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EAN : 9791026828952
200 pages
Urban Comics Editions (16/06/2021)
3.06/5   36 notes
Résumé :
Au cours d'une enquête sur le vol de documents illégaux, Batman apprend une terrible nouvelle : Damian ne serait pas son véritable fils. Les tests ADN semblent indiquer qu'un autre redoutable combattant serait son géniteur : Deathstroke, l'exterminateur ! Décontenancé par cette révélation, le Chevalier Noir va devoir retrouver Slade Wilson et le forcer à avouer la vérité sur ce retournement de situation.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Ce tome fait suite à Deathstroke Rebirth, Tome 5 : La chute de Slade (épisodes 26 à 29 et annuel 1) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant, mais il vaut mieux être au fait des principaux événements de la série Deathstroke. Il comprend les épisodes 30 à 35, écrits par Christopher Priest. Carlo Pagulayan a dessiné les épisodes 30 à 32, 34 et 35, avec un encrage de Jason Paz aidé par Roberto Viacava & Larry Hama pour les épisodes 31 & 32, de Trevor Scott pour l'épisode 34 et d'Andy Owens pour l'épisode 35. Jeromy Cox a réalisé la mise en couleurs de 5 épisodes. L'épisode 33 est dessiné par Ed Benes, encré par Richard Friend, avec une mise en couleurs réalisée par Dinei Ribeiro. Les couvertures ont été réalisées par Lee Weeks (é30), Robson Roqua, Daniel Henriques et Brad Anderson pour les épisodes 31 à 35. Ce tome comprend également les couvertures variantes réalisées par Francesco Mattina (*5), Jerome Opeña, ainsi qu'un texte de 3 pages rédigé par Priest expliquant les enjeux d'une rencontre entre les 2 personnages, et 6 pages d'études graphiques.

Dans un bar à New York, William Randolph Green se retrouve face à Alfred Pennyworth et ils échangent quelques phrases pleines de sous-entendus sur les courses hippiques en train de se dérouler. En fin de soirée, ils se retrouvent à descendre des verres ensemble, et à évoquer leur employeur respectif. Dans un enregistrement vidéo, Tim Drake évoque une caractéristique de Batman. À Gotham, dans la chambre des coffres d'une banque, la police enquête sur une effraction. James Gordon demande aux policiers de sortir, et une fois que Batman est entré dans la pièce, il lui remet une enveloppe à son nom. Sur une autoroute sortant de Gotham, le véhicule des cambrioleurs se fait arraisonner par Batman et il demande à celui encore conscient d'où provient ladite enveloppe. Il n'obtient aucune information concrète. Au manoir des Wayne, Bruce a ouvert l'enveloppe : il s'agit de résultats de tests ADN concernant Damian. Sa mère est bien Talia al Ghul. Par contre, les marqueurs du père ne correspondent pas à Bruce Wayne. Dans un enregistrement vidéo, Jericho (Joseph Wilson) parle de la capacité de son père à tuer.

À Dubaï, Batman a infiltré le gratte-ciel de Bernie Chua, le commanditaire du pillage de la salle des coffres. Il neutralise quelqu'un qui pénètre dans la pièce où il se tient en pensant qu'il s'agit de Slade Wilson. Il s'agit en fait d'un leurre, Deathstroke se tenant à l'extérieur dans sa tenue Ikon. Un affrontement s'engage entre Deahtstroke et Batman dès que ce dernier est sorti à l'extérieur du bâtiment. Batman indique à Deathstroke qu'il a bien reçu son message dans l'enveloppe, et Deathstroke ne comprend rien à cette histoire. Une fois un peu calmés par un séjour dans l'eau froide, Batman s'explique. Slade Wilson reconnaît bien volontiers qu'il a couché avec Talia al Ghul. En réponse à une remarque de Batman, il reconnaît qu'il a déjà vu ces résultats de tests ADN et qu'il s'agit de faux. Pas calmé pour autant, Batman lui indique qu'il va s'attacher à faire capoter toutes les missions de Slade Wilson tant qu'il n'aura pas tiré au clair cette histoire de paternité. Wilson lui rétorque que c'est une mauvaise idée car à l'évidence ce comportement va provoquer une escalade de sa part, avec des dégâts potentiels impossibles à maîtriser.

