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EAN : 9782812934933
341 pages
Editions De Borée (19/04/2018)
4/5   2 notes
Résumé :
Lorsque Gabrielle et sa famille arrivent à la Guérinière, la jeune fille est immédiatement séduite par la grande maison des maîtres. Engagés comme métayers, ses parents ne ménagent pas leur peine pour satisfaire les Delavallée père et fils, propriétaires des lieux. Gabrielle, quant à elle, est tenue de servir ces derniers quand ils viennent s’assurer de la bonne tenue du domaine. Travailler sans cesse, obéir, chaque jour qui passe rend l’injustice de sa condition pl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Les Terres de Gabrielle" est un un roman qui nous fait traverser le 20 ème siècle. Il débute dans les années 1900 et nous accompagnons Gabrielle jusqu'aux années 1970. Fille d'un couple vivant dans la misère, la chance semble tourner lorsque sa famille se voit offrir une place de métayers dans un domaine de Saintonge. Bientôt, Gabrielle va se nouer d'amitié avec Julia, jeune institutrice du village, originaire de Saintes, qui va s'efforcer de combler le manque d'apprentissages dues à la dureté du travail des champs. Cette amitié, renforcée par l'Amour que Gabrielle va porter à Léandre le frère de Julia, va traverser les années et les guerres. Très bien documenté ce roman m'a permis de découvrir notamment la situation durant l'occupation allemande dans cette région qui m'est chère. Avec ce roman, l'auteure nous raconte l'histoire de sa grand-mère, Julia. Un très bon moment de lecture pour moi.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je revois son sourire éclairé par un regard vert comme la lagune, et où le temps n’avait plus prise. J’entends encore le son limpide et cristallin de sa voix, et son rire que les années n’avaient pas altéré. Son panier d’osier sous le bras et un sécateur à la main, elle arpentait les allées de son potager, où elle avait toujours quelques légumes ou herbes à tisanes à ramasser, surveillant ses fruits qui devaient être cueillis mûrs à point et entretenant ses fleurs. Les œillets en particulier, qu’elle affectionnait et qui offrirent à ma vue leurs plates-bandes odorantes et colorées.
En dépit de tout ce qui agitait notre pauvre monde, rien ne semblait troubler la sérénité qui régnait à la Guérinière, dans ce havre de paix qui avait choisi Gabrielle pour en être la maîtresse.
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Il n'avait jamais rien possédé, ni un toit ni même un méchant lopin de terre à lui. Il avait dû se résigner à louer ses bras chez les nantis dont les belles propriétés cachaient jalousement leurs façades blondes derrière de hauts murs.
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Malgré ses huit ans, elle avait conscience des injustices qui séparaient les êtres et elle ne les acceptait pas. Certains n’avaient pas besoin de trimer comme sa famille pour vivre dans de luxueuses demeures et porter de jolis vêtements. Ses hardes à elle, certes propres, étaient rapiécées et sans fantaisie. Pas de dentelles ni de colifichets pour la caste à laquelle elle appartenait. Que faire pour accéder à un minimum de dignité, de décence, de confort ?
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Il avait aussi décelé à travers son nouveau fermier une conduite et une honnêteté qui ne le trompaient pas. Il savait qu'en traitant humainement ses domestiques, en leur donnant un salaire correct et en les respectant, il ne serait pas déçu et que la confiance s'établirait entre eux. Chacun devait rester à sa place, remplir son rôle selon ses fonctions et tout se déroulerait sans anicroche.
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Qu’avait-elle besoin d’apprendre encore ? L’histoire, la géographie, les sciences naturelles ? Tout cela ne servait pas à grand-chose. Elle s’instruirait aux côtés de ses parents. L’avenir de Gabrielle serait celui de toutes les femmes de leur classe sociale : elle épouserait un ouvrier comme lui, ou un paysan, et elle élèverait ses enfants, tiendrait sa maison, servirait son mari.
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