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sur 2102 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si avec un peu d'amour, juste un peu d'amour, un enfant grandissait en paix.
Si avec la résilience sur les chemins en déroute, la vie se montrait un peu clémente.
Si l'intelligence se mariait aux sentiments, y aurait-il une toute petite place pour les enfants malheureux.
Si la chance se montrait généreuse, les étoiles protégeraient.
Si l'espoir existait, cela se saurait.

Avec des si, on referait un autre monde. Avec des si, la nuit ne s'abattrait pas sur les noces barbares comme une plainte craintive et saignante.

Ludo, tu es arrivé le jour où les loups ont dévoré ta mère, tu as crié ta première larme quand ta mère vomissait la sienne. Tu n'as rien demandé à personne et elle t'en veut ta mère Nicole. Adolescente, jeune, naïve, elle croyait du haut de ses quinze ans à l'amour dure toujours, à l'amour c'est beau comme une fleur au printemps. Mais Will, son petit ami, il voyait l'amour dans un bain de sang. Une première fois, cela ne s'oublie pas. Et tu ne l'oublieras jamais ta première fois Nicole. Déchirée, violée, bafouée, dans ta robe décousue, tu portes en toi le fruit de la honte et de l'horreur. Non Ludo, tu n'y peux rien. On ne peut simplement pas donner de l'amour faute d'un marécage de haine. T'es né dans la merde et pas dans l'amour Ludo. Tu seras toujours seul parce que tu fais honte à ta mère, honte à tes grands parents. Tu dormiras dans le grenier, tu ne recevras qu'insultes et reproches. T'existes, c'est beaucoup trop. Tu es le miroir de l'horreur. Même si t'es qu'un gosse, un enfant du bon dieu. T'aurais pas dû naître.
Maintenant que tu es là, tu cherches l'amour de ta mère qui jamais ne vient. Tu grandis comme un dingo à qui on n'a rien appris, rien donné. Ta mère ne te supporte plus, elle te voit pas, elle voit que les loups affamés, que la folie des noces barbares. Tu vas être placé à l'institut Saint Paul. Faut t'éloigner, faut t'éviter, faut t'oublier. Toi tu n'oublies rien. Tu écris à ta mère qu'elle vienne te voir mais tu es toujours tout seul. Un pauvre vagabond abandonné. Pourtant tu n'es pas méchant, ni simplet, t'as juste jamais été aimé.

Pas de pathos. Pas de larmoiement. Juste une histoire triste à mourir. Aucune lumière ne perce derrière les barreaux. Une mère et un fils emprisonnés dans leur souffrance. Ils n'avaient rien demandé à personne. La vie s'est chargée d'eux. Barbares sont les noces, noires comme une nuit sans étoile. Les chiens errants lèchent la rosée, il n'y a plus aucun espoir. Tu crois que plus bas que terre tu finis par remonter, mais non, le jour il ne veut pas voir. le jour il peint tout en noir pour pleurer en secret.

Barbares.
Les noces.

Traumatiques.
Irréversibles.
Inexorables.
Interminables.

Brillant, c'est les noces barbares.
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Il était une fois un gentil petit garçon , Ludovic , choyé par des grands-parents aimants et une maman surprotectrice qui le couvait de son amour journalier . Bon , visiblement , ce scénario ininteressant et convenu à la miévrerie sirupeuse n'a pas tapé dans l'oeil de Queffélec qui a décidé d'en conter son exact opposé . Une couverture rose , pastichant de façon éhontée la délicieuse collection Harlequin , gage d'amour forcément contrarié mais au final toujours vainqueur . Huuum , prometteur tout ça ! Amour contrarié , le doux euphémisme que voilà ...
Ludovic , victime expiatoire d'une jeune mere démissionnaire et aussi encline aux marques d'affection que le Trésor Public à vous restituer de l'argent , connaitra une vie météorique au cours de laquelle il découvrira un panel de sentiments divers et variés tels que tristesse , désillusion , peur , colere...mais jamais au grand jamais il ne touchera du doigt ce sentiment maternel bien légitime que l'on nomme amour !

