Il baratto

À 47 ans Ghita dresse le bilan de sa vie qui est plus que à l'actif: un diplôme en médecine, la chaise de professeur de psychiatrie et la collaboration avec le chef de la clinique psychiatrique, le mariage avec un homme d'affaires et ses deux fils «trop beaux pour être mâle», tout semblerait démontrer sa réalisation en tant que personne, mais à la hauteur de la réussite va commencer un processus d'auto-analyse qui la conduira à faire face à ses conflits latents. L'amitié avec son directeur que semblerait être quelque chose en plus, la relation avec la mère, apparemment dépourvue d'authenticité et de la compréhension mutuelle et un amour de la jeunesse réprimée par l'aspiration à la carrière qui va émerger de son passé va provoquer sa forme d'anorexie mentale qui elle dépassera par l'auto-analyse.
Ghita plonge dans les profondeurs de son âme à se perdre dans l'imagination de ce qui aurait été s'elle avait suivi d'autres choix pour élaborer la réalité de sa propre vie comme un choix d'amour.
Le sujet du livre est bien et le mal, la lecture peut être apprécié à plusieurs niveaux: celui de la femme professionnelle, de la femme amant et de la femme épouse et et celle exquisement féminine du Faust de Goethe (declinée au féminin).
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