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3,83

sur 327 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je tiens tout d'abord à préciser qu'il s'agit ici d'une critique d'un livre audio dans le cadre des masses critiques de janvier 2019. J'ai assez peu écouté de livres audio jusqu'ici. Soit je n'en avais pas l'idée soit je peinais à m'y coller par crainte. Crainte de quoi? je sais pas trop...
C'est une autre approche du texte que d'écouter un livre. Quand on lit soit même on se réserve un temps exclusif à la lecture, le monde fond autour de nous pour en faire émerger un tout nouveau guidé par les mots de l'auteur avec notre interprétation toute entière. Alors que le livre audio peut s'écouter dans un autre cadre. On peut l'écouter en fermant les yeux, dans le noir, en faisant la cuisine, en bricolant... C'est un moment qu'on peut choisir de partager avec quelqu'un aussi. le livre audio, c'est une voix avec ici une lecture quasiment sans faille, agréable et captivante. C'est une voix qui donne plus que le texte, car elle comprend l'auteur à sa manière, parce que c'est plus le lecteur qui nous guide dans la compréhension. Écouter un livre audio c'est prendre le risque de perdre de le contrôle de la lecture, de ne pas en être l'acteur ou dit autrement de saisir la chance de se laisser porter par le lecteur et de céder à la douceur de s'en remettre à autrui. C'est donc une toute autre expérience qui nous est offerte en se faisant lire un texte et je peux comprendre que les avis puissent être assez tranchés sur le sujet.

Pour en revenir à notre livre, c'est par la voix de Pierre-François GAREL que nous découvrons le roman. Des le début le ton est donné. le mystère va planer sur l'ensemble de l'histoire. Il y a les on-dit, ceux qui se souviennent, les anciens, ceux qui savent et disent. Les jeunes ricanent. Une histoire d'il y a 20 ans là-haut dans les Alpages! Bah! tout ça c'est du passé, le vieux sont des radoteurs. Alors on vote... Il y a plus de jeunes qu'avant maintenant, alors on décide d'y retourner là-haut et tant pis pour ces vieilles légendes, les superstitions d'un autre temps.
Malgré tout il faut des volontaires pour y retourner avec les bêtes et ça ne se bouscule pas trop pour l'aventure. Alors on prend ceux qui se présentent, même ceux dont on aurait tord de ne pas se méfier. Il y a même un ancien dans le groupe, un qui y est allé pendant les évènements vingt ans avant, mais il ne craint rien, il a un papier qui le protège, un papier attaché à une ficelle autours du coup.

Ramuz fait monter la tension, tout doucement, en jouant avec ses phrases, avec ses mots. La montagne devient inquiétante, on ne regarde plus son voisin, ni la nuit, de la même manière. Quand on est seul tout là-haut, chacun devient suspect et les soirées au coin du feu prennent une toute autre couleur, étrangement les histoires à la lueur des flammes sont bien plus angoissantes. C'est le lien avec la terre d'en bas qui permet de sauver la face parce qu'on sait qu'on sera bientôt redescendu, que quelqu'un nous attend. Alors on prend son mal en patience et on espère jusqu'à ce que...

C'est un beau roman, frais et bien mené qui sent le grand air, qui nous est offert par Ramuz. le milieu paysan y est très bien dépeint avec sa culture, ses croyances et ses superstitions. La montagne a sa part belle et y est magistralement décrite. Il y a sa présence partout, on entend même le bruit des glaciers qui craquent à côté du bruit des dents qui claquent. C'est une expérience de lecture immersive en compagnie des compères d'infortune, et en compagnie surtout de notre lecteur qui arrive à retranscrire par sa diction cette atmosphère pesante et tragique. Merci à Babelio et aux éditions Thélème pour cette découverte.
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Sasseneire, un alpage fertile de la Suisse romande est laissé à l'abandon depuis vingt ans, il s'y est passé "quelque chose" et les vieux du village ne veulent pas y emmener paitre les vaches. Mais la jeune génération, faisant fi des vieilles croyances, impose son point de vue ; on y mènera le troupeau.

Le roman de C.F Ramuz, est une chronique montagnarde riche et tragique. Au début de ma lecture j'ai eu un peu de mal avec le style de l'auteur, une écriture à la fois orale dans sa forme et littéraire dans ses descriptions. Mais, une fois que je suis entré dans le récit, ces particularités, n'ont plus été un frein.

La montagne, sa beauté, ses mystères et ses dangers, sont des éléments majeurs du récit, les personnages, sont à la fois rudes et fragiles, simples, mais non dépourvus de profondeur.

