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sur 327 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lorsque l'on est pas d'accord avec nombreux lecteurs au sujet d'un classique, on se fait tout petit, et on essaye d'aller dans le brouillard, d'en sortir au plus vite, là où cette lecture nous a plongé.
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La montagne, comme la mer, est un environnement sublime mais hostile pour l'Homme, donnant à ses habitants une forme d'humilité et un sens de la solidarité, dépassant ceux des plaines et des villes. C'est un monde d'histoires et de superstitions.
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C'est avec plaisir que je me lance à l'assaut de ce petit livre, y retrouvant des aspects familiers, ayant passé une partie de mon enfance dans les montagnes vaudoises. La présence dans le texte du Scex Rouge (bien que probablement pas le même qu'aux Diablerets), qui nous faisait bien rire, accompagné de vocabulaire typique, comme le déci, me renvoient là-bas.
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Ce que certains critiques relèvent comme difficulté m'apparait aussi comme telle: le style.
Bien qu'il soit là pour rendre l'histoire comme dite par les gens du coin — la narration passant parfois au « on a dit, on a vu » — il est à mon sens très critiquable. Les répétitions se répètent sans cesse, entrecoupées de points-virgules; le vocabulaire a un problème: les verbes « aller » et « venir » phagocytent les autres (bien que probablement « réaliste »). Les descriptions peinent à donner du relief, de l'espace à l'ensemble: on est pris dans un univers non pas à trois, mais à deux dimensions (coucou Flatland). Bien-sûr que l'on monte ou l'on descend, mais les étoiles sont au même niveau que les cailloux. L'utilisation des couleurs s'avère parfois jolie, mais elle achève le côté « impressionniste flou » de l'ensemble.
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Du côté des personnages, on reste encore sur sa faim. Leur communication est presque « finlandaise ». On touche probablement là au noeud de leurs soucis, et encore une fois à une forme de vérité, mais bon sang, qu'ont-ils à tout garder pour eux, au point de ne pas y réfléchir eux-mêmes. On touche là peut-être à un biais cognitif, mais je m'avance sûrement un peu loin, je ne pense pas la volonté de l'auteur comme naturaliste du Crétin des Alpes. Ce Romain en est un bon exemple d'ailleurs… Et puis ce Clou, il est probablement le plus malin, dans les deux sens du mot; la menace qu'il impose n'est jamais résolue…
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Donc comme mon ami Wyoming, je suis plutôt très déçu de ce livre (en audio, ça doit être pire…), bien que je retenterai avec son « Derborence » sur mes rayons. Cette histoire de superstitions manque de complexité d'intrigue, et son style est aussi indigeste qu'un Papet Vaudois sans sa bouteille de Fendant.
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Me voilà toute honteuse, je n'ose le dire, mais je le dis quand même : je n'aime ni Ramuz, ni Giono.
J'étais toute contente de commencer « La grande peur dans la montagne », le classique par excellence que j'avais lu dans ma jeunesse, mais j'avais complètement oublié ce dont il s'agissait.
Je comprends maintenant cette relégation dans les oubliettes de la mémoire.

Alors, me voilà obligée d'expliquer pourquoi j'ai abandonné Ramuz …à la 56e page, n'en pouvant plus ; j'avais fait la même chose avec Giono, mais je n'avais pas osé en parler sur ce site …
En fait, le sujet m'attirait ; la nature, j'adore, les pâturages, les forêts de sapins, les petits villages isolés, les chemins écrasés de chaleur, les bêtes, l'odeur du foin, bref, tout ! C'est la façon de la raconter qui m'a rebutée. Cette façon bien particulière où un paysan doit être le narrateur, mais quel narrateur, quand même, employant des métaphores très poétiques mélangées à un parler très rural, très particulier.

Je ne vais pas gloser davantage, je n'oserais pas, car avec ce bagage de si peu de pages, que pourrais-je avancer avec certitude !
J'abandonne donc et renonce à Ramuz (excuse-moi, Nathalie, mon amie babéliote) et à ses oeuvres. La lecture doit rester un plaisir, c'est mon premier critère.
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Charles-Fredinand Ramuz est un écrivain suisse très réputé, puisqu'il figure même sur un billet de banque. Dans ce court roman, paru en 1926, il raconte une succession d'évènements fatidiques. le thème est intéressant. Par contre, je n'ai pas aimé le style.
L'auteur dépeint la crainte des paysans face à la montagne, telle qu'elle était perçue, avant les expéditions du XIXème siècle "par les personnes pas du pays". Une grande peur religieuse, déiste, devant l'inconnu, l'inexploré et l'imprévisible Nature.
Ramuz parvient à traduire les sensations visuelles et sonores, les ombres qui avalent les lumières, les voix des torrents et des pierres qui roulent et couvrent les voix des hommes qui, d'ailleurs, évitent de se parler.
Mais l'auteur a choisi une écriture subjective désagréable, un style "parlé paysan" avec sa syntaxe et ses lourdeurs, de multiples répétitions, de longues phrases avec des changements de temps et de sujet.
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Une légende sur un pâturage maudit, par le diable, par la montagne elle même, on ne sait pas, on ne saura pas.
L'ambiance est mise en place de manière intéressante, l'action se déroule rapidement de manière cohérente. Enfin, au début.
Par la suite, s'ajoutent à une écriture lourdingue, redondante, pénible même, des incohrenece d'histoire, même dans le cadre d'une histoire fantastique.
A partir de là j'ai du m'accrocher pour terminer. Dommage car ça partait plutôt bien. La fin est complètement emberlificotée, on passe du coq à l'âne, tout perd son sens, les personnage perdent le sens commun aussi et on tombe dans une catastrophe nationale.
Globalement pas terrible !!
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