Me laisse un peu perplexe...Sur un résumé plutôt accrocheur, les pérégrinations d'un homme en quête de LA femme, entre rêve et réalité...
D'ailleurs la citation en exergue de
Samuel Beckett étoffe bien ma théorie : "À cette époque je connaissais mal les femmes. Je les connais toujours aussi mal d'ailleurs."
Premier amour.
Le narrateur ouvre son récit par la description de sa noyade dans les baïnes, jusqu'à ce qu'une sorte de naïade le sorte des flots, cinglée dans une "cuirasse noire" de plongée et d'un "masque d'insecte".
Est-ce cette apparition qui déphase notre héros ? Il accepte de conclure un marché macabre avec cette inconnue, en remerciement de son sauvetage, il lui promet de tuer une certaine Madeleine, qu'il ne connaît
pas non plus, pour elle.
Ne s'appesantissant
pas tellement sur les modalités de ce meurtre à perpétuer, il se lance alors éperdument dans une quête assez onirique, pour collecter des informations auprès des amies de Madeleine, dans le but de la retrouver (?!).
Récit court qui se lit d'une seule traite, déroutant mais
pas déplaisant...