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EAN : 9782754824811
72 pages
Futuropolis (13/09/2018)
3.35/5   20 notes
Résumé :
Turin, mai 1898. Lucia, fille unique du baron Tomaso Pastore d’Urbino, se donne pour la première fois à Enrico Spitiero, un jeune avocat et député socialiste. Le baron, chef du parti monarchiste est un catholique fervent, alors que l’amant de Lucia, Enrico, est un athée notoire. Tandis que dans la rue des manifestants crient À bas la monarchie, Secondo Pia photographie le suaire dans la cathédrale San Giovanni Baptista. Pour le baron d’Urbino, c’est le visage du Chr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome est le deuxième d'une trilogie : le Suaire, tome 1 : Lirey, 1357 paru en 2018, celui-ci également paru en 2018, le Suaire (Tome 3) paru en 2019. Les 3 tomes ont été coécrits par Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, dessinés et encrés avec nuances de gris par Éric Liberge. Ce tome peut être lu sans avoir lu le premier.

À Turin en 1898, le mercredi 28 mai, dans le palais du baron Tomaso Partore d'Urbino, sa fille Lucia reçoit son amant Enrico Spitiero dans sa chambre. Au milieu de l'acte, s'imposent des images : des épines de ronce sur les épaules d'un homme, une flagellation d'un homme avec des chats à neuf queues, un cerf en plein brame sur le toit du palais. le lendemain, Lucia Pastore d'Urbino se réveille et constate qu'il y a du sang sur ses draps. Elle se lève, fait ses ablutions et essaye d'enlever le sang en frottant le drap avec du savon. Les traces ne partent pas. Elle sort de sa chambre en peignoir, avec les draps dans ses bras. Elle passe sans se faire voir devant la cuisinière et parvient à jeter les draps dans le fourneau. Elle repart en courant, en bousculant une servante, en espérant ne pas avoir été reconnue. Elle rentre dans sa chambre, s'agenouille devant un tableau du Christ en croix et se met à prier. Plus tard dans la journée, elle participe à sa leçon de chant particulière. le baron Tomaso Pastore d'Urbino entre dans la pièce, félicite sa fille et lui indique qu'il a une surprise pour elle, qu'elle doit le suivre.

Lucia et son père sortent du palais par la cour intérieure, et la jeune femme peut voir une jeune fille se faire disputer par une femme de ménage, pour un drap retrouvé à moitié calciné dans le poêle. Lucia et son père montent dans l'automobile à moteur qui a été préparée. le chauffeur les emmène en centre-ville. le baron Pastore d'Urbiono prend un journal à un garçon les vendant dans la rue annonçant une une sur les fêtes du cinquantième anniversaire de la Maison de Savoie. Au pied de la cathédrale, le peuple manifeste contre la monarchie. À la gare ferroviaire, l'évêque descend du train, et se rend en voiture avec chauffeur jusqu'à a cathédrale. le peuple l'acclame sur son passage. À l'intérieur de la cathédrale Saint Jean Baptiste, le chevalier Secondo Pia supervise les préparatifs nécessaires à accomplir la mission que lui a confiée le roi : photographier la sainte relique qu'est le Saint Suaire. Parmi les invités, sont présents Lucia et son père, Enrico Spitiero et son épouse Teresa, le cardinal, le photographe et une foule de gens. le baron Pastore d'Urbino, principal financeur de la photographie, s'offusque de la présence de Spitiero, député socialiste et athée notoire.

