AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 309 notes
5
17 avis
4
15 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avoue tout !!! La lecture de mon dernier Pratchett remonte à des décennies et en plus, pour couronner le tout, le roman avait co-écrit avec Neil Gaiman. Vous l'avez sans doute deviné, il s'agit de de bons présages, une histoire d'apocalypse, d'antéchrist et ou rien ne se déroule comme prévu. Mais revenons à nos rongeurs 😆 J'ai eu la chance de découvrir, en avant-première (mondiale s'il vous plait), Maurice, le chat fabuleux, l'adaptation cinématographique du roman aux Utopiales 2022, et j'ai beaucoup aimé le film. A la libraire du festival, il y avait une table entière dédiée à Pratchett avec une belle mise en avant du Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants mais ma raison l'a emporté et je ne l'ai pas acheté, par contre, je l'ai emprunté numériquement à la médiathèque. J'étais curieuse de découvrir le roman, même si en temps normal, je préfère lire le roman avant de découvrir les adaptations ciné ou télé. Il s'agit du premier volume indépendant pour enfants de la série Les Annales du Disque-monde, il a été publié en 2001 en Grande-Bretagne et en 2004 en France.

Dans ce roman, Pratchett s'amuse à détourner le conte des frères Grimm, » le joueur de flûte de Hamelin », les rats sont dotés d'intelligence et de parole, ils se sont alliés avec un chat arnaqueur dotés lui aussi de parole et à un jeune humain un peu benêt jouant de la flûte. L'équation parfaite pour voyager de village en village pour faire croire à une invasion de rats et pour gagner de l'argent facilement. Mais à leur arrivée à Bad Igoince, rien ne va se dérouler selon le plan établi. Et c'est le début d'une grande aventure qui va changer la vie de tous nos héros. Je ne vais pas raconter comment les rats et Maurice ont obtenu la parole et comment les rats ont choisi leur nom très particuliers, je vous laisse découvrir cela par vous-même lors de votre très prochaine lecture 😆 A ce stade, il y a déjà quelques petites différences avec le film où les noms de certains rats ont été modifiés par l'équipe en charge de traduction des sous-titres, le chef Pur-Porc devient donc Dark Rator… Soit, mais je ne comprends pas trop ce changement.

Ce qui est intéressant dans le roman, c'est « l'humanisation » des rats et l'organisation sociétale que cela engendre. Ils ont appris à réfléchir et ils se posent, de facto, beaucoup de questions hautement philosophique pour des rats du style « Qu'y a-t-il après la mort ? » « C'est quoi être un rat ? » et beaucoup d'autres. Il est facile de s'identifier à ces rongeurs savants puisque nous, humains, nous nous sommes déjà posés ce genre de questions au moins une fois dans notre vie. Bref, on se pose un peu la grande question sur la vie, l'univers et le reste 😆 La réponse est facile, c'est 42… C'est pas tout ça mais revenons à nos moutons rats 😁 Des rats qui sont donc attachants, courageux et drôles… Car évidemment, les situations rocambolesques s'enchaînent et il va falloir beaucoup d'intelligence et de ruse pour réussir à s'en sortir. Maurice est bien évidemment un personnage central de l'histoire, un vrai chat des rues très égocentré. J'ai aimé ce personnage qui cache beaucoup de choses et qui a une très bonne évolution tout au long du roman. Et pour une fois, les humains sont plus des faire-valoir et servent à mettre en avant les animaux savants. Mais Keith et Malicia ne sont pas inintéressants, même si Malicia m'a quelque peu agacé avec ses histoires grandiloquentes, elle paraît totalement inutile au départ mais j'ai fini par m'attacher à elle.

La plume de Pratchett est toujours aussi drôle avec beaucoup de jeux de mots, le roman est classé jeunesse mais j'ai parfois trouvé le langage un peu limite 😅 J'ai aimé aussi que Pratchett développe une écriture propre aux rats façon hiéroglyphes, une très bonne idée.

