Les épreuves d'Arès, tome 1 : Le dieu guerrier

Il semble que la mythologie grecque et son majestueux panthéon aient le vent en poupe depuis quelques temps, tant de nombreuses réécritures voient le jour actuellement. Après mes découverte des mythes dédiés à Hades et Perséphone ainsi qu'à d'autres, j'étais plus qu'impatient et ravi de faire la rencontre du dieu de la guerre que je ne connaissais nullement. Bien que celle-ci m'a totalement diverti, je n'ai pas été autant comblé sur le plan légendaire tant la plume d'Eliza Raine se veut bien peu ambitieuse et appétissante.

En effet et bien que d'une extrême simplicité, j'ai trouvé son style parfois assez maladroit et quelque peu brouillon. Cette dernière ne cherche pas à travailler son style et celui-ci ne parvient pas à se démarquer de ce que j'ai déjà pu découvrir dans le genre. Certes, la mythologie est bien présenté et respectée mais manque parfois cruellement d'investissement et de développement. L'auteure ne pénètre que très rarement en profondeur et seuls les derniers chapitres sauvent la donne. Néanmoins et n'ayant aucune notion de ce mythe et ce pan de cette épopée, j'ai été ravi de faire la rencontre de la divinité Arès ainsi que de bien d'autres figures mystiques comme son amante Aphrodite, de quelques titans et tant d'autres créatures légendaires. J'ai aussi eu l'occasion de recroiser Hadès et sa dulcinée Perséphone dont le rôle semble important malgré leur courte apparition. Pour autant et malgré cet alléchant et délicieux casting, je suis parvenu à être pleinement happé par ma lecture que sur le tard et le final, que j'attendais renversant, s'est révélé bien trop abrupte et assez rapide. Finalement, je ne suis pas certain que de diviser son récit en une trilogie soit particulièrement judicieux tant la courte durée des tomes parasitent le rythme saccadé et accéléré de cette dernière. Ainsi et pour le moment, les événements sont dépeints avec rythme, certes, mais sans offrir quelques enjeux par la suite excepté découvrir qui se cache derrière Bella, cette intrépide et exaspérante héroïne.

Qu'il m'a été difficile d'apprécier cette fougueuse et grossière demoiselle. Bien qu'il s'agisse d'un trait de son caractère semble-t-il divin mais pour le moment encore méconnu, je n'ai pas compris l'intérêt de lui faire cracher autant de grossièretés et de telles crudités à chacune de ses prises de parole. Une fois ou deux cela aurait pu être saisissant mais le choix opéré par Eliza Raine m'a paru des plus cliché et stéréotypé et dessert totalement son héroïne. La violence qui anime cette dernière et qui est sensée se rapprocher de la divinité Enyo et la rattacher à son art de la guerre aurait pu être utilisé d'une manière et bien plus avantageuse et moins douteuse que celle opérée par l'auteure, faisant de Bella un personnage souvent puéril et irréfléchi. En revanche et bien qu'assez sombre et immoral, je dois bien admettre avoir apprécié le caractère d'Arès, le guerrier dont les pouvoirs ont été volé par Zeus, son père. S'il veut parvenir à renverser cette situation et retrouver les bras de son amante Aphrodite qui le rejette depuis sa transformation, ce dernier devra faire équipe et collaborer avec notre jeune mortelle afin de retrouver la trace d'un démon qui sévit actuellement. Sans pour autant parler d'alchimie tant ce duo s'exècre, j'ai fortement apprécié le lien qui les unit et avec lequel ils devront composé s'ils veulent tous deux réussir et parvenir à leurs différentes fins. Ainsi, c'est dans les dons de Bella que ce dernier devra puiser ses pouvoirs afin de retrouver sa force et, à l'inverse, celle-ci devra triompher des épreuves afin de sauver son seul ami et dont l'attirance envers son équiper semble s'épanouir au fil des chapitres et ce, malgré les apparences. Ensemble et à l'aide de Zeeva, le chat et espèce de familier de cette dernière, nos deux amis/ennemis devront surmonter bien des épreuves dont la violence et les dangers m'ont totalement séduit.