Le premier tome se déroulait à Lirey en Champagne et évoquait la méthode probable de fabrication du Suaire de Turin, en 1537. Cette série avait été annoncée dès le départ comme une trilogie et le lecteur se demande quel sera l'argument de cette deuxième partie. le titre indique que le récit se déroule à Turin, en Italie en 1898. le lecteur se rend vite compte que le propos des auteurs n'est pas de raconter les différents voyages du suaire. Il n'est pas fait mention de la manière dont il est parvenu à Turin ou comment le Saint-Siège a officialisé sa position sur l'authenticité de la relique par une bulle papale du 26 avril 1506. Si l'année 1898 ne lui parle pas, le lecteur découvre une séquence introductive de 8 pages sans texte (à l'exception de la date et du nom de la ville) montrant l'accouplement de deux amants, et la destruction des draps souillés. Il fait ainsi la connaissance de Lucia dans le plus simple appareil, et apprécie la clarté de la narration visuelle. Comme dans le premier tome, Éric Liberge réalise des dessins dans un registre réaliste et descriptif. Les personnages présentent des morphologies normales et variées, sans sublimation des attributs musculaires ou autres. Il est patent qu'il s'est fortement investi pour que la fidélité de la reconstitution historique : les tenues vestimentaires, les bâtiments (architecture extérieure et aménagement intérieur), le mode de vie dans la maisonnée des Pastore d'Urbino. Ainsi le lecteur admire la façade du palais des Pastore d'Urbino, l'aménagement de l'immense cuisine et les différents ustensiles, la décoration luxueuse du salon de musique, le modèle de voiture utilisée par le baron, l'intérieur de la cathédrale de Turin et son architecture Renaissance, le carnaval dans les rues de Turin, etc. C'est un vrai plaisir que de pouvoir ainsi se projeter dans cette ville à cette époque, en ayant confiance dans la qualité de la reconstitution.

Avant tout, le lecteur découvre une histoire d'amour entre une jeune fille de bonne famille que son père va marier, et un homme marié d'une obédience politique opposée à celle du père de Lucia. L'artiste la met en images de manière naturaliste, sans l'enjoliver par des dessins romantiques. Il montre une femme qui a de la personnalité et la tête sur les épaules, qui sait se servir de son intelligence, pas du tout une victime manipulée dans une société patriarcale. le lecteur ne reste pas insensible au charme de sa jeunesse, l'empathie lui faisant aussi éprouver l'ardeur de sa passion pour Enrico Spitiero, son respect filial pour son père, son plaisir à chanter, sa terreur à se retrouver ballottée par la foule du carnaval, son intelligence en effectuant des déductions sur ce que permet de voir la photographie de Secondo Pia, son désarroi causé par des impressions mystiques. La qualité de la direction d'acteurs donne de l'assurance aux personnages masculins : au baron celle de sa position et de sa fortune, à Enrico Spitiero celle de sa beauté et de ses convictions politiques, à Secondo Pia celle de sa maîtrise technique. le lecteur peut ainsi voir comme chacun est animé par les actions qu'il est en train de réaliser et par la manière dont il se comporte vis-à-vis des autres.

Ce récit impressionne également par l'évocation visuelle en creux du contexte social. Lorsque Lucia se rend dans la cuisine pour y brûler son drap, le lecteur peut se faire une idée du niveau de richesse du Baron Tomaso Pastore d'Urbino. Pendant le voyage en voiture, il voit le peuple manifester contre la monarchie, puis il voit la répression exercée par la police. Cette toile de fond n'apparaît que fugacement, presqu'incidemment, mais le lecteur y prêtera plus d'attention s'il dispose déjà d'une notion du contexte historique de cette époque dans cette région du monde. Il en va de même pour l'importance de la photographie réalisée par Secondo Pia. le lecteur peut être étonné par le fait que ce soit l'archevêque qui remette en cause l'authenticité du suaire, ou par le manque d'informations quant aux enjeux de cette photographie. Là encore, il comprend mieux ces détails s'il est déjà familier de l'histoire du Suaire de Turin : le déclin du culte des reliques à la fin du dix-neuvième siècle et le regain d'intérêt pour le suaire grâce à cette photographie.

