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EAN : 9782742780723
315 pages
Actes Sud (04/11/2008)
2/5   1 notes
Résumé :
Vers la fin des années 1950, un petit pays de l'Est est envahi par une puissance étrangère.Andreas, un étudiant qui vit dans la capitale, doit s'exiler ; il trouve refuge en Italie, après un voyage riche en péripéties. Pour ce jeune homme devenu orphelin de sa langue maternelle, c'est le début d'une véritable métamorphose. A l' instar de Wilhelm Meister, le héros de Goethe, il fait l'apprentissage de la vie et de l'amour à travers l'univers du théâtre. Avec l'aide d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Au milieu du 20ème siècle, Andreas, encore adolescent, décide de fuir son pays envahi par une puissance étrangère. Ses parents le soutiennent dans cette décision.
Après les péripéties que rencontrent généralement les migrants, le jeune homme parvient en Italie, où il décide de faire carrière dans le théâtre. Aidé par différentes personnalités, il tente de s'insérer en assouvissant sa nouvelle passion.
Mais, au-delà de la barrière de la langue, Andréas communique difficilement avec les autres, notamment avec les jeunes femmes, dont il tombe facilement amoureux...

Je n'ai vraiment pas été emballé par ce roman que j'ai été tenté de refermer définitivement à de nombreuses reprises. À cela, différentes raisons :
- l'écriture tout d'abord, que j'ai trouvé beaucoup trop ampoulée pour être agréable à lire ;
- l'intrigue ensuite, quasi inexistante, où les situations s'enchaînent, ou plutôt se juxtaposent, sans toujours beaucoup de cohérence. Jusqu'à cette improbable nouvelle, "Mémoires d'un suicidé de vingt ans", qui se trouve incluse dans le roman on ne sait trop pourquoi ;
- les personnages enfin, qui ne sont le plus souvent que des faire-valoir autour d'un Andréas qui se complait dans ses hésitations et son mal-être. On comprend mal pourquoi ils ne le fuient pas à toutes jambes...

Voilà donc une lecture qui ne restera pas longtemps gravée dans ma mémoire...
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les citoyens jouissaient tous plus ou moins des mêmes droits et devaient se soumettre aux mêmes contraintes. La propriété privée avait été rigoureusement abolie, et même la possession d'une automobile ou d'une motocyclette devait être discutée et approuvée par un comité chargé de cette fonction. L'"avenir meilleur" prévoyait la suspension de toute forme d'exploitation et la possibilité d'un travail approprié pour chaque individu. La société pourvoirait à chacun de ses membres selon ses besoins. On donnerait aux infirmes, comme aux gens les plus robustes ou les plus intelligents, ce que leurs besoins leur imposaient : assistance, travail, instruction, soutien, repos, tout cela selon les chiffres d'une égalité absolue. Pour veiller à ce que ce plan soit exécuté avec une fidélité absolue par rapport au projet initial, il fallait un parti. L'avenir était assez éloigné : dans cinquante ans, dans un siècle peut-être, on arriverait à le concrétiser, mais entre-temps, il fallait se sacrifier pour ce bien si précieux, pour cette idée dont les enfants, ou même les enfants des enfants, verraient peut-être l'accomplissement. Une génération entière devait travailler afin d'offrir à la suivante une vie meilleure. Mais sans doute faudrait-il se sacrifier pendant deux ou trois générations pour le bien de la quatrième. A ceux qui n'admettaient pas cette philosophie étaient réservés la prison et les camps d'internement. L'avenir, la joie de mener une vie idyllique exigeaient la chasteté de tout un peuple. Peut-on demander à tous, indistinctement, un tel renoncement, pour une chose qui est en dehors de soi, en dehors du présent, dans une époque hypothétique, un avenir qui restera toujours tel pour ceux qui vivent maintenant, dans le présent ?
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La profession d'artiste de théâtre peut paraître modeste, futile, et pourtant aucun homme n'a dit des choses aussi belles et aussi vraies que Shakespeare ou d'autres dramaturges, plus anciens ou plus récents. Comparé à eux, le romancier le plus sérieux ou le plus populaire n'est qu'un amateur.
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Dans cette confusion d'attitudes et de réalités différentes, une chose, toutefois, réunissait ces jeunes gens : la disposition à être solidaires entre eux, du fait qu'ils avaient le même âge. Cet âge leur donnait la capacité de concevoir des projets, des idées, des sentiments interdits à ceux qui avaient outrepassé depuis longtemps, ou depuis peu, le seuil de ces années magiques. C'est toujours grâce aux jeunes que la terre n'a pas tourné en vain dans l'espace, et s'il est vrai que l'homme naît avec une propension à faire le mal, le désir du bien surgit justement à cet âge-là, qui est celui des choix.
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Les moteurs d'une telle société étaient la richesse, la propriété, l'accumulation. Ils avaient pour symbole l'argent, un signe conventionnel de papier ou de métal, grâce auquel les individus se communiquaient leur situation financière avant de passer un contrat pour acheter, ou vendre, des marchandises ou des outils de travail.
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Mais ta vie ne m'appartient plus, je ne peux plus disposer de toi, puisqu'elle t'appartient désormais, comme elle appartient au hasard, à la vie même, à l'univers..
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