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EAN : 9782846792103
320 pages
Ginkgo (18/10/2012)
1.5/5   4 notes
Résumé :
Une oeuvre riche, d’une écriture à la fois grave et souple, forte et parfois brutale. Elle n’est cependant pas exempte d’humour, à l’image de ce petit homme en taille et grand d’esprit : "cheveux blancs, marche moins assurée, mais esprit jeune, et potache, encore et toujours." Certaines paraissent se ressembler mais toutes sont différentes. Elles peuvent s’additionner pour constituer des remparts, mais également pour construire des taudis.
Maurice Rajsfus ai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai beaucoup aimé le début du livre, les souvenirs d'enfance qui témoignent de ce que pouvait être la vie des Juifs (entre autres) sous le Régime de Vichy. Maurice Rajsfus y explique notamment comment il n'a dû sa survie qu'à des rencontres bienveillantes ou chanceuses. Il parle de la disparition de sa famille, de différentes rafles qu'il a évitées de peu, de son apprentissage chez un joaillier, même si ce n'était pas sa vocation, de son « évasion » à la campagne, et surtout de la peur permanente de se savoir « en sursis ». le récit est accompagné de nombreuses explications et détails historiques très documentés. C'est écrit dans une belle langue.
J'ai moins accroché avec la suite des chapitres, néanmoins très intéressants, qui mêlent des anecdotes sur ce que l'auteur a pu vivre au fil de ses expériences des Salons littéraires ou des émissions médiatiques mais surtout de ses activités militantes. Il y expose ses convictions et explique pourquoi il continue de dénoncer les exactions policières, les injustices, auxquelles la fin de la seconde guerre mondiale n'a pas mis fin. Il évoque le procès de Maurice Papon mais aussi l'action d'associations comme le DAL (Droit au Logement) ou encore Ras-le-Front pour défendre les libertés des citoyens.

J'adore l'illustration de la couverture ainsi que le titre.
Ce livre est un bel objet au niveau de la qualité du papier également et du soin apporté à sa présentation mais je trouve regrettable la quantité assez importante de fautes de français qui m'ont sauté aux yeux au fil de ma lecture sans que je les recherche spécialement. Je doute fort que le texte ait été relu avant la signature du bon à tirer. C'est dommage...

Exemples de fautes (il me semble) :
p.199 « L'étoile jaune que j'avais porté »
p.197 « cour d'assises » (écrit tantôt avec un s final à assise tantôt sans)
p.34 « ce minéral (…) fini par devenir familier »
p.196 « non livre » au lieu de « mon livre »
p. 193 « les quelque 200 000 policiers »
p. 187 « la justice de la République retrouvée s'étant contenté de punir »
p.149 « Hector Malo » l'écrivain cité a perdu un t final
p. 150 « les livres qu'il avait emmené »
p. 159 « l'ancien humaniste choisi de se situer au près des délires du boureau »
p. 215 « vide de tout occupants » et « l'expulsion des familles qui s'étaient logés ici »
p. 301 « une demie-heure plus tard »

Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Je l'attendais impatiemment, mon livre sur les cailloux.
Il a mis de nombreuses semaines avant de trouver ma boîte à lettres.
Comme d'habitude en matière de partenariat, je ne m'étais pas documentée. Ni sur le livre ni sur l'auteur.
Sombre erreur.
J'attendais de belles histoires de cailloux ramassés et oubliés au fond de la poche, ou déposés en un lieu choisi.
J'ai reçu l'autobiographie de Maurice Rajsfus, co-fondateur de Ras-le-Front. Son nom ne me disait rien et pourtant bien évidemment je n'ignorais pas son existence. Je me souviens parfaitement des grands mouvements auxquels participait Ras-le-Front, je me souviens de la rue du Dragon et du reste.
Je n'ai pas été emballée par ce texte non dénué d'intérêt, mais à l'écriture peu amène et truffée de fautes.

J'ai lu les 300 premières pages pas franchement convaincue, mais ai ainsi mérité un dernier chapitre de 17 pages sur les petites pierres de nos vies.

Ne serait-ce que pour ces quelques pages-là, je remercie Babelio et les éditions Ginkgo de m'avoir proposé cet ouvrage.
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Jamais reçu. A mon plus grand regret
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Du rêve tranquille, dont on aimerait qu'il se prolonge , au cauchemar qui ne cesse de vous tenailler, la frontière est pourtant bien mince, mais l'on ne se souvient avec précision que de ces images d'horreur qu'il est possible de restituer le lendemain. On ne peut faire durer un rêve, alors que le cauchemar ne cesse de vous traquer implacablement. (p.193)
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Je ne commencerai à être apaisé que le jour où l'ordre ne sera plus assuré par des « professionnels » au pouvoir discrétionnaire , mais par des citoyens délégués à cette « fonction » pour une période limitée, avant d'être affectés à d'autres tâches.  (p.183-184)
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Toute société qui commence à donner trop d'importance à la police, à lui consentir des droits plutôt que de lui imposer des devoirs, est condamnée, à terme, à devenir de plus en plus répressive. (p.166)
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Le moindre petit caillou niché au fond d'une poche, peut représenter un instant de mémoire absolu. On s'est baissé pour le ramasser, le nettoyer, puis l'oublier, avant de le retrouver avec un certain ravissement.  (p.34)
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A cette époque, sans bien le formaliser encore, j'avais l'impression que la « réparation » se situait dans un tout autre domaine : l'édification d'un monde meilleur, et en tout cas différent.  (p.187)
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