Dans la postface, Christopher Priest indique qu'a priori il ne voyait pas trop comment écrire une rencontre entre ces 2 personnages partageant la même caractéristique : tout prévoir à l'avance, pour être prêt en toutes circonstances. En outre, cette rencontre avait d'abord été envisagée sous la forme d'une histoire écrite à quatre mains, avec Scott Snyder, mais l'emploi du temps de ce dernier ne lui avait pas permis de donner suite à cette idée. Enfin, il manquait un enjeu assez fort pour justifier que leur antagonisme soit avivé au point de provoquer une série de batailles à l'échelle de plusieurs épisodes. Mais une fois qu'il eut mis le doigt sur la motivation, le thème de l'histoire est devenu clair : la relation que ces pères entretiennent avec leur fils respectif. Il ajoute qu'il s'est bien amusé à concevoir les différentes attaques de l'un contre l'autre, Batman ayant décidé de refuser à continuer de supporter les agissements de Deathstroke, et ce dernier employant toute son intelligence à trouver comment le mettre hors d'état de nuire.

L'enjeu du récit ne réside donc pas dans le fait de savoir si Damian est bel est bien e fils biologique de Bruce Wayne, et pas celui de Slade Wilson, mais dans l'affrontement entre Batman et Deathstroke, et dans l'importance que l'un et l'autre accordent à cet état de fait. S'il n'a pas suivi la série Deathstroke écrite par Christopher Priest, le lecteur va être confronté à 2 caractéristiques de son écriture. La première est qu'il évoque aussi bien l'histoire personnelle de Batman que celle de Deathstroke. Autant il est vraisemblable que le lecteur soit familier de la première, autant la seconde peut lui être plus étrangère. Cet état de fait se trouve accentué par la complexité de la famille de Wilson : son ex-femme Adeline Kane, ses différents enfants Joseph Wilson (Jericho), Grant Wilson (son fils décédé), sa fille Rose Wilson (ravager). Or, du fait du thème de la paternité, cette progéniture est évoquée à plusieurs reprises, avec l'histoire entre elle et leur père. Dès la première scène, William Wintergreen joue un rôle important, et Adeline Kane se mêle des affaires de son ex-mari, pas pour les améliorer. du côté de Batman, il est plus simple de resituer Tim Drake, Damian Wayne et Talia al Ghul et leur passé avec Batman.

La deuxième caractéristique de l'écriture de Christopher Priest est de jouer avec la structure de son récit, en particulier en utilisant des ellipses. Cet outil narratif demande au lecteur d'être un peu concentré, d'accepter que toutes les explications à une situation n'arrivent pas tout de suite ou de manière linéaire. Toutefois dans cette histoire, le scénariste fait un effort visible pour se restreindre dans cette façon de faire afin de rester accessible pour le plus grand nombre. Il a également choisi de jouer le jeu des conventions superhéros comme précédemment dans la série, en particulier en intégrant une branche inédite de la JLA : la Justice Experience composée de Bronze Wraith, Major Flashback, Manx, Song Bird et Human Dynamo (Ace Pasterson). le lecteur plonge donc dans un récit à haute teneur en action : course-poursuite sur une autoroute de Gotham, acrobaties le long d'un gratte-ciel de Dubaï, avion transportant Slade Wilson abattu en plein ciel, combat à l'épée, fouille du manoir Wayne par les services de police, etc. Tous les coups sont permis entre Deathstroke et Batman, et Adeline Kane veille à faire empirer chaque situation quand elle peut l'aggraver.

