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Sanglornis Prima tome 2 sur 4
EAN : 9782910899493
280 pages
Nestiveqnen Editions (01/03/2002)
3.6/5   5 notes
Résumé :
Après l’extension des Sanglornis - une nouvelle espèce de carnassiers particulièrement hostiles - les hommes ont dû s’adapter pour survivre. Regroupés dans des villages ou des fermes fortifiées pour échapper aux attaques incessantes des Sanglornis, la vie s’organise tant bien que mal en autarcie.
Mais lorsque Marc Soters, apprenti sorcier à ses heures, parvient à créer dans son laboratoire de fortune une nouvelle espèce de cheval plus endurant et surtout plus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans Les Chasseurs, on assistait à la prolifération des Sanglornis, et au début d'effondrement de la société. Ici, l'action démarre quelques 200 ans plus tard : on change donc de lieu, et de personnages. On découvre l'élevage Soters, véritable ferme fortifiée : Marc, le père, a des velléités scientifiques, et se met en tête de faire de la manipulation génétique à son tour. Croisant chevaux et chameaux, il crée une nouvelle race d'équidés : les chemaux. Rapides, grands, agressifs, ils devraient avantageusement remplacer les montures traditionnelles, et permettre de faire face aux dangereux prédateurs.

Ce tome amorce doucement le passage de la science-fiction à la fantasy, et on perd la dimension horrifique du premier tome. L'auteur poursuit sa déconstruction progressive, déjà visible : l'électricité existe toujours, mais le matériel et les techniques scientifiques, par exemple, se sont un peu perdus. On sent également cette déconstruction dans le langage, qui commence à être marqué par l'emploi généralisé de structures familières.

Les personnages souffrent du même défaut que ceux du tome 1 : globalement stéréotypés, on a du mal à s'attacher à toutes les histoires, tant les clichés sont nombreux. Entre le fils de l'éleveur (naturellement humble et doué, et parfait par-dessus le marché), la jeune femme au passé traumatisant grande gueule et revêche (forcément victime d'une agression expliquant son épouvantable caractère), et la fille coincée car croyante (et forcément peu encline au développement d'une nouvelle race), on peut dire que le panel de clichés est suffisant. Là où c'est un peu dommage, c'est qu'on tombe systématiquement dans la surenchère : on aurait pu comprendre les caractères des personnages, mais quel besoin y avait-il de les charger autant ? Les figures sont toutes plus stéréotypiques que les autres ; c'est agaçant, et les messages sous-jacents passent nettement moins bien.

De plus, le récit est très bavard : rien n'est laissé à la sagacité du lecteur, tout est pointé du doigt. Cela manque un peu de fluidité, du coup. Alors que le tome 1 se lisait sans aucune difficulté tant le récit était fluide, ce second tome s'avère un peu plus poussif et pénible à lire : truffé de dialogues, il est trop descriptif.

Cela étant, Sanglornis Prima reste une série originale et intéressante à lire : le concept fait froid dans le dos, et le projet général est digne d'intérêt. Malgré les petits bémols liés au style ou aux stéréotypes glissés entre les pages, l'univers et la trame retiennent l'attention. À voir si le tome 3 redresse la barre !
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Depuis l'écroulement de la civilisation moderne, le style d'habitation avait complètement changé. Disparues les fermes isolées, les maisons de vacances situées dans des coins de paradis. Elles avaient été pratiquement toutes visitées par les sanglornis et les habitants avaient dû prendre la fuite ou s'étaient purement et simplement fait dévorer.
Tout le monde s'était regroupé dans les petites villes et les hameaux. Les grandes villes ne pouvaient pas être protégées, il y avait trop d'entrées possibles. En revanche, les petites agglomérations avaient pu utiliser les fortifications anciennes, bâtir des remparts, creuser des fossés, tout ce qui pouvait permettre le passage des bêtes. Au-dehors, c'était la zone féroce, barbare, primitive ; le domaine des fauves de toutes sortes et de tous poils.
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- Mais, ils sont horribles ! s'exclama le fils Soters.
Des pattes interminables, une trop longue tête aux yeux d'un vert phosphorescent qui luisait dans les boxes peu éclairés, une queue sans poils battant une cadence arythmique, ils n'étaient pas beaux à voir, ces fruits de plusieurs années de travail. Soters père ne parut pas vexé par la remarque de son fils.
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Quand les animaux eurent un an, il devint évident qu'ils seraient plus grands que des chevaux adultes, même les femelles, qui étaient au nombre de trois. Soters les avait baptisés : chemaux.
- Chevaux plus chameaux, ça fait chemaux, avait-il annoncé fièrement à son fils.
- Ouais, ça fait chemoche. Cheval moche...
- Crétin.
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