Ludo est le fruit d'un viol ! Fruit pourri dès sa naissance . Cicatrice que l'on cache au grenier , tache indélébile sur l'arbre généalogique des Blanchard , batard emmuré dans un silence familial se voulant punitif . Sept longues années à ruminer , seul , à espérer et quémander le moindre signe d'affection de la part de Nicole , sa maman qu'il aime malgré tout...A entendre , par une lucarne , le bruit de la mer qu'il n'a jamais vu mais qu'il apprécie terriblement .
Pas facile de se construire...Puis vient le temps de l'espoir symbolisé par Micho , un brave mécanicien veuf assorti de son fils , Tatav , publicité vivante des méfaits du Mc Do et peu partageur quand à l'amour paternel . Tatav est un passionné malgré tout ! Il vit pour deux choses : emmerder le monde et s'emmerder tout seul en pratiquant un petit loisir assez peu représenté dans le milieu associatif : la scatophilie . Une mere desormais esclavagiste , un demi-frere jaloux et merdique , un beau-pere aimant mais ayant bien du mal à s'affirmer face à sa nouvelle compagne : rien de nouveau sous le soleil . Ludovic subit encore et encore . Ses rares éclaircies , il les doit à Nanette , la cousine qui voit en lui ce qu'il est , à savoir un petit garçon en mal d'affection qu'elle s'efforcera de lui apporter avant de personnifier l'adage : ce sont toujours les meilleurs qui...Quand ça veut pas...

Nicole ne supporte plus son fils . Désormais prégnante , c'est là l'occasion de s'en débarasser en l'expédiant illico presto dans une pension assez particuliere : le Centre Saint-Paul ,établissement mixte dévoué aux simples d'esprit . Car si Ludo n'est pas attardé , il en présente tous les symptomes . Son phrasé est parfois incohérent et souvent aléatoire , ses réactions atypiques mais comment en etre autrement apres un tel parcours ? Mademoiselle Rakoff , vieille fille acariatre , regne en maitre sur ce petit monde et prendra tres rapidement en grippe le dernier arrivant . Les pensionnaires sont éclectiques . Cela va de l'autiste au délirant en passant par l'halluciné . Un monde hétéroclite favorisant peu l'épanouissement personnel . Olidon , nain trigant et posteur , verra d'un tres mauvais oeil sa cote de popularité chuter au profit d'un Ludo n'ayant rien fait pour . Bref , les jours passent et se ressemblent , le confortant dans sa solitude innée , ses parents trouvant toujours un pretexte pour échapper à la visite dominicale . Quand ça veut pas...

Et le pire reste à venir . Ce bouquin est une ode à la désillusion filiale . Un chant puissant clamant haut et fort les couleurs de la solitude et du ressentiment . Porté par une écriture magistrale , ce récit vous colle un bourdon terrible . Ce petit bonhomme , condamné des la naissance , cristallisant la faute supreme sans en etre en rien responsable , est desormais voué à une vie de ténebres , à une quete sentimentale que l'on sait vaine mais en laquelle il s'evertuera à croire jusqu'au bout , son reve ultime etant de se retrouver enlacé dans les bras de sa mere , désormais baigné d'un amour maternel qui toujours lui fit défaut .

L'on peut accoler pléthore de rimes aux Noces Barbares : carambar , canard , Giscard , j'en passe et des moins bons . Il en est un que l'on doit taire impérativement : espoir .
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Ludovic a les même grands yeux verts que son père. Mais son père n'est pas un papa, c'est un violeur. Un soldat américain qui a abusé d'une jeune fille de treize ans avant de retourner dans son pays, auprès de sa femme.
Alors la mère et les grands-parents boulangers de Ludovic ne supportent pas les grands yeux verts du petit garçon, ça leur rappelle le drame. L'enfant vit reclus au grenier, attifé de vêtements féminins, mal nourri :
« Nicole avait refusé son lait ; le boulanger refusait son pain. »
De loin en loin, Ludovic reçoit la visite d'une cousine, Nanette, une chouette fille qui essaie de lui apprendre à lire, à écrire. Pourquoi n'irait-il pas vivre chez elle ? Elle ne demande pas mieux. Mais non, il ne le mérite pas...

Terrible roman, sombre, suffoquant, qui nous laisse peu de répit. De rares rayons de soleil avec la tendresse de Nanette, l'affection de Micho, qui réchauffent brièvement le coeur glacé du lecteur, mais pas celui de l'enfant, qui souffre trop, depuis trop longtemps, d'un cruel manque affectif. C'est la reconnaissance de sa mère qu'il attend, il n'y a que cela qui puisse le rendre réceptif à l'amour des autres. Alors le lecteur garde la gorge nouée parce que Ludovic est attachant, bouleversant, mais que visiblement personne ne peut rien pour lui. La seule qui pourrait - sa jeune mère - ne le peut pas, revivant à l'infini à la vue de cet enfant le traumatisme d'un viol collectif, pas aidée par des parents bornés qui ont honte et la traitent de catin.

J'ai dévoré ce livre, au programme de 3e de ma fille. Je l'avais lu à sa sortie en 1985, je me souvenais seulement de l'abandon maternel consécutif à un viol et de la douleur d'un enfant. J'ai redécouvert une excellente plume, très classique, qui pourrait être celle d'un auteur du XIXe, et tous les changements dans la vie de Ludovic que j'avais oubliés. Ce roman est l'un des plus poignants que j'aie lus à ce jour, il me semble, à cause de la douleur morale du petit et du sentiment de révolte et d'impuissance qui étreint le lecteur.