5 épisodes sur 6 sont dessinés par l'artiste attitré de la série Deathstroke : Carlo Pagulayan. Il réalise des planches avec une approche réaliste et descriptive, et un bon niveau de détail. Il bénéficie de la mise en couleurs de Jeromy Cox qui nourrit bien ses dessins avec des couleurs soutenues, même si le papier mat utilisé pour cette édition a tendance à les assombrir.au long de ces 5 épisodes, il adapte son nombre de cases à la nature de la séquence, et il utilise avec parcimonie d'autres dispositions que des cases sagement alignées en bande, avec des cases en biais, ou des cases posées en insert sur un dessin plus grand. Il sait donner les bonnes postures à Batman pour faire ressortir son comportement sérieux et rigide, Slade Wilson étant beaucoup plus détendu que Bruce Wayne dans ses postures, jouissant plus de la vie. le lecteur prend plaisir à découvrir des lieux comme la salle des coffres de la banque, le bureau de Wayne dans la tour de Wayne Entreprises, les rues de Madrid, la piscine de l'hôtel où Talia & Slade ont passé la nuit, la bibliothèque dans le manoir des Wayne.

Pagulayan sait insuffler l'énergie attendue dans les scènes d'action, à la fois l'impact des coups portés et la vitesse des déplacements et des mouvements. Il réalise un superbe dessin en double page dans lequel Deathstroke et Batman se lancent l'un sur l'autre pour une attaque musclée. le lecteur peut observer les différences à l'occasion de l'épisode dessiné par Ed Benes. Ce dernier accentue plus les poses de superhéros, et s'investit moins dans les arrière-plans. La narration visuelle perd alors en nuance pour plus jouer sur les poses des superhéros, les effets spéciaux et les visages tendus sous l'effort. Dans la mesure où de brefs cartouches de texte continuent d'accompagner l'action avec les remarques de l'intelligence artificielle du costume Ikon, la narration globale ne perd pas en intensité, et le lecteur peut ne pas trop prêter attention au changement de dessinateur le temps de cet épisode.

En entamant ce tome, le lecteur n'est pas trop de sûr de ce qu'il va y découvrir : il redoute une histoire prétexte, avec une narration allégée pour plaire au plus grand nombre, avec des pages rapidement exécutées parce que de toute façon ça se vendra comme des petits pains. Il remarque que Christopher Priest a un peu aménagé sa narration pour être plus accessible, tout en ayant conçu un motif plausible suffisant pour générer un conflit entre Deathstroke et Batman, et en continuant de développer le thème global de la série Deathstroke, sur l'axe de la relation du père avec ses enfants. Carlo Pagulayan ne change en rien sa manière de dessiner, et continue de réaliser des planches d'une bonne qualité descriptive, avec un équilibre entre éléments réels et emphase superhéros. le lecteur se rend compte qu'il sourit à plusieurs reprises et comprend que cela provient à la fois du fait que les auteurs ne se prennent pas au sérieux, à la fois du fait que la rivalité entre Batman et Deathstroke est piquante et savoureuse.
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Ce tome fait suite à Deathstroke Vol. 5: Fall of Slade (épisodes 26 à 29 et annuel 1) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant, mais il vaut mieux être au fait des principaux événements de la série Deathstroke. Il comprend les épisodes 30 à 35, écrits par Christopher Priest. Carlo Pagulayan a dessiné les épisodes 30 à 32, 34 et 35, avec un encrage de Jason Paz aidé par Roberto Viacava & Larry Hama pour les épisodes 31 & 32, de Trevor Scott pour l'épisode 34 et d'Andy Owens pour l'épisode 35. Jeromy Cox a réalisé la mise en couleurs de 5 épisodes. L'épisode 33 est dessiné par Ed Benes, encré par Richard Friend, avec une mise en couleurs réalisée par Dinei Ribeiro. Les couvertures ont été réalisées par Lee Weeks (é30), Robson Roqua, Daniel Henriques et Brad Anderson pour les épisodes 31 à 35. Ce tome comprend également les couvertures variantes réalisées par Francesco Mattina (*5), Jerome Opeña, ainsi qu'un texte de 3 pages rédigé par Priest expliquant les enjeux d'une rencontre entre les 2 personnages, et 6 pages d'études graphiques.

