Jason Ogg (Fils de Nounou) (on croise beaucoup de Ogg(s) dans cette histoire, mais eux on les reconnait de suite, ils disent "maman a dit que..." sans arrêt !), Boulanger le tisserand, ou Tisserand le chaumier et d'autres du même acabit (autant dire qu'on s'y perd ! mdr !).

A côté de tout ça, on a une jolie critique de notre société du superficiel et de la beauté, jeunesse éternelle, du moins moi j'y ai vu ça, surtout à la fin quand Mémé discute avec la Reine des fées, (ça m'a fait penser à toutes ces stars qui se font ravaler la façade en permanence pour paraître 30 ans à 60, 40 à 70 ans, et 50 ans à 80 (du moins le croient-elles)). Il y a aussi ce que provoque nos croyances ou non-croyances, la tradition vs la modernité, la sagesse des anciens vs l'ignorance des jeunes, mais aussi l'acceptation du changement inévitable, de la mort inévitable. Bref comme toujours avec cet auteur, beaucoup de profondeur sous la légèreté apparente...

Non je ne vous spoile rien, de toute façon ce livre est totalement indescriptible, il faut le lire pour savoir (et c'est la suite de Mécomptes de fées, donc lisez l'autre avant !). J'ai beaucoup ri et ça m'a bien remonté le moral, c'est absolument génial.

Pratchett, c'est bon, lisez-en !
Commenter  J’apprécie          300
Malqré le fait que j'ai rarement écrit des critiques sur les Annales du Disque-Monde que je lis et relis depuis des années, je ne sais pas trop quoi en dire pour me l'être dit trop souvent, si ce n'est : J'adore !!

Ici nous retrouvons le trio de sorcières dissemblables au possible mais complémentaires même si elles se retrouvent pour le mariage de la plus jeune. Magrat va épouser le roi Vérence dont elle était tombée amoureuse quand il était le Bouffon du roi précédent !

Les choses ne vont pas se passer au mieux, des jeunes filles voulant s'initier à la magie ont appelé les maléfiques Nobliaux qui n'attendent qu'une occasion pour quitter le monde des ténèbres pour celui du Disque ! Je crois me rappeler que ce sont les personnages les plus antipathiques et qui ne suscitent aucune pitié de tous ceux créés par Pratchett.

Ici nous allons découvrir que Mémé Ciredutemps a été jeune, presque comme les autres jeunes filles, que Ridculle n'a pas toujours l'Archichancelier posé que nous connaissons mais aussi que dans Magrat se cache une personnalité que l'on ne saurait soupçonner ! Quant à Nounou Ogg et sa vie privée... nous savons déjà beaucoup, beaucoup de choses mais elle trouve quand même le moyen de nous surprendre !

Un moment de lecture toujours aussi jubilatoire, parodique et burlesque !

Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Entre Deux Thèmes 2023
Commenter  J’apprécie          220
Celui-ci je l'ai adoré ! Bon c'est vrai que les sorcières ce sont déjà mes personnages favoris (devant Rincevent) mais là en plus c'est un tome que j'ai lu d'une traite ,ce qui ne m'arrive pas souvent avec les annales . Suite immédiate du tome 12 , les sorcières rentrent à Lancre pour se confronter à un ennemi mystérieux, les Nobliaux, tandis que Magrat prépare son mariage. C'est toujours aussi bon les scènes avec les mages et les sorcières mais si en plus on y ajoute Casanabo et Oook , alors c'est parfait ^^ Drôle mais aussi un peu de suspens dans ce tome , beaucoup d'actions et des personnages qui se révèlent ! Un super moment !
Commenter  J’apprécie          220
A peine sortie des aventures de Mécompte de fées, revoilà nos 3 sorcières aux prises avec des elfes. Et comme toujours ces 3 femmes admirables sont là pour sauver le disque monde. Terry Pratchett garde son humour décalé mais également arrive à instaurer de nombreux sentiments pour ses personnages. Les elfes beauc comme des Dieux sont en fait des êtres ignobles... et en cela il colle au folklore.