Le livre me réconcilierait presque avec ces rongeurs, j'ai suivi toutes leurs aventures avec plaisir et même si le film est une adaptation plutôt fidèle du livre, il y a quelques différences notables dont la fin. Les deux se complètent parfaitement. J'ai beaucoup aimé la conclusion et la morale du roman. Une chouette lecture !
Lien : https://missbiblioaddict.wor..
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman, qui est une sorte de “hors série” dans la grande galaxie des Annales du Disque-Monde, est une réécriture du conte du joueur de flûte de Hamelin. J'ai un amour passionné pour les romans qui jouent avec les récits traditionnels, et un amour particulier pour cette histoire précisément, que j'aime car elle tient du conte dans la forme que je préfère: pour les grands, un poil cruel et bien mystérieux. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit malgré tout. J'ai mis un certain temps à me faire à l'univers qu'on me proposait ici…mais d'un coup d'un seul j'ai été happée par l'ambiance sombre et épique qu'installe l'aventure de ce groupe de rat. On peut y lire une critique sociétale qui ne manque pas de piquant et qui à certains moments m'a fait penser à ma lecture de Watership Down. On peut dire que c'est une bonne entrée en matière: je suis accrochée et j'ai hâte de découvrir toutes les ramifications entre les romans de l'auteur. Merveilleuse surprise comme une cerise sur le gâteau (au fromage !) : ce roman va être adapté en film d'animation et la voix de Maurice sera…David Tennant ! J'achète !
Commenter  J’apprécie          00
L'un des moins délirant des Terry Pratchett que j'ai lu, et pas vraiment "Jeunesse" comme on me l'avait présenté...
(et le chat ne sert à rien :p)
Mais les rats sont excellents, et c'est une très bonne version du Joueur de flûte de Hamelin, maline et empathique.
Commenter  J’apprécie          40
Terry Pratchett fait partie de mes auteurs favoris... Pas qu'il ait écrit les livres que j'ai préféré de ma vie (on en est loin), mais j'ai trouvé chacun de ses ouvrages au minimum correct (à une poignée d'exceptions).

Le fabuleux Maurice et ses rongeurs savants, et une pure oeuvre pratchettesque. Sous couvert d'une oeuvre de Fantasy à la limite de la littérature jeunesse, on a une belle incitation à la réflexion.

Toutes les qualités (et défauts) de Pratchett y sont. C'est bien écrit, les personnages sont variés et intéressants (mention spéciale à Malicia !), l'humour est présent, même s'il y a quelques moments très sombres. Mais la fin manque un peu... Je ne sais pas... de panache ? De... quelque chose. Ça tombe un peu à plat.

Attention : je l'avais lu il y a longtemps, et là je l'ai lu à mon fils de 5 ans en lecture du soir, ayant le souvenir d'un livre très enfantin. Ne pas se fier au titre : il est parfois dur et violent.

Un bon Pratchett, peut-être un des plus originaux grâce à ses personnages, mais pas un des meilleurs non plus.
Commenter  J’apprécie          51
Ce tome se hisse aisément parmi mes Pratchett favoris, voisinant sans mal les tomes du Guet et dépassant même les Mages!

Cours et sans longueurs, Pratchett revisite le joueur de flûte de Hamelin mais pas que. .

Ce tome paraît presque hors Disque-monde dans le sens où l'on retrouve très peu des personnages de cet univers. Outre la localité en Uberwald, la mention de l'UI et la présence de la Mort et son acolyte la Mort-aux-rats, plus que les autres tomes, celui-ci peut indéniablement se lire de manière indépendante.
Original à souhait, le récit nous présente une flopée de personnages auxquels on s'attache tandis que l'humour reste très présent.

Un Pratchett que je relirais sans hésiter!

#SpringFlowerChallenge
LC et Challenge Pratchett
Challenge Mauvais Genres 2020
Commenter  J’apprécie          134
Des rats, un joueur de flûte, ça ne vous rappelle rien ? Mais cette fois si les animaux parlent.
Le chat Maurice, doué d'une intelligence assez poussée pour se jouer des autres, va rapidement se retrouver attachant. Il est cupide, menteur, manipulateur, égocentrique et pourtant je l'apprécie, je vois en majorité son côté chat qui vient d'apprendre à parler comme les humains, il vient d'avoir une capacité de réflexion humaine et, de mon point de vue, ses supercheries sont ses moyens de survivre dans ce monde qu'il découvre avec un nouvel oeil. Les autres chats ne parlent pas, ils sont bêtes d'après Maurice, seul lui est assez malin pour faire tourner le monde comme il l'entend.

Quelques rats savent parler, les rats vivaient déjà en communauté avant de savoir le faire, elles ont un but plus noble, s'acheter une île pour pouvoir rester entre elles, sans risquer d'être chassées par les humains ou les chats. Les rats agissent comme un troupeau, si l'une parle assez bien pour pouvoir semer le doute, c'est celle-ci qu'elles suivront, même si c'est un chat. Heureusement pour elles, quelques-unes sont plus intelligentes, celles qui sont nées après le grand changement. Et c'est celles-ci qui rendent le roman intéressant à mes yeux. C'est elles qui formeront l'opposition.