Dans un bar à New York, William Randolph Green se retrouve face à Alfred Pennyworth et ils échangent quelques phrases pleines de sous-entendus sur les courses hippiques en train de se dérouler. En fin de soirée, ils se retrouvent à descendre des verres ensemble, et à évoquer leur employeur respectif. Dans un enregistrement vidéo, Tim Drake évoque une caractéristique de Batman. À Gotham, dans la chambre des coffres d'une banque, la police enquête sur une effraction. James Gordon demande aux policiers de sortir, et une fois que Batman est entré dans la pièce, il lui remet une enveloppe à son nom. Sur une autoroute sortant de Gotham, le véhicule des cambrioleurs se fait arraisonner par Batman et il demande à celui encore conscient d'où provient ladite enveloppe. Il n'obtient aucune information concrète. Au manoir des Wayne, Bruce a ouvert l'enveloppe : il s'agit de résultats de tests ADN concernant Damian. Sa mère est bien Talia al Ghul. Par contre, les marqueurs du père ne correspondent pas à Bruce Wayne. Dans un enregistrement vidéo, Jericho (Joseph Wilson) parle de la capacité de son père à tuer.

À Dubaï, Batman a infiltré le gratte-ciel de Bernie Chua, le commanditaire du pillage de la salle des coffres. Il neutralise quelqu'un qui pénètre dans la pièce où il se tient en pensant qu'il s'agit de Slade Wilson. Il s'agit en fait d'un leurre, Deathstroke se tenant à l'extérieur dans sa tenue Ikon. Un affrontement s'engage entre Deahtstroke et Batman dès que ce dernier est sorti à l'extérieur du bâtiment. Batman indique à Deathstroke qu'il a bien reçu son message dans l'enveloppe, et Deathstroke ne comprend rien à cette histoire. Une fois un peu calmés par un séjour dans l'eau froide, Batman s'explique. Slade Wilson reconnaît bien volontiers qu'il a couché avec Talia al Ghul. En réponse à une remarque de Batman, il reconnaît qu'il a déjà vu ces résultats de tests ADN et qu'il s'agit de faux. Pas calmé pour autant, Batman lui indique qu'il va s'attacher à faire capoter toutes les missions de Slade Wilson tant qu'il n'aura pas tiré au clair cette histoire de paternité. Wilson lui rétorque que c'est une mauvaise idée car à l'évidence ce comportement va provoquer une escalade de sa part, avec des dégâts potentiels impossibles à maîtriser.

Dans la postface, Christopher Priest indique qu'a priori il ne voyait pas trop comment écrire une rencontre entre ces 2 personnages partageant la même caractéristique : tout prévoir à l'avance, pour être prêt en toutes circonstances. En outre, cette rencontre avait d'abord été envisagée sous la forme d'une histoire écrite à quatre mains, avec Scott Snyder, mais l'emploi du temps de ce dernier ne lui avait pas permis de donner suite à cette idée. Enfin, il manquait un enjeu assez fort pour justifier que leur antagonisme soit avivé au point de provoquer une série de batailles à l'échelle de plusieurs épisodes. Mais une fois qu'il eut mis le doigt sur la motivation, le thème de l'histoire est devenu clair : la relation que ces pères entretiennent avec leur fils respectif. Il ajoute qu'il s'est bien amusé à concevoir les différentes attaques de l'un contre l'autre, Batman ayant décidé de refuser à continuer de supporter les agissements de Deathstroke, et ce dernier employant toute son intelligence à trouver comment le mettre hors d'état de nuire.

L'enjeu du récit ne réside donc pas dans le fait de savoir si Damian est bel est bien e fils biologique de Bruce Wayne, et pas celui de Slade Wilson, mais dans l'affrontement entre Batman et Deathstroke, et dans l'importance que l'un et l'autre accordent à cet état de fait. S'il n'a pas suivi la série Deathstroke écrite par Christopher Priest, le lecteur va être confronté à 2 caractéristiques de son écriture. La première est qu'il évoque aussi bien l'histoire personnelle de Batman que celle de Deathstroke. Autant il est vraisemblable que le lecteur soit familier de la première, autant la seconde peut lui être plus étrangère. Cet état de fait se trouve accentué par la complexité de la famille de Wilson : son ex-femme Adeline Kane, ses différents enfants Joseph Wilson (Jericho), Grant Wilson (son fils décédé), sa fille Rose Wilson (ravager). Or, du fait du thème de la paternité, cette progéniture est évoquée à plusieurs reprises, avec l'histoire entre elle et leur père. Dès la première scène, William Wintergreen joue un rôle important, et Adeline Kane se mêle des affaires de son ex-mari, pas pour les améliorer. du côté de Batman, il est plus simple de resituer Tim Drake, Damian Wayne et Talia al Ghul et leur passé avec Batman.