Si l'écriture est un peu déconcertante de prime abord, elle s'avère magnifique et, ce court roman une très belle lecture.
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Une atmosphère très sombre, pas loin des romans noirs, imprègne cette histoire de montagnards où gens et bêtes sont sous la menace d'un mal non identifié mais probablement terrible. Menace réelle ou superstition ? Il faudra lire le roman pour se faire une idée. Cela faisait longtemps que j'avais envie de lire un autre roman de Ramuz après "Le garçon savoyard" qui m'avait enchanté dans ma jeunesse. Est-ce le temps qui passe, je n'ai pas retrouvé le même souffle dans ce livre-ci mais ce fut néanmoins un bon moment de lecture.
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Cette oeuvre originale, inclassable, rédigée dans un français si particulier, un parler de montagnards, utilisant donc un vocabulaire simple, voire parfois simpliste, certes, mais incantatoire de par ses répétitions, chamboule à tel point le lecteur qu'il se trouve, quasi malgré lui, partie prenante dans le tourment de ces villageois à la souffrance desquels il prend sa part.
Ces rudes montagnards se laissent peu à peu envahir par « la grande peur dans la montagne », comme si le pâturage de Sasseneire et le glacier qui le surplombe étaient le réceptacle de toutes leurs craintes ancestrales. du coup, ils adoptent un comportement de plus en plus irrationnel. Une crainte irraisonnée s'empare peu à peu de tous les esprits, y compris les plus sensés et se propage à travers la population entière, la rendant peureuse et ouverte à la résurgence de toutes les superstitions.

Oui, c'est un roman fantastique, mais vous n'y trouverez nulle apparition terrifiante, rien d'autre que l'angoisse provoquée par un mystère inconnu, dont le lecteur pas plus que les villageois ne saura absolument rien.
Des bêtes vont mourir au pâturage … pourquoi ? Alors que dans les pâturages voisins, elles sont en pleine forme. C'est la malédiction affirment certains. Mais quelle malédiction ? Quelle est cette force mystérieuse semant soudain effroi, accidents et morts ? Quel pouvoir se déchaîne sur la contrée ?
Ramuz tisse peu à peu son intrigue, et c'est la panique éprouvée par les villageois qui jette le lecteur dans une attente fébrile, voire une angoisse insidieuse que l'auteur s'amuse à provoquer, grâce surtout à cette utilisation si spéciale, voire étrange du langage, qui peut rebuter, lorsque l'on ne cède pas à la fascination que Ramuz cherche à faire naître.

« C'est que la montagne a ses idées à elle, c'est que la montagne a ses volontés ».
Telle est la conclusion de Ramuz et l'homme n'est rien face à la nature !
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Le conseil de Sasseneire se divise sur la location d'un alpage appartenant à la commune. Les anciens se souviennent que ce pâturage situé sur les hauts-plateaux a été le cadre d'événements tragiques vingt ans plus tôt. A leurs yeux, les lieux sont maudits et doivent être laissés à l'abandon. Les jeunes rejettent ces vieilles superstitions et trouvent absurde de priver la commune de ce revenu. Le projet est soumis au vote. Les jeunes l'emportent. Sept hommes sont recrutés avec peine pour garder le troupeau. Au printemps, ils prennent la direction de la montagne dans un concert de sonnailles. Mais à peine installés, ils vont subir les mouvements capricieux de la montagne et affronter sa colère sourde et vicieuse. Des apparitions étranges, des bruits mystérieux, des phénomènes inexpliqués vont enflammer les esprits. La montagne écrase tout le récit. Ramuz la dépeint magistralement en jouant avec les différentes lumières qui modifient ses couleurs. le style est atypique, tout en répétitions. L'auteur passe du discours direct à l'indirect dans une même phrase, glisse d'un personnage à l'autre, d'un flux de pensée à une description omnisciente. J'ai découvert cette oeuvre grâce au livre audio offert par les éditions Thélème – que je remercie - dans le cadre d'une Masse Critique. Si j'ai apprécié l'intonation de Pierre-François GAREL, j'ai regretté que son débit soit si rapide. Sa lecture s'accélère dans les longs paragraphes et il devient difficile de profiter de la poésie et du style particulier du texte. Je pense reprendre plus tard le roman pour le déguster à mon rythme.
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Certes, avec ses répétitions qui donnent au lecteur l'illusion d'un lent et pesant piétinement de sabots et avec les moments de silence qui s'installent si souvent entre les protagonistes, ce roman a de quoi surprendre. Mais il surprendra moins de nos jours, habitués que nous sommes à l'intrusion de la sécheresse journalistique, des banalités sollersiennes et des rabâchages angotiens dans des ouvrages régulièrement encensés par les sacro-saints médias.