Lors de la séquence d'ouverture, Éric Liberge juxtapose différents types d'informations sur une même page. Alors que Lucia et Enrico sont en train de faire l'amour, il apparaît l'image de la statue du cerf sur le dôme du palais, la main droite du Christ transpercée d'un clou sur la croix, des épines transperçant la chair des épaules d'un homme, un homme flagellé par deux autres. Ces juxtapositions agissent comme un rapprochement, une association d'idées dont il n'est pas précisé si elle est l'oeuvre de Lucia ou d'Enrico, ou une métaphore voulue par les auteurs. Un peu plus tard, en scrutant la photographie du linceul, Lucia fait l'expérience d'une remémoration, comme si elle se retrouvait face à Lucie en 1357 à Lirey. Encore plus tard elle fait à nouveau l'expérience d'une vision pendant l'amour, et l'image du cerf revient. Cette dernière est une image régulièrement utilisée pour évoquer la virilité masculine, par exemple dans l'excellente bande dessinée le dernier brame (2011) de Jean-Claude Servais. La flagellation et la mortification étaient déjà présentes dans le premier tome, symbolisant les tourments intérieurs de Lucie une jeune nonne déchirée entre ses voeux à venir et l'amour que lui porte son cousin Henri. Dans ce deuxième tome, Lucia est elle aussi sous le joug d'un conflit psychique : son amour physique pour un homme marié politiquement opposé à son père, et une demande en mariage avec le fils d'une famille importante. Ces 2 hommes sont également opposés sur la nature du linceul : véritable relique ou supercherie fabriquée de toute pièce. Dans le tome précédent et dans celui-ci Gérard Mordillat et Jérôme Prieur ont choisi leur camp entre les 2 possibilités, attachant la vérité au personnage à qui L Histoire donnera raison quant à l'évolution politique de la société. Lucie incarne alors l'individu soumis aux règles en vigueur, et devant réussir à en percevoir l'iniquité pour s'affranchir de ces lois, de cette structure sociale que l'histoire de l'humanité a fait apparaître comme un outil d'oppression injuste. Dans la mesure où ils y associent les croyances religieuses de l'époque, leur jugement de valeur est clair.

Avec ce deuxième tome, le lecteur prend mieux conscience de la nature du récit de cette trilogie. L'écriture de Jérôme Prieur et de Gérad Mordillat suppose que le lecteur soit déjà familier de l'histoire du suaire de Turin pour pouvoir percevoir tous les enjeux du récit. À l'instar du premier tome, cette histoire est avant tout une bande dessinée, où la majeure partie des informations est portée par la narration visuelle, Éric Liberge réalisant une reconstitution historique de très bonne facture, et mettant en scène des personnages qui s'incarnent générant une forte empathie chez le lecteur. le lecteur peut se retrouver un peu décontenancé s'il s'attendait plus à l'histoire du suaire de Turin qu'à un drame aux résonances métaphoriques.
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Lucia, fille unique du Baron Tommaso Pastore d'Urbino, est aussi la maîtresse de l'avocat Enrico Spiterio, député socialiste. le Baron est chef du parti monarchiste et fervent croyant alors que l'amant de Lucia est un athée notoire. Nous sommes à Turin, où le suaire est conservé. le Baron, grand catholique, réactionnaire et royaliste, décide de faire une photographie du suaire pour prouver qu'il est authentique. Les libres penseurs comme Enrico pensé évidemment le contraire et sont, quant à eux, préoccupés par le devenir du peuple qui est dans la misère et qui souffre de plus en plus de la répression. Les royalistes et la droite traditionnelle sont beaucoup plus préoccupées à servir l'église et la royauté, ils n'ont cure du devenir du peuple et protègent également leurs privilèges. Lucia se laisse convaincre par son bel amant et se dresse contre son père, ses idées rétrogrades et préfère prendre le risque de se cultiver aux idées libertaires d'Enrico.