La deuxième caractéristique de l'écriture de Christopher Priest est de jouer avec la structure de son récit, en particulier en utilisant des ellipses. Cet outil narratif demande au lecteur d'être un peu concentré, d'accepter que toutes les explications à une situation n'arrivent pas tout de suite ou de manière linéaire. Toutefois dans cette histoire, le scénariste fait un effort visible pour se restreindre dans cette façon de faire afin de rester accessible pour le plus grand nombre. Il a également choisi de jouer le jeu des conventions superhéros comme précédemment dans la série, en particulier en intégrant une branche inédite de la JLA : la Justice Experience composée de Bronze Wraith, Major Flashback, Manx, Song Bird et Human Dynamo (Ace Pasterson). le lecteur plonge donc dans un récit à haute teneur en action : course-poursuite sur une autoroute de Gotham, acrobaties le long d'un gratte-ciel de Dubaï, avion transportant Slade Wilson abattu en plein ciel, combat à l'épée, fouille du manoir Wayne par les services de police, etc. Tous les coups sont permis entre Deathstroke et Batman, et Adeline Kane veille à faire empirer chaque situation quand elle peut l'aggraver.

5 épisodes sur 6 sont dessinés par l'artiste attitré de la série Deathstroke : Carlo Pagulayan. Il réalise des planches avec une approche réaliste et descriptive, et un bon niveau de détail. Il bénéficie de la mise en couleurs de Jeromy Cox qui nourrit bien ses dessins avec des couleurs soutenues, même si le papier mat utilisé pour cette édition a tendance à les assombrir.au long de ces 5 épisodes, il adapte son nombre de cases à la nature de la séquence, et il utilise avec parcimonie d'autres dispositions que des cases sagement alignées en bande, avec des cases en biais, ou des cases posées en insert sur un dessin plus grand. Il sait donner les bonnes postures à Batman pour faire ressortir son comportement sérieux et rigide, Slade Wilson étant beaucoup plus détendu que Bruce Wayne dans ses postures, jouissant plus de la vie. le lecteur prend plaisir à découvrir des lieux comme la salle des coffres de la banque, le bureau de Wayne dans la tour de Wayne Entreprises, les rues de Madrid, la piscine de l'hôtel où Talia & Slade ont passé la nuit, la bibliothèque dans le manoir des Wayne.

Pagulayan sait insuffler l'énergie attendue dans les scènes d'action, à la fois l'impact des coups portés et la vitesse des déplacements et des mouvements. Il réalise un superbe dessin en double page dans lequel Deathstroke et Batman se lancent l'un sur l'autre pour une attaque musclée. le lecteur peut observer les différences à l'occasion de l'épisode dessiné par Ed Benes. Ce dernier accentue plus les poses de superhéros, et s'investit moins dans les arrière-plans. La narration visuelle perd alors en nuance pour plus jouer sur les poses des superhéros, les effets spéciaux et les visages tendus sous l'effort. Dans la mesure où de brefs cartouches de texte continuent d'accompagner l'action avec les remarques de l'intelligence artificielle du costume Ikon, la narration globale ne perd pas en intensité, et le lecteur peut ne pas trop prêter attention au changement de dessinateur le temps de cet épisode.