Pour en finir avec cette histoire de style, je dirai que Ramuz me rappelle Gabriel Chevalier décrivant ses paysans de Clochemerle (la grivoiserie rabelaisienne en moins), Marcel Aymé dans ses romans villageois ou encore Jean Giono nous racontant "Regain." C'est lent, ça prend son temps mais c'est aussi lumineux, attentif au moindre détail de la Nature et bourré de poésie.

Bref, ce n'est pas ça que je retiendrai de "La Grande Peur dans la Montagne." Non, ce que j'en retiens, c'est le parallèle que je n'ai pu m'empêcher de faire entre ce roman à la connotation fantastique et "Le Projet Blair Witch." Jeté comme ça sur un fil webien, rien ne pourrait paraître à première vue aussi antinomique et pourtant ...

Pourtant, ce que Myrick & Sánchez réussissent à produire en jouant de leurs caméras (ceux qui ont vu le film savent que ce pluriel recèle de diabolique roublardise Nyarknyarknyark ), Ramuz l'a fait en n'utilisant que les mots et les images littéraires : à l'issue du films comme du livre, le spectateur-lecteur se retrouve complètement déstabilisé et ne sait plus que croire. Si quelques menus détails gore et une interprétation de très grande qualité ont aidé les réalisateurs dans leur entreprise, Ramuz, lui, n'a eu que l'encre, le papier et les mots pour matérialiser le cauchemar imaginé par lui. Et ça, c'est du grand Art !

L'intrigue est très, très simple : le maire d'un petit village vaudois décide de louer un pâturage déserté depuis vingt ans, à la suite d'on ne sait trop quelle histoire qui a laissé quelques morts sur le carreau et beaucoup trop de silences et de non-dits derrière elle. En plus du nouveau locataire et de son neveu, montent donc à l'alpage quatre valets de ferme d'âge adulte et un petit garçon, surnommé traditionnellement "le boûbe" et destiné à remplir les menues tâches. Parmi les hommes, Barthélémy, le seul rescapé de la première aventure, vingt ans plus tôt. Désormais porteur d'une amulette, il se croit à l'abri de toute fâcheuse surprise ...

Ni spectres, ni apparitions, ni démons dans ce roman. Rien que la Montagne, omniprésente avec ses glaciers et qui change de couleur et d'atmosphère selon que le soleil l'éclaire ou pas. Sous les rayons du soleil ou poursuivis par les ombres qui rôdent au crépuscule, les hommes voient leur visage se transformer, s'avancer ou reculer brutalement comme s'il était doué d'autonomie et n'était en rien tributaire des mouvements du corps qui le porte. La prose faussement simple de Ramuz anime également les bruits du chalet et de l'alpage : un bruit menu sur le toit qui, dans la nuit, s'enfle jusqu'à singer les pas d'un homme (??), celui de la rivière toute proche et glacée, les ronflements des hommes et puis, à l'extérieur, toujours de nuit, l'affolement du troupeau qui a attrapé "la maladie."

