Le sujet était aguicheur et la page 4 de l'auteur lui-même plutôt accrocheuse. Hélas, l'intérieur ne fut pas à la hauteur de son emballage !
Dans cet essai romancé,
Pascal Quignard nous parle de nouveau de
Marin Marais, de la viole et de cette recherche du son pur et parfait.
Malheureusement, à trop vouloir rendre musicale sa prose, l'auteur semble s'être perdu à s'écouter écrire. L'ensemble donne une suite d'aphorismes barbants, d'envolées poussives et d'une narration hachée, où
le lecteur a du mal à suivre une ligne générale.
Bref, une lecture rébarbative où l'on peine à trouver ce que l'on est venu chercher.
Dommage.