En entamant ce tome, le lecteur n'est pas trop de sûr de ce qu'il va y découvrir : il redoute une histoire prétexte, avec une narration allégée pour plaire au plus grand nombre, avec des pages rapidement exécutées parce que de toute façon ça se vendra comme des petits pains. Il remarque que Christopher Priest a un peu aménagé sa narration pour être plus accessible, tout en ayant conçu un motif plausible suffisant pour générer un conflit entre Deathstroke et Batman, et en continuant de développer le thème global de la série Deathstroke, sur l'axe de la relation du père avec ses enfants. Carlo Pagulayan ne change en rien sa manière de dessiner, et continue de réaliser des planches d'une bonne qualité descriptive, avec un équilibre entre éléments réels et emphase superhéros. le lecteur se rend compte qu'il sourit à plusieurs reprises et comprend que cela provient à la fois du fait que les auteurs ne se prennent pas au sérieux, à la fois du fait que la rivalité entre Batman et Deathstroke est piquante et savoureuse.
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Damian, je ne suis pas ton père ! Damian, ton père est un autre que moi…

Ah, les tests ADN ! Quel bordel ils peuvent faire dans les vies des gens. Ici, un test ADN indique que Damian, le fils de Batman, ne serait pas son fils, mais celui de Deathstroke. La bombe !

Je connais une femme qui est heureuse qu'on ait prouvé que l'amant de sa mère était bien son père biologique… Il était une fois, chez nous, un ancien roi qui ne fut sans doute pas content que ses dénégations soient mises à mal, avec la preuve affichée noir sur blanc sur un test ADN : il était son père.

Bref, ça doit la foutre mal aux réunions de famille, ce genre de test.

Pour moi, c'était l'occasion de découvrir un album de Batman pour pas cher (4,90€) et de faire la connaissance avec Slade Wilson, dit Deathstroke, celui qui a inspiré Deadpool (Wade Wilson).

De Deathstroke, je ne connaissais rien, de Batman, un peu plus. Tous les deux sont des combattants hors pair et cet antagonisme sur leur paternité supposée ou non, va les faire s'affronter dans quelques combats très esthétiques.

J'aurais dû prévoir des aspirines, car la vie familiale et privée de Deathstroke est des plus complexe, digne d'une série américaine des années 80. Entre son ex-femme, ses divers enfants, les vivants et le décédé, ses anciennes conquêtes, j'ai parfois perdu pied.

Pas facile non plus de replacer dans le fil de l'histoire les interventions de Robin sur son passé, sur ses griefs contre Batman… J'avoue avoir dû faire quelques allers-retours afin de tout bien intégrer. Les ellipses ne m'ont pas facilité la tâche non plus.

Cet album ne se déroule pas de manière linéaire et il faut rester concentré, comme le lait du même nom.

N'ayant pas non plus de grandes connaissances de l'univers de Batman (je connais le principal), je me suis parfois perdue dans les différents Robin qui l'ont épaulé.

Toutes ces choses m'ont un peu empêché de profiter pleinement de cette lecture, obligée que j'étais de faire des pauses, de revenir en arrière, de réfléchir.

Non, ce n'était pas une lecture facile, mais au moins, j'en ai eu pour mon argent ! Les dialogues n'étaient pas de pacotille, il y avait de l'action, du suspense, des mystères, le tout porté par des dessins superbes, dont ceux des combats entre Batman et Deathstroke.

Néanmoins, c'est un album à réserver aux fans de comics, de Batman ou de Deathstroke. Vu la complexité des personnages et des multiples intrigues, il faudra que je le relise plus tard, pour le plaisir et pour tenter de comprendre plus.

Avant, je réviserai mon "Petit Deathstroke sans peine".