J'avoue avoir un très grand faible pour Mémé Ciredutemps, petit bout e bonne femme au caractère bien trempé et qui ne montre jamais ses sentiments mais qui a un fait le coeur sur la main... j'adore tout simplement ce personnage.

Comme dans les autres tomes du Disque monde Terry Pratchett parle de sujet sérieux. le thème essentiel de celui-ci est l'invasion et la résistance. Un cas de guerre ou même la personne timide et faible peut devenir la pire ennemie pour défendre sa terre, ses biens et ses amis.
Il arrive même a faire une caricature des protocoles et des simagrées du à la royauté, à mourir de rire.

Avec mémé et ses 2 amies sorcières je suis toujours sure de passer un agréable moment sur le disque.. ce qui a encore été le cas cette fois-ci
Commenter  J’apprécie          182
Esmé Ciredutemps, Gytha Ogg et Magrat Goussedail sont revenues de Genua. Retour au calme ? Pas tout à fait ! Magrat, fiancée au roi Vérence II, se demande ce que fait une reine, elle qui peinait déjà à être sorcière. Quoi qu'il en soit, la noce se prépare et les invitations sont lancées dans tout le Disque-Monde. Il y a même des mages qui viennent d'Ankh-Morpork. Hélas, comme souvent dans les mariages, il y a des invités indésirables. Et ils s'annoncent par des cercles qui apparaissent un peu partout. « J'croyais que ces bidules apparaissaient seulement dans les champs. [...] Si le niveau de flux atteint la hauteur adéquate, la pression de l'inter-continuum arrive sans doute à l'emporter sur un quotient élevé de réalité fondamentale. » (p. 36) Grosso modo, ça annonce que les frontières entre les mondes s'amincissent et que des zigotos peu sympathiques peuvent débarquer. Ici, il est question des elfes : oubliez les êtres éthérés et gracieux, pensez salauds de la pire espèce et monstres avides de tortures cruelles. Ajoutez à ça une bande de jeunes filles qui veulent devenir sorcières, quitte à défier Mémé Ciredutemps qui a autre chose à faire que gérer ce genre de caprices. « Vous êtes jeunes. le monde manque pas de choses que vous pourriez faire. Vous avez pas besoin de devenir sorcières. [...] Vous risquez pas dans le paranormal avant de connaître le normal. » (p. 88) La vieille sorcière le sent : cette fois, la menace est grande et elle pourrait l'anéantir. Une licorne se promène dans le royaume de Lancre, et c'est une de trop. Et il y a des abeilles, beaucoup trop d'abeilles. « La sorcellerie, c'est pas le pouvoir, c'est la manière de le domestiquer. » (p. 66)