Deuxième expérience avec ce fameux suaire qui a pourtant déjà fait couler beaucoup d'encre. Surtout qu'on sait maintenant que c'est une escroquerie de plus à mettre sur le compte de la noble institution qu'est l'église de Rome. L'important n'est pas la vérité mais c'est de faire croire qu'on possède LA vérité ! Les dessins sont toujours aussi chargés, avec des nuances de gris davantage plus sombre que dans le premier tome, ce qui rend encore plus difficile leur déchiffrage. Les textes, dans les bulles, manuscrits, sont très serrés, ce qui en affecte te la lecture. Les dialogues prennent souvent le pas sur l'illustration et les bulles ont tendance à «manger» les cases. le scénario est de nouveau confit. Sur fond de l'histoire du suaire, nous vivons une histoire d'amour qui est complètement indépendante de celle du maudit tissus. Les liens avec le premier tome sont ténus. On se demande pourquoi la none Lucie, qui condamnait l'escroquerie du suaire au moyen-âges l'aurait sauvé des flammes et lui aurait ainsi permis d'arriver jusqu'à nous. Bref, encore un deuxième tome qui vire en eau de boudin, comme le précédent, avec une chute abrupte et inachevée qui ne sauve pas l'ensemble de cette série. Je ne sait pas si les tueurs vont nous en pondre un troisième, peut-être dans un futur éloigné, vu le bond que nous capons fait dans l'histoire entre les deux premiers épisodes mais cette fois, garanti, j'abandonne cette bande dessinée par trop confuse.
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Lucy Bernheim est une jeune réalisatrice. Elle n'est pas encore très connue. Elle a en projet un film qui révèle la vie de Jésus tel qu'il aurait été et non celui révélé par les évangiles. Elle s'intéresse au suaire, une des escroqueries les plus célèbres de l'église (et elle sont nombreuses, ne fut-ce qu'avérer l'existence de dieu). le suaire est pour elle un mauvais souvenir. Son professeur de théologie, à l'université de Berkeley, Thomas Crowley, avait invité ses élèves à un voyage à Turin. Jeune et brillante étudiante, pour la récompenser, le professeur avait invité Lucy, un soir, seule pour découvrir le suaire. Ce qu'il fit mais il profita de cette soirée pour violer sa jeune étudiante. Cette dernière, juive, en a perdu sa foi. Son ancien professeur est un catholique extrémiste et est chef du Kûshirô Klux Klan. Il utilise le symbole du suaire pour imposer sa foi, ses dogmes et la suprématie de la race blanche. Lucy trouve en l'acteur mécréant, Antonin Arnaud, l'interprète idéal pour incarner Jésus dans son film. Elle devient la maîtresse de l'acteur et tombe enceinte de lui. Lors de la projection en avant-première de son film, le scandale éclate. Les violences se déchaînent. Les extrémistes boutent le feu au cinéma et poursuivent la jeune réalisatrice et son acteur vedette. Les autorités, complices avec l'extrême droite, laissent faire les fanatiques. Ils veulent crucifier l'acteur quand…

Pour ce troisième opus, nous sommes revenus dans le monde contemporain. Visiblement, le suaire déchaîne toujours les passions. Ceux qui y croient dur comme fer, ceux qui savent que c'est juste une fausse relique. Nous sommes dans un climat politique tendu, où les extrêmes, surtout la droite et aussi le fanatisme religieux sont en constante progressions. Jusque là, ça colle presque à la réalité. La jeune réalisatrice et son acteur fétiche ont une vison bien à eux de la religion. Ils veulent montrer au monde que si Jésus a existé, c'était un homme ordinaire, une espèce de gourou qui profitait de sa popularité pour imposer son pouvoir et mieux profiter de la vie. Du fils de dieu avéré par les uns, Julie le montre cruel, égoïste et fat. Comme pour les tomes précédents, les dessins ont une tendance à être sombres et surchargés. J'ai du mal avec ce graphisme, je préfère franchement, surtout quand la bande dessinée est en noir et blanc, une ligne plus claire et plus épurée. L’œil s'égare dans des images sans se retrouver et cela en complique la lecture et l'appréciation de la qualité des dessins. Le scénario, comme pour les tomes précédents, est embrouillé, prend des chemins de traverses inutiles, égare le lecture, l'embrouille jusqu'à la fin de la bande dessinée qui ne nous mène nulle part et sans vraie conclusion. Le sujet mériterait pourtant d'être développé et argumenté d‘avantage. Les auteurs nous offrent-ils une vraie critique des dogmes et de la religion, des hommes qui veulent nous l'imposer ? De même par rapport à l'extrême droite. Nous sommes en présence d'une sorte de soupe dans laquelle on aurait mélangé tant de légumes que tous auraient perdu leur saveur et leur identité. Je me dit depuis le premier tome de la série que j'aurais du laisser tomber. A moins que les auteurs veulent nous projeter dans le futur, je pense que cette fois, c'est le dernier opus (pas dei :-) puisque nous sommes en deux mille dix-neuf. Mais si ce n'était pas le cas, pour moi, ce sera bien le dernier épisode. Déçu trois fois, c'est déjà beaucoup. Lu en format KINDLE avec une très bonne numérisation.
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Pour ce deuxième tome, le suaire est de nouveau le contexte de l'histoire. Nous sommes à Turin en 1898 et le linge saint va être pour la première photographié et étudié.
Le suaire est surtout un prétexte pour nous parler de l'histoire d'amour entre Lucia et Enrico. La jeune fille de bonne famille est tiraillée entre la version de son amant, pragmatique, qui pense que le suaire est une fausse relique, et celle de son père baron catholique convaincu de détenir LA vérité de la sainteté du suaire.
J'ai trouvé l'histoire plus superficielle malgré que les discussions scientifiques et les différences de points de vue autour du suaire sont intéressantes. La fin est assez brutale, elle manque de transition tout autant de conclusion.
La encore certains éléments m'ont chiffonnés. Tout d'abord le parallélisme avec le premier tome. L'utilisation des mêmes personnages toujours avec Lucie/Lucia partagée entre Thomas/Tomaso figure paternelle, spirituelle dans le tome 1 et filiale dans le tome 2, et Henri/Enrico amour interdit. Je comprends pas trop ce que les auteurs veulent nous faire passer en réutilisant à l'identique les personnages. Tout comme j'ai trouvé bizarre les espèces de vision de Lucie/Lucia sur le passé/futur...