Les humains, même s'ils sont assez présents dans le livre, ont un rôle tout à fait secondaire. L'auteur décrit plutôt une satire sociale. Les animaux, connaissent déjà le monde des humains mais cette fois ci ils entrent dedans, ce qui offre une vision nouvelle bien que parfois caricaturale. Tout ça me plaît bien évidement, il y a un côté Fables de la Fontaine qui laisse une double lecture.

En terme d'écriture, je ne suis pas particulièrement fan mais j'ai accroché. Comme je l'écris souvent, les chapitres courts sont, pour moi, une presque garantie de finir le livre rapidement, de plus ça colle bien avec ce genre de livre qui peut être qualifié de jeunesse. J'ai tendance à moins décroché du récit quand il se passe toujours quelques petits évènements.

Un autre point que j'ai apprécié, ce n'est pas une réécriture de conte. L'univers est propre à l'auteur, il se base sur une histoire déjà existante et connue pour apporter une forme de suite. Les rats, un joueur de flûte, plus de rats puis comme le mentionne la quatrième de couverture, « imaginez qu'ils soient de mèche ». Il a été écrit il y a 10 ou 15 ans mais entre parfaitement dans ce qui est à la mode en ce moment, la vision plus moderne des contes. Pour citer quelques exemples, Riquet à la Houppe d'Amélie Nothomb, Fables de Bill Willingham, en séries télé on en a beaucoup également avec Grimm, Once upon a time etc donc cette lecture tombe au bon moment dans mes mains, ce qui me fait l'apprécier d'autant plus.

Petit plus personnel, j'avais un chat qui s'appelait Maurice, à cause d'une pub et c'est aujourd'hui que je découvre la référence.
Commenter  J’apprécie          70
Un titre accrocheur, une couverture avec un chat accompagné de petits rats, voilà qui a suffit à ne pas me poser une seule question quant à l'achat de ce livre, surtout que tout en haut apparaît un nom bien connu des amateurs de littérature originale : TERRY PRATCHETT, l'auteur des romans du Disque-Monde. 

Amoureux des animaux comme je le suis (et des rats domestiques en particulier), je ne pouvais pas passer à côté de ce livre, après tout, un chat qui parle et qui s'acoquine avec des rats eux aussi doués de parole, franchement, sur le papier, ça le fait. 

Déjà, avec le quatrième de couverture le décor est planté. Pratchett parodie la fable du joueur de flûte et en profite au passage pour tacler avec son humour déjanté, les contes de fées et le monde de l'imaginaire en mettant en scène Maurice et sa bande.

« Ça, on peut faire confiance à un chat pour être un chat. Qu'il parle ou non ! » Pur-Porc

Dans ce roman, Pratchett passe au crible le comportement typiquement félin avec un Maurice imbu de sa personne qui cherche toujours à satisfaire son propre intérêt, mais qui détale à la première difficulté venue. La sale bête malmène son groupe de rat à grands coups de promesses qu'il ne compte, bien sûr, pas tenir, et de phrases pleines de bon sens histoire de mieux embrouiller son monde. Mais les rongeurs ne sont pas dupes, certains commencent à cerner le personnage (en particulier Pur Porc le « chef » de la tribu, qui pense que les rats ne sont pas faits pour parler et encore moins pour faire équipe avec un chat) et Maurice devra redoubler d'efforts pour essayer d'imposer ses idées, la tribu commençant à ses poser des questions sur ses véritables intentions.

Le groupe de rats quant à lui reste l'élément clé du roman, c'est par lui que les thèmes sous-jacents arriveront et que les réflexions seront les plus pertinentes. Car le roman n'est pas juste là pour tourner les contes de fée en ridicule. Il aborde certaines thématiques intéressantes avec des mots simples et naïfs (enfin pour des rats qui parlent et trouvent leurs noms sur les déchets qu'ils mangent…) et met en avant une véritable philosophie, que ce soit spirituel, social, ou psychologique. La notion de religion par exemple est mise en avant avec Pistou, sorte de rat mystique et philosophe qui donne matière à réfléchir sur certaines questions existentielles comme la vie/la mort et le Après. Mais au milieu de tous ses états d'âme ratounesques (je viens de l'inventer et alors ?), Pratchett nous dresse un panel de rats coloré, avec des rats de toutes sortes, des rats cartésiens, des rats philosophes, des rats qui font des claquettes, et des rats trouillards et au contraire des rats vaillants. Tous sont vraiment attachants et possèdent leur personnalité propre.
L'auteur attache aussi de l'importance au système hiérarchique, puisque c'est chez animaux beaucoup d'études ont été menées sur le sujet. La hiérarchie est très importante chez les rats et l'auteur respecte ce trait de caractère à la lettre dans son livre.