C'est pourquoi et malgré un style parfois quelque peu maladroit et souffrant d'un manque de profondeur, je reste curieux quant à la suite de cette réécriture mythologique qui m'a fortement diverti. Cette dernière se veut rythmée et parfois précipitée mais se déguste avec légèreté et efficacité. Néanmoins, j'espère une quelconque maturation quant à Bella qui s'est dévoilée bien plus exaspérante que séduisante dans ce premier volet à l'ambiance éloquente lors des passages dédiées à la violence et aux combats.
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C'est le premier tome d'une trilogie où le maître-mot est castagne.
Pas De demoiselle éplorée ici. Bella est une dure de dure qui gère très mal sa colère et sa violence, elle a même purgé une peine de prison pour ça.
On comprend bien que l'objectif est probablement de mettre en place une romance avec Arès mais dans ce volume j'ai trouvé que les sentiments de haine réciproque entre les personnages étaient plutôt crédibles.
Un livre fantasy plein de bruit et de fureur.

J'avais bien aimé la trilogie " Les épreuves d'Hades" donc je me suis lancée sur cette nouvelle trilogie autour du Dieu de la guerre Arès.

Comme pour Hadès, j'ai passé un bon moment de lecture, d'ailleurs je suis contente que l'on soit exactement dans le même univers et que l'on retrouve Hadès et Persephone 😀

Ce que j'aime dans ce premier tome c'est que notre humaine qui va devoir aller à Olympe est brute de décoffrage et ne se laisse pas faire, ce qui donne lieu à de belles joutes verbales.

Nous sommes donc dans un univers Olympien avec ses épreuves concernant Arès et Bella et c'est plutôt sportif 😀

Quand à la romance, elle est beaucoup plus lente que celle entre Hadès et Persephone, je préfère, je trouve que c'est plus logique.

Maintenant hâte de lire la suite.....

🍓Tout droit sorti de ma Book Jar, Les épreuves d'Arès font suite à la trilogie Les épreuves d'Hadès écrites par Eliza Raine. Mythologie, romance, action, tous les ingrédients sont présents afin de nous faire passer un bon moment.

🍓Toutefois, j'avais un peu peur que l'autrice ne se contente de reprendre la trame de sa première série et ne l'applique au Dieu de la Guerre. Doutes très rapidement envolés puisque Bella n'a rien d'une Perséphone et qu'elle renferme quelque chose d'absolument extraordinaire. de ce fait, j'ai beaucoup aimé l'observer s'acclimater à l'Olympe tout en se rendant compte de qui elle était vraiment.

🍓De par sa nature, la voilà indispensable à Arès qui ne le prend pas bien du tout. Ce type est absolument détestable par son comportement et par l'obsession qu'il développe, bien qu'elle soit compréhensible. Néanmoins, il semble s'améliorer au fil des pages et j'ose espérer qu'il continuera dans le prochain opus.

🍓Entre eux c'est sans aucun doute un rapport de puissance, une colère sourde qui gronde, des tambours de guerre qui leur explosent les tympans. Il y a cependant, les prémices de quelque chose de plus profond, plus passionné, plus sensuel. Une certaine attirance se développe de combat en combat qui n'est pas désagréable loin de là. On dit que l'union fait la force, mais lorsque celle-ci est imposée, difficile de l'oublier.

🍓Après des débuts bien compliqués pour nos héros, j'ai apprécié qu'un certain équilibre se trouve. Il reste bon nombre de questions en suspend, une relation particulière qui me semble très prometteuse pour la suite et de quoi titiller ma curiosité . Je vais donc de ce pas ajouter le second tome dans ma book jar et faire confiance au destin pour piocher prochainement le tome 2.
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