Les dessins en gamme de gris sont toujours très beaux.
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Lucy est une jeune américaine qui souhaite faire éclater au grand jour sa vision de Jésus. Et celle-ci est très éloignée de ce que prône les évangiles, ce qui ne va pas plaire à tous.

Au départ cela commence plutôt bien. On nous présente Lucy. C'est une jeune réalisatrice américaine qui a perdu la foi et on nous explique son combat pour démystifier Jésus.
Mais par la suite pas mal d'éléments m'ont laissé sur le carreau. Tout d'abord Henry qu'on a du mal à cerner. Il semble toujours au bord de la folie, au point de se revivre en ce nazaréen bien loin des messages de l'évangile. On ne comprend pas ce qu'il cherche.
Et ensuite l'histoire prend une tournure confuse quand le Ku Klux Klan intervient, brule tout et que Thomas, leur chef spirituel, se lance dans de la propagande. S'enchaine des scènes de combat et de violence entre le KKK et un groupe sortit d'on ne sait où on ne sait pourquoi.
Le dessin en camaïeu de gris de Liberge est par contre toujours un régal.
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critiques presse (1)
Sceneario
04 mars 2019
Le talent de Liberge sert à merveille le scénario de Mordillat et Prieur. Les pages sont magnifiques, avec ces utilisations du noir, du blanc et du gris, le tout apportant de la lumière et une certaine ambiance à l'histoire. Certaines cases sont vraiment sublimes. C'est tout simplement, du grand art.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il y aurait donc un dieu tout puissant incapable d'exécuter ce qu'on lui demande ? Un créateur souverainement bon mais qui ne fait que des mécontents ? Il n'y a rien dans le ciel, rien d'autre que la nature. Le bien, le mal, le paradis, l'enfer ou le jugement dernier ne sont que des fables inventées par quelques hommes pour asservir leurs semblables, ou conjurer leur peur d'un monde qui les dépasse. La nature, elle, n'obéit à aucune morale, aucune vertu. Elle ne connaît aucune entrave, nous donne tout ce qu'on lui demande. En échange de quoi, notre devoir est de perpétuer son œuvre immuable.
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Qu'il y ait eu un pauvre galiléen révolté contre l'occupation romaine, je veux bien l'admettre. Mais de là à nous faire croire que ce pauvre diable était le fils de Dieu… Voire Dieu lui-même !
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La concentration entre les mains de quelques-uns dans l'industrie et le commerce, le partage d'un petit nombre d'hommes opulents et ploutocrates impose un joug presque servile à l'infinie multitude des prolétaires. - Léon XIII
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La photographie a peut-être l'éternité devant elle, mais moi j'ai une faim de loup.
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Chantez plus haut ! Plus fort ! Il faut que ça vienne du ventre, que ça remonte jusqu'à la glotte.
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