On peut y voir un plaidoyer en faveur de l'avortement, de l'adoption. Mais surtout de la parole entre adolescents et adultes - les dégâts auraient été moindres si les parents de la gamine violée n'avaient pas réagi ainsi.
C'est une bonne idée de faire lire ce roman à des collégiens dès 13-14 ans, si souvent persuadés d'être mal aimés, d'avoir des parents tortionnaires, d'être enfermés... Suis mon regard, ô jeune fille qui ressors de cette lecture impressionnée et conquise.

Le roman a été adapté en film, cela me bouleverse d'imaginer qu'on ait pu faire endosser ce rôle à un enfant.
• Merci à Latina qui me précise que "c'est surtout sur le Ludovic jeune homme (Thierry Frémont) que le réalisateur a insisté, et sur la mère (Marianne Basler)".
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Terrible et sombre histoire qui nous confronte à des personnages dévastés, Nicole, violée à 13 ans par des soldats américains, Ludo, l'enfant détesté, maltraité, désespérément avide de l'amour d'une mère qui voit en lui l'horreur, la violence d'une nuit cauchemardesque dont elle ne parvient pas à se relever.

Je n'ai pas tout de suite accroché au style qui m'a semblé un peu mou pour les thèmes abordés. Mais le rapport que Queffélec crée entre le lecteur et le personnage de Ludo est intéressant, il y a quelque chose de fort et de poignant dans cette proximité, on éprouve le désir de pouvoir l'aider, ce gamin dont l'existence est insupportablement pourrie, et on se retrouve avec le sentiment de notre impuissance de lecteur voué à regarder sans pouvoir intervenir.
J'ai aimé surtout la dernière partie où Ludo trouve refuge dans une épave échouée sur la plage, attaquée par la rouille, ravagée comme lui.
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Je n'avais jamais lu aucun roman de Yann Queffelec. Un a priori me faisait imaginer que je risquais de m'ennuyer ou de ne rien comprendre.
L'item "Auteur fils d'auteurs" du challenge Multi défis m'a donc permi de faire cette découverte.
Et quel découverte !!
J'ai commencé ce livre sans aucune idée de ce qu'il racontait. Un viol avant la fin du premier chapitre, ne laissait rien présager de joyeux pour la suite. Et en effet....
Je suis entrée en empathie complète avec le personnage principal. J'ai suivi sa courte vie, en espérant avec lui un mot ou un geste d'affection de sa mère. A chaque étape, j'ai imaginé que ça allait s'arranger.
Et le dénouement m'a dans un premier temps étonnée, surprise : je n'attendais pas ça. Mais finalement, il me semble évident que c'était le seul qui soit acceptable et possible pour tous les personnages.

J'ai un peu de mal a dire ce qui m'a plu dans ces pages si sombres.
Mais il est évident que je ne sors pas indemne de cette lecture.
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Que j'ai trouvé difficile de lire ce livre !!! Mais j'ai tenu bon, et j'en suis très contente ! Certes, certains passages étaient très durs. Difficile pour moi de lire le viol, le traitement atroce que fais subir Nicole et ses parents au jeune Ludovic, la mise à l'écart, la violence psychologique, le détachement, le rejet… Malgré tout, je dois rendre à Queffélec la beauté de son écriture, sa simplicité, sa force des images et l'attachement qu'il crée chez le lecteur pour son personnage principal. J'ai eu si souvent envie d'offrir un peu de soleil à Ludovic, de le prendre dans mes bras et lui faire comprendre que l'amour, inconditionnel, peut exister dans ce monde. Je sais que certaines personnes ont pris leur temps pour lire ce livre, mais moi, je l'ai lu rapidement, pour en finir, pour le reposer et respirer. Mais je sais d'emblée que c'est un livre qui m'habitera longtemps. Un roman qui ne laissera personne indifférent, ça c'est certain !
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Un roman qui ne peut laisser personne indifférent, c'est le moins que l'on puisse dire...
Nicole a treize ans et vit avec ses parents boulangers dans un petit village du Bordelais. En cette période d'après-guerre, des soldats américains sont toujours en poste dans les casernes situées non loin du village et la jeune Nicole, dans les prémices de son adolescence, tombe amoureuse du beau Will. Quand ce dernier lui fixe un rendez-vous galant, Nicole s'y rend bien sûr, elle l'aime tellement son beau soldat ! Mais la rencontre amoureuse vire au cauchemar, effroyable et atroce. Victime d'un viol collectif, la toute jeune fille donne naissance à Ludovic, fruit de ces noces barbares. Fille perdue, enfant perdu… Né sans l'amour maternel, rejeté par ses grands-parents, Ludo sera enfermé et livré à lui-même dans un grenier jusqu'à ses sept ans. le mariage de sa mère avec le brave Micho, un garagiste généreux prêt à assumer la paternité de ce petit garçon laissé à l'abandon, semble augurer de meilleurs jours. Mais rien n'est si simple.