« Évidemment, ce serait plus dans le ton si on était quatre enfants et un chien, la bonne formule pour une aventure, mais on va faire avec ce qu'on a. » Malicia

Puis, au milieu de tout ce petit monde animal, vient se glisser le joueur de flûte. Ou plutôt le gamin à l'air bête, enfin pas si bête puisque finalement, Keith (son vrai nom), est plus observateur que loquace et se relève au cours du récit être un atout majeur à la petite équipe, car contrairement à Maurice, sa loyauté et son dévouement à la bande de rats sera sans faille, et il les suivra là où il le faut pour leurs venir en aide. Keith, avec ses phrases mesurées, sa nonchalance, et qui ne l'ouvre que quand il le faut, contrebalance avec son amie d'aventure Malicia, pipelette invétérée, sorte de Madame Je-sais-tout qui pense que la vie est une histoire et que les solutions à ses problèmes se trouvent être les même que dans les livres.

Au final toute cette joyeuse troupe se retrouve embarquée dans une aventure épique, menée par un Maurice toujours avide d'argent et prêt à tout pour se remplir le porte-monnaie en envoyant ses rats semer la zizanie dans un village d'apparence paisible. Mais les ennuies ne tarderons pas puisque bizarrement aucun autre rat ne se trouve dans les égouts du village, étrange non ? Pourtant chaque village compte son lot de rongeurs qui pillent les caves et les gardes mangé. 
Suivant tour à tour les deux humains confrontés à des problèmes….d'humains, les rats, qui eux parcours les tunnels souterrains crasseux et boueux de Bad-Igouinse, se démenant pour déjouer les pièges et ne sachant pas comment accepter leur changement en créature (encore plus) intelligente, et un Maurice qui lui se trouve partout et nulle part à la fois, le récit se déroule tambour battant alternant les épisodes calmes axés sur la réflexion et les passages d'actions efficaces.

À la base un roman pour les enfants, mais contenant tous de même des références qui feront que les adultes apprécieront, ce livre est fortement recommandé aux amoureux de littérature qui sort de l'ordinaire et aux fans de l'auteur. Mais ce livre s'adresse aussi aux amoureux des animaux qui retrouveront forcement leur chat ou leur ratoux dans les comportements décrits par Pratchett, celui-ci c'est très bien documenté sur le comportement très spécial des rats et je ne peux avoir qu'une pensée tendre pour les quatre rates que j'ai eue dans ma vie, Freya, Tara, Salem et Aura que j'avais l'impression de suivre tout au long du livre.
Encore un bon bouquin de Monsieur Terry « Fantasy » Pratchett.

Zoskia


Lien : http://www.acheron-webzine.c..
Commenter  J’apprécie          10
«Le fabuleux Maurice, l'appelait-on. Il n'avait jamais voulu être fabuleux. C'était arrivé, comme ça !»

C'est mon premier livre de Terry Pratchett et je découvre son bel univers dans ce roman. C'est un beau partage d'une lecture commune avec Walktapus et Angie. C'est aussi une belle découverte et j'en suis ravie. Je précise également que l'auteur se documente beaucoup pour son livre. C'est pertinent car ça l'amène des faits vrais autour de ce conte. Les illustrations sont de David Wyatt, et la traduction française est de Patrick Crouton.

«J'ai décidé venir en aide à une bande de rongeurs qui sont, faut être franc, pas exactement les chouchous de l'homme.»

C'est une histoire à la fois mystérieuse, cocasse et amusante. J'apprécie aussi l'humour qui s'y dégage, avec une note d'espièglerie, agrémentée d'une touche de magie. C'est toutes ses saveurs malicieuses qui donnent une belle couleur à ce récit fantastique.

En résumé :
«Le chat Maurice et une bande de rats ont été transformés : ils dialoguent, ils raisonnent, et ils préparent des plans. Ils suivent alors Keith, ils traversent la campagne, ils escroquent les villes en faisant semblant d'avoir une invasion de rats dont Keith parvient en jouant de la flûte. Ils font alors la connaissance de Malicia dans le village de Bad Igoince, avec qui ils vont tenter de fuir un personnage malfaisant le roi des rats.»