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Bonjour/Bonsoir les foetus de panda !! Cela faisait six jours je n'ai pas fais de critiques, j'avais besoin de ralentir un peu temporairement pour éviter l'overdose, … Je vous ai manqué ? Aujourd'hui je vous présente le tome 2 de la généralissime collection Urban/DC « tout à 4€90 » (soit moins de 50€ les dix bouquins!!Foncez si vous aimez DC) le tome 2 comprend six chapitres de batman vs deathstroke et trois chapitres de superman vs deathstroke. Une lecture facile pour reprendre tout doux. Je parlerais uniquement de la partie avec Batman. C'est compliqué des fois quand on perd la motiv d'écrire parce que des fois on a une IRL chargée, ou on est très chargé sur les réseaux sociaux. Mais bon en voilà une ! Je tiens à dire que comme pour le tome un, et pour toute la série, je pense, les dessins et les couleurs sont vraiment très beaux ! Les Robins brisent un peu le quatrième mur dans des séries de trois cases en noir et blanc, où la plupart accusent Batman, de, par exemple, leur avoir donné une tenue aux couleurs vives... S'en suit une bataille pour la paternité de Damian (un Robin). Est-il le fils de deathstroke ou de batman ? Les deux personnages vont s'affronter autour de ce thème, avant la révélation finale dans la partie 6... La différence entre Bane (tome1) et deathstroke, c'est que le second n'est pas foncièrement méchant, ni dépendant à un produit. Il respecte son contrat, ni plus ni moins, et souvent son rôle est d'assassiner de grosses crapules. Mais avec Batman leur meurtre égal tolérance zéro. Si vous avez vu « The Dark Knight Rises » en DVD, vous savez que si Catwoman n'avait pas porté le coup fatal à Bane, Bane aurait tué Batman. Je ne sais pas quoi penser de cette obsession de Batman à ne pas tuer, mais je pense qu'à un moment il faut qu'il y en ai qui se tapent le sale boulot. En même temps c'est ce qui fait rêver les enfants « il ne tue jamais »... En empêchant deathstroke de faire le ménage chez les pourris, batman devient, quelque part, une mauvaise personne... Hâte de lire les fascicules sur Joker et Harley.
J'ai trouvé cette lecture très sympa, on aurait dit qu'il y avait moins de manichéisme dans les deux persos rivaux.
Lien : https://allmylinks.com/charl..
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J'ai lu cette BD dans une réédition agrémentée d'une nouvelle histoire, mais je pense que je ne vais pas m'embêter à poster l'album. Déjà parce que j'ai mieux à faire de ma vie et aussi parce que cette BD n'a pas suffisamment d'intérêt pour ça.

Soyons franc : tout comme le grand A, je n'ai pas compris la BD. Trop de personnages que je ne connaissais ni de nom ni de visuels, d'intrigues prises en cours de route pour lesquels je suis resté sur la touche, et surtout un mélange de flash-back (que je ne reconnaissais pas) et de moments présents qui deviennent plus incompréhensible. C'est le genre de BD pour laquelle il faut une connaissance encyclopédique de l'univers de la chauve-souris pour comprendre les différentes trames de l'intrigue. Pour ma part, ça a été une incompréhension du début à la fin.
L'autre versant de la BD, celle que j'ai compris (je crois) c'est la question de la paternité. Alors là, j'ai non seulement des problématiques vis-à-vis du message (non, les enfants ne sont pas là pour sauver les parents, démerdez-vous seuls s'il vous plait) et en plus, je trouve que la question de la paternité de Batman est abordé avec un personnage qui parait psychotique et surtout cruel envers son fils. Ca me donne plus envie de lui envoyer le juge des affaires familiales que de le soutenir. Et si Batman devient problématique dans sa BD, il ne reste que Deathstroke dont je ne connaissais pas du tout l'histoire. Autant dire que niveau attachement c'était mort.
Pour le reste, je rejoins le Grand A : les dialogues à base de science magique de Comics, ça me gave. Les bagarres dialogués à la fin de laquelle les deux personnages s'entraident, ça m'agace (tuez vous, merde !). Et puis globalement, on s'ennuie. A la fin de cette BD, rien n'a progressé niveau intrigue. On est au point de départ après un quiproquo. Chouette, ça ne sert à rien dans la timeline de Batman !

Ce que j'en tire, c'est : je me suis ennuyé, j'ai rien compris et j'ai l'impression que ça ne sert à rien. Inutile de dire que pour ma part je ne conseille pas.
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critiques presse (1)
Sceneario
15 juillet 2021
Ce volume reprend les épisodes Deathstroke #30-35 et les #6 à 8. Comme vous le constatez, en fait, ce sont surtout des épisodes de la série Deathstroke, série où le personnage du même nom va affronter Batman, mais aussi Superman, dans la deuxième partie de ce volume.
Lire la critique sur le site : Sceneario

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