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EAN : 9782330121570
162 pages
Actes Sud (05/06/2019)
2.92/5   6 notes
Résumé :
Sept nouvelles situées à Trieste, qui mettent en scène l’âme fragmentaire de cette ville à travers des personnages paradoxaux, héroïques en raison même de leur obscurité.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un recueil de sept nouvelles avec une référence à la ville de Trieste dans le titre. Mais on en verra assez peu au final, même si elle est là, présente au second plan, dans les noms de rues, dans un café où vient une femme excentrique dans des tenus qui à la fois font rire et provoquent des fantasmes. Dans cette population mêlée, dans laquelle les servantes sont slovènes, et où la communauté juive a aussi un place discrète, mais incontournable. Si le lieu n'aurait pas été facile à définir sans la titre, l'époque ne l'est pas non plus, parfois une information est donnée dans un texte, mais comme la plupart de nouvelles se déroulent sur des années voire des décennies, cela ne sert pas à grand chose finalement. Nous sommes nul part et partout, dans le passé et dans le futur.

Les textes évoquent la mort, la solitude, les difficiles relations familiales, l'absurdité de l'existence...On pourrait se dire que c'est sinistre, mais l'auteur adopte un ton ironique, un peu décalé , un peu burlesque, et tout cela, toutes ces obsessions, incapacités à être heureux, là au présent, avec les autres, devient une sorte de farce, les personnages au lieu d'être tragiques, en deviennent quelque peu pathétiques mais surtout un peu dérisoires. le rire et la satire au lieu des larmes, même si c'est un rire un peu forcé.

Ce qui fait le prix de ces récits, c'est un ton, original, propre à l'auteur, où l'absurde et la satire cachent un fond d'émotion, et qui essaie de désamorcer les angoisses existentielles par une élégantes distanciation.
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Après avoir beaucoup apprécié la lecture de: L'horloge de Munich, j ai eu envie de lire:Nouvelles triestines.
Je dois dire que je suis assez désemparée pour faire une critique de ce livre.Je commence à me familiariser avec l'univers de Giorgio Pressburger, son style et son univers.
Néanmoins dans ce livre, aucune nouvelle ne m'a réellement parlé.
Je n'ai pas eu la sensation qu'une nouvelle apportait de nouveaux sentiments même sur les relations de filiation Celle intitulée: Une passion m'a laissé très perplexe, un vague sentiment de malaise.
La seule qui m'est touchée est l'histoire de la vieille pianiste.
Par ailleurs, Trieste est peu évoquée, juste une toile de fond.
Bref, un peu déçue...
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Sept récits de libération, de chaos, de confusion, d'images et de disparition. Dans une prose ironique et hypnotique, comprendre toujours au seuil de cauchemars rationnels, Giorgio Pressburger nous emporte à Trieste, cette ville décidément imaginaire. Nouvelles triestines captive de bout en bout tant y résonne une voix singulière par la tonalité particulière d'une permanente mise en cause de son récit et une très belle interrogation sur l'impersonnelle réalité ainsi aperçue.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Un recueil qui vaut surtout par l'aperçu de Trieste qu'il nous donne. Les histoires se lisent bien et la traduction de Marguerite Pozzoli est, comme d'habitude, très fidèle. Il manque néanmoins une chute à chacune de ses histoires, non que cela soit nécessaire à chaque fois, mais enfin une ou deux chute surprenante m'aurait fait apprécier davantage ce recueil.
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Il s'agit de différentes nouvelles qui se passent à Trieste.
Certaines pourraient être intéressantes mais la fin est décevante.
Il n'y a aucune nouvelle dont j'ai apprécié la fin. Soit il y avait un manque d'originalité, soit la fin n'apportait rien (pas de dénouement), soit il n'y a pas de fin.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Elle mourut le jour de la Saint-Etienne. Elle était divorcée depuis trois jours. Elle avait remporté la partie. En réglant l'horloge de la vie et de la mort, elle avait obtenu sa vengeance sans effusion de sang.
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