«Des rats magiques, ouais ouais ! Des chats qui parlent. Archi connu, d'une banalité…»

Quand tu lis l'histoire, tu t'amuses en suivant nos héros dans leurs aventures. Les personnages sont bien faits, les lieux sont bien définis et l'auteur respecte bien sa thématique. Je trouve que le suspense est au rendez-vous, les conversations entre les personnages sont intéressantes à suivre. «Noir-mat vit surtout pour détruire des pièges et tester des poisons. Il y a plus intéressant à faire que de se mordre les uns les autres.»

Au fil des pages, tu remarques aussi, qu'en début de chapitre, tu lis un passage sur ‘'L'aventure monsieur Lapinou.'' Il revient aussi sur le sujet au cours de l'histoire. C'est à la fois avisé, drôle et moqueur. «J'ai laissé tomber Monsieur Lapinou, dit Pêches. Ce n'était qu'un mensonge. Les mensonges nous affaiblissent.»

C'est une lecture qui se lit facilement. Tu te laisses transporté par l'ambiance, tu es aussi intriguée, tu veux savoir ce qui va arriver. Tu as peur parfois pour nos personnages, le sujet est respecté, les chapitres sont bien divisés. On aperçoit divers images et on croise ici et là un rongeur comme dessin. Les illustrations font partie de l'histoire et c'est divertissant pour le lecteur.

«La dernière pensée sur le papier se lisait : ne pas pisser là où tu manges. Celle-là était assez simple sur le dessin.»

Mes impressions :
C'est une belle lecture où l'auteur nous plonge dans un univers plaisant, imaginaire et coloré. C'est léger à lire, drôle par moment et mesquin par endroit.

On va à la rencontre des contes et des récits d'animaux. Il fait aussi référence à deux parodies :
- Parodie de la légende de joueur de flûte de Hamelin.
- Parodie des contes des frères Grimm.
Je souligne aussi une mention spéciale au personnage de Malicia.

Pour terminer, je suis contente de découvrir cet auteur, c'est un plaisir que je vais renouveler. Je remercie aussi mes amis sur le réseau pour les échanges autour des citations.

Je le conseille à ceux qui veulent passer un bon moment de lecture, et apprendre en même temps quelques notions sur ses rongeurs. C'est un conte magnifique où on se laisse bercer par le fantastique et la magie de ce récit.

Je vous laisse alors sur ce passage rempli de sens :
«Les histoires sont que des histoires. La vie est suffisamment compliquée comme ça. Il faut prendre des dispositions pour le monde réel. le fantastique n'a pas sa place.»

Un grand merci à Walktapus et Angie pour cette superbe lecture commune. C'est quand vous voulez !
Commenter  J’apprécie          248
C'est le premier roman de Terry Pratchett que je lis.On m'a conseillé cet auteur et son univers pour son humour et son côté décalé... Pourtant ce qui me frappe dans ce court roman ce n'est pas tant l'humour que la profondeur du texte; abordant à la fois la question de la perception de soi et des autres, s'interrogeant sans en avoir l'air sur la notion d'animalité et d'humanité, sur le lien entre langage,intelligence et conscience morale...Et tout ça en pastichant un classique des contes de fées ...
Un univers riche et drôle qui m'a donné effectivement envie de découvrir d'autres facettes du Disque Monde, qui compte paraît-il une quarantaine de tomes, reste à savoir par où commencer ?
Commenter  J’apprécie          42
Cela peut paraître curieux et décalé - et ça l'est - : si j'enseignais la philosophie, je commencerais par faire lire cet ouvrage aux élèves. du Pratchett en philo ? Oui. Celui-là en tout cas. Car connaissez-vous beaucoup de livres qui abordent des questions telles que "les mots précèdent-ils la pensée ? " ou "la conscience de la mort nécessite-t-elle les mots ? " abordées sous un angle amusant ?
Le fabuleux Maurice est très à part des autres livres du Disque-Monde. C'est celui qu'on peut le plus facilement lire - ou faire lire - aux enfants, et dans le même temps, c'est son oeuvre la plus profonde.
Commenter  J’apprécie          61




Lecteurs (741) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez vous bien Terry Pratchett ?

En quelle année est né Terry Pratchett ?

1943
1948
1950
1955

10 questions
135 lecteurs ont répondu
Thème : Terry PratchettCréer un quiz sur ce livre

{* *}