Avec le volume 14 de cette saga fantasy, je rencontre donc les mages d'Ankh-Morpork et j'ai tout à fait hâte de faire plus ample connaissance. Leurs caractères sont prometteurs, pour ce que j'en ai vu ! « On lui répétait sans cesse de faire quelque chose de sa vie, et c'est exactement ce qu'il voulait. Il voulait en faire un lit. » (p. 37) Je poursuis tranquillement mon exploration du Disque-Monde et je me régale toujours de côtoyer les trois sorcières si différentes et si complémentaires.
Commenter  J’apprécie          170
"Nobliaux et sorcières" est à la fois une pierre angulaire du courant anti-Tolkien et un cas difficile à traiter. Présenter les elfes, un peuple, une race entière, comme de parfaits antagonistes afin de mettre à mort leur image bienveillante tant véhiculée, ne fait que créer un nouveau dualisme dont l'idée de base était justement de le foutre à la porte. Et l'incitation à se débarrasser d'eux tous autant qu'ils sont pourrait être considéré comme une incohérence dans l'oeuvre de Pratchett, car viendra a posteriori "Coup de tabac", un de ses pamphlets les plus violents (et son plus réussi) portant sur le génocide.
Mais cela dit, est-ce que notre bonhomme a bâclé le boulot ? Non, certainement pas ! Pour créer ses elfes, il s'est inspiré de légendes sur les fées (avec les cercles, les brins d'achillée permettant de voler), les loups-garous (ne supportant pas l'argent ; ici, c'est le fer), ou encore les légendes datant d'avant l'archétype tolkienien, du temps où ils étaient facilement confondus avec les mauvaises fées ou les changelins (les fêtes sur les collines, les contes pour bonnes femmes...). Une telle richesse ne pourrait pas être négligée, surtout si comme moi vous en avez eu votre claque des textes à deux balles se voulant profonds par une simple inversion des valeurs sur le plus pernicieux des réseaux sociaux pour auteurs (Atramenta...). On se rend compte en outre de la cohérence du monde de Pratchett (du moins dans ses lignes principales, car il y a toujours des détails sur lesquels je chicane) : il parvient à réutiliser son magicbuilding déjà bien établi pour explorer des concepts nouveaux dans des aventures indépendantes de celles où il a été établi sans changer le tout en une bouillie incompréhensible.
Voilà donc les sorcières du royaume de Lancre contraintes à repousser une invasion de ces salauds, alors qu'elles doivent déjà s'occuper d'une bande d'impostrices voulant leur apprendre leur métier... Et comme si ça ne suffisait pas, Casanabo et les mages s'invitent dans le tas ! L'acte I composé principalement de scénettes préliminaires est un des plus réussis que j'aie vus de la série, l'acte III qui lui résout tous les arcs narratifs passée la conclusion de l'intrigue principale l'est aussi, et entre les deux c'est action non-stop. Et vous savez pas le plus beau ? À aucun moment, Pratchett n'oublie d'être drôle.
Bref, s'il fallait résumer "Nobliaux et sorcières" en un seul mot, le plus adapté serait je crois quelque chose comme : Oook.
Commenter  J’apprécie          120
Oui, c'est toujours un bonheur de se plonger dans un roman des Annales du Disque-Monde. Dès les premières pages, on sait que l'on va voyager et rire aussi. L'humour est décalé mais Terry Pratchett aborde aussi des thèmes sérieux en filigrane : notamment la ruralité – avec le poids des traditions, le choc avec un monde plus urbain – et les univers parallèles comme dans mortimer.
(chronique complète : https://livrement.com/2016/10/26/nobliaux-et-sorcieres-terry-pratchett-les-annales-du-disque-monde-tome-14/)
Lien : https://livrement.com/2016/1..
Commenter  J’apprécie          60
Dans ce volume, les trois soeurcières rentrent dans leur région des monts du Bélier après plusieurs mois d'absence. Au royaume de Lancre, une grande fête se prépare car le jeune roi Vérence a demandé Magrat Goussedail en mariage. Mais des signes (notamment les fameux cercles) inquiètent Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg qui vont patrouiller du côté des Danseurs (c'est ainsi qu'on nomme les mégalithes dressés pour faire barrage aux Nobliaux...).
Les mages ont été conviés au mariage royal et c'est ainsi que l'on va découvrir les relations que l'archichancelier Ridculle entretient avec cette région et...
Je ne vous en dis pas plus mais c'est un tome particulièrement réussi avec des enjeux de taille et il donne l'occasion une fois de plus de mettre en avant les qualités extraordinaires de personnages comme Mémé Ciredutemps mais aussi tous les personnages secondaires si savoureux.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
Commenter  J’apprécie          60
Nous sommes chez les sympathiques bouseux de Lancre et voilà qu'ils sont menacés d'une pullulation elfique à la veille du mariage de leur roi avec Magrat Goussedail . Car les elfes de Pratchett sont une calamité avec leur gueule de boysband et leur sale mentalité . Mais les sorcières veillent ! Il ne faut pas énerver Mémé Ciredutemps .... Bref c'est encore un opus génial.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (1002) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez vous bien Terry Pratchett ?

En quelle année est né Terry Pratchett ?

1943
1948
1950
1955

10 questions
134 lecteurs ont répondu
Thème : Terry PratchettCréer un quiz sur ce livre

{* *}