A lire. Sans s'attendre à du Stephen King ou même à du Charles Nodier. Mais à lire, pour nous rappeler que la Nature nous cache bien des choses et est capable de nous haïr. ;o)
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Pour rendre compte des différentes facettes de ce roman, je serais tenté de l'étiqueter « conte fantastique et poétique ».
C'est un conte car il se déroule dans un monde un peu irréel, dans une société isolée et renfermée sur elle-même. Les personnages sont très typés, un peu comme au théâtre, leur rôle est défini dès leur présentation, et leur comportement est sans surprise quand l'action s'engage. Il y a là Clou, le solitaire retors qui n'agit que pour lui-même, le vieux Barthélémy, à la fois expérimenté et superstitieux, le jeune Joseph qui s'engage dans une inquiétante aventure uniquement pour gagner l'argent nécessaire à son mariage avec Victorine, Ernest, le « boûbe », c'est-à-dire le jeune apprenti…
L'histoire est fantastique, mais de façon très subtile : au-dessus d'un petit village de Suisse romande, se trouve un excellent pâturage qui n'est pas exploité, car vingt ans auparavant s'y est déroulée une histoire tragique, qui sera révélée peu à peu au cours du récit. Les hommes du village décident d'y envoyer de nouveau un groupe avec un troupeau, car c'est vraiment dommage de laisser perdre cette belle herbe. Peu à peu, les hommes se trouvent confrontés à des événements étranges, peu spectaculaires en eux-mêmes, mais qui font renaître l'angoisse au coeur de tous. Tout est suggéré, à aucun moment n'apparaît une figure malfaisante ou un quelconque monstre, mais tous se persuadent peu à peu que le malheur est sur eux. Et le dénouement tragique survient sans que l'on sache vraiment s'il est totalement naturel.
Et le conte est poétique de par le style de Charles Ferdinand Ramuz, très original, en particulier dans l'art de la description : il utilise souvent un procédé presque cinématographique, comme une caméra ou un drone qui s'élèverait au-dessus des personnages pour montrer la majesté (ou l'aspect menaçant…) de la nature qui les environne, et par là-même la petitesse des hommes. Ramuz possède également l'art d'évoquer les sons, donnant un relief étonnant à ses descriptions de la vie du village avec les bruits des bêtes ou ceux de la « salle à boire ».
Ce roman m'a procuré un réel plaisir de lecture, et prouve qu'avec une manière toute simple et des mots de tous les jours, il est possible de produire une magnifique oeuvre littéraire.
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Quel étonnant roman! L'histoire est simple (un troupeau monte dans les alpages pour l'été encadré par quelques villageois) et le titre indique une très grande peur, à laquelle je croyais peu.
C'est là tout le talent de l'auteur car le récit passe du banal quotidien à l'inquiétant. L'ambiance peut être effrayante sans que l'on sache vraiment pourquoi.
Pendant la lecture je me sentais sur un fil, entre réalité et fantastique, poussée par la nécessité de connaître la fin.
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Une histoire très bien menée, un groupe d'hommes part à l'alpage pour l'été, situation banale s'il en est. Mais cet alpage a un passé et un drame, dont on ne sait par ailleurs que peu de choses, s'y est joué voilà quelques 20 ans.
L'estivage tourne vite au cauchemar par une montée lente de la peur, cette peur irrationnelle qui nous saisit des fois à l'écoute d'un bruit, d'un souffle, d'une ombre...
Charles-Ferdinand Ramuz excelle dans la mise en scène de celle qui est la vraie héroïne de cette histoire: la peur... Un style particulier, ciselé avec beaucoup de répétitions, comme pour marquer ce qui compte, faire monter l'attente, tenir en haleine. Un style qui a, selon moi, un peu vieilli, mais qui reste néanmoins actuel.
Une belle découverte, faite à travers une version audio, très bien lue... Malheureusement, les plages enregistrées sont un peu longues ce qui en rend la manipulation malaisée...

Edition audio reçue dans le cadre du masse critique de janvier. Merci à Babelio et aux éditions Thélème pour cet envoi !
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Une montagne, un monde rural un peu brut, la nécessité d'aller pâturer en un lieu interdit. L'intrigue est simple, comme la simplicité des pauvres gens qui habitent le village.
Pourtant, ce qui va peu à peu se déchaîner à Sasseneire, terre hostile et damnée, dépasse de loin les petites vies humaines qui s'y débattent.
Dans son style singulier, Ramuz nous plonge dans un cauchemar pastoral unique en son genre.
Devant l'immensité de la nature à l'état brut comme le granite, l'apparente immuabilité des crêtes rocheuses, l'agitation humaine semble bien dérisoire. On pense à la "misère de l'homme sans Dieu" dont parlait Pascal.
L'être humain n'a jamais semblé aussi démuni, impuissant, limité physiquement et dans son entendement devant cette nature incompréhensible.
De cette incompréhension fondamentale nait la superstition qui va se muer en véritable folie par un malheureux concours de circonstances.
D'une simple transhumance dans les Alpes on passe avec Ramuz à une confrontation avec un Mal radical. On ne sait pas d'où il vient, s'il est déjà là , en germe chez les villageois, ou s'il vient d'ailleurs, de plus haut que les hommes, d'un pays interdit, monde à jamais indéchiffrable. J'ai pensé un peu à Lovecraft, quand les protagonistes font face à des forces antédiluviennes qui les dépassent totalement. Ici, ce n'est pas l'innommable, l'objet de toutes les craintes, c'est plutôt l'indicible, d'ailleurs en dernier ressort il ne reste plus aux personnages pris aux piège qu'à se taire. C'est ce mutisme qui devient insupportable, non seulement on n'arrive à rien, on est impuissant, stupéfait devant le malheur qui frappe, mais on garde le silence, même la parole est devenue inutile.
On pourrait aujourd'hui y voir une sorte de parabole écolo avant l'heure tant les circonstances du drame nous rappellent notre propre bêtise et notre affligeante propension à ignorer les signes précurseurs d'un effondrement imminent...
"Peut-être bien que ce n'était pas difficile à comprendre; peut-être bien même qu'on comprenait, mais on faisait comme si on ne comprenait pas, parce qu'on s'est levé, parce qu'on a fait son travail, parce que les femmes avaient fait le café; c'est à ce moment qu'on avait sonné de nouveau pour les morts; puis on avait été boire le café"
Peut-être qu'elle vient de là la peur, de cette ignorance feinte devant le mal qui vient...
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