Ce roman ne laisse aucune place à l'espoir. Ludo, petit garçon en quête d'amour, rejeté de tous, représente un traumatisme indélébile pour sa jeune mère. Comment oublier l'horreur lorsque Nicole croise le regard de son fils ? Pourtant Ludo est innocent évidemment. Innocent de ce drame, innocent de sa propre existence. On comprend la mère mais on plaint également l'enfant..
Ludo, déjà limité intellectuellement puis poussé vers la folie par ces négligences et ce désamour, ne trouve réconfort qu'auprès de l'océan. La mer, comme un symbole de sa propre mère, le calme et le rassure.

Une histoire déchirante, très belle mais extrêmement dure, dont on ressort vidé.
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Ce roman me laisse songeuse...
L'impression laissée par la troisième et dernière partie du livre est forte et riche en émotions, on ne peut qu'être ému à la lecture de ce destin tragique qu'est celui du petit Ludo, enfant fruit d'un viol et mal aimé.
C'est un texte intelligent qui évoque de vraies problématiques, sur l'importance de l'amour filial et de l'affection, et sur leur rôle dans la genèse de la personnalité.
C'est un très beau livre qui mérite les éloges qui lui ont été faits depuis sa parution en 1985.
Je ne mets cependant pas une meilleure note car j'ai longtemps peiné lors de ma lecture, j'ai eu de grandes difficultés à m'attacher aux personnages et à me sentir véritablement concernée par l'histoire.
En effet le rythme est assez lent et bien que la langue soit belle il aura fallu atteindre le dernier tiers pour m'embarquer.
Cependant je ne regrette pas ma lecture rien que pour la dernière partie, et pour l'épilogue, à la fois beau et tragique...
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Mais quelle tristesse ce livre ! Quelle tristesse.

Après avoir découvert deux livres de Henri Queffélec, dont une grande partie de son oeuvre se situe dans sa région natale, le Finistère, j'ai eu hâte de découvrir le fils Queffélec et ses "Les noces barbares", prix Goncourt 1985.
Je n'ai malheureusement pas goûté à sa plume, tant l'histoire m'a happée pour ne plus me lâcher.

Ludovic, fruit d'un viol, n'est pas seulement rejeté. Il est haï par sa jeune mère et ses grands-parents soucieux de préserver leur respectabilité dans le village. Respectabilité. Quel mot présomptueux quand ces personnes, lorsqu'elles ouvrent la bouche pour parler de Ludovic, ne font que cracher leur fiel et vomissent leur haine.
Quelques rares personnages apportent un peu d'espoir dans la vie du jeune garçon (et chez le lecteur).
Je pourrais approfondir mais je suis sûre que d'autres l'ont fait beaucoup mieux que je ne pourrai et que je vais maintenant découvrir.

En somme, contente de l'avoir lu et contente de l'avoir terminé.


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Le récit commence avec l'histoire de Nicole, alors âgée de 13 ans, et tombée amoureuse d'un soldat américain sur le point de repartir au pays. Il l'invite dans sa base la veille de son départ, avec des promesses de retour et de mariage plein la bouche. Mais une fois dans sa chambre, le soldat et ses deux compagnons de chambrée violent la jeune fille à tour de rôle.

Neuf mois plus tard, Ludo arrive dans la famille, haï par tout le monde : pour sa mère, il est le rappel constant du cauchemar qui lui est arrivé. Pour ses grands-parents, la fin de la bonne réputation de la famille, la preuve que leur "fille honnête pour laquelle ils ont tout sacrifié" s'est comportée comme une "catin". Pour ne pas devoir supporter sa vue, on l'enferme dans le grenier. Seule sa tante lui témoigne un peu d'affection et vient le voir de temps en temps.

Son sort semble s'améliorer quand Micho décide d'épouser Nicole. Mais Ludo recherche en vain l'identité de son père, et l'amour de sa mère, qu'il tente de conquérir par tous les moyens : sang versé dans son café pour devenir frères de sang, vol d'argent pour lui offrir un beau présent, ... Si son beau-père a pris sa défense dans les premiers temps, il capitule finalement devant l'insistance de son épouse, qui tient à tout prix à éloigner Ludo de la maison. Il finira par être envoyé dans un institut pour "simples d'esprit" où il s'attire les foudres de la directrice et de certains pensionnaires pour n'être pas assez docile. Il finira par s'enfuir pour vivre seul, dans une épave abandonnée.

Le roman est dur et triste : l'histoire d'un garçon rejeté de toute part et qui ne demande finalement qu'un peu d'affection.
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