Je lisais précédemment Stasiuk, il est donc difficile pour le livre qui suit une telle lecture de demeurer à un même niveau de qualité.
Et ce livre de
Quignard est ma plus grosse déception depuis que je connais cet auteur.
Beaucoup de mots pour peu d'idées, des notes amoncelées ca et là sur la musique et notamment sur la viole par le biais d'un portrait de Marais.
Le conte asiatique qui conclut ce livre n'est pas beaucoup plus passionnant, j'avais hâte que cela se finisse alors que le livre est court.
Quignard est capable de fulgurances néanmoins comme celle-ci :
"La nature produit du vivant insignifiant. L'art produit des êtres morts signifiants."
Mais le plaisir est de courte durée. Lecture un peu creuse, dommage.