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Citations sur Une terre d'ombre (84)

La lumière était comme du miel chaud.
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Dans un cas comme dans l'autre, les gens l'évitaient, traversaient la rue, partaient dans un autre coin de la grange. N'était-ce pas cela un fantôme : un être isolé des vivants ?
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Maintenant que la moisson était terminée et qu’elle avait cueilli les tout derniers haricots et le maïs, ramassé les dernières pommes de terre, elle pourrait apprendre à lire et à écrire à Walter. Tout annonçait un hiver rigoureux. Des nids d’écureuils s’accrochaient aux branches basses et les chenilles du papillon vitrail se hérissait. La mousse plus épaisse sur les troncs d’arbres aussi. Il y aurait une belle abondance de journées de neige, qu’ils pourraient passer devant la cheminée, les traits et les courbes au crayon noir devenant petit à petit des lettres puis de mots. Elle se servirait des ouvrages que Mlle Calicut lui avait donnés, emprunterait peut-être quelques livres de lecture comme ceux dans lesquels elle avait appris. Mlle Calicut pourrait lui indiquer où acheter une ardoise et du papier réglé. Elle serait institutrice, finalement. Laurel sourit à cette pensée.
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Le chagrin est capable de faire vieillir un corps plus vite que le temps (...)
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Alors il contempla les montagnes et songea combien une vie humaine est petite et fugace. Quarante ou cinquante ans, un instant pour ces montagnes, et il ne resterait aucun souvenir de ce qui était arrivé ici.
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En dépit de toutes les méchancetés que Laurel y avait endurées de la part des autres élèves, Mlle Calicut avait fait de l'école le plus bel endroit qu'elle ait jamais connu.
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– “En général, les hommes croient ce qu'ils veulent croire ?” » demanda Mlle Calicut.
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Quand Laurel arriva à Mars Hill, elle se rendit tout droit à l'école et attendit sur un banc dans le couloir. Elle sentait l'odeur de poussière de craie et d'huile de lin. Même aveugle, elle aurait su dire où elle était.
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Emerger des ombres immenses de la montagne, c’était, comme toujours, sortir de derrière un rideau. Le soleil la fit grimacer, et ses pieds nus éprouvèrent l’étrangeté qu’il y avait à fouler une surface qui n’était pas en pente. Le granit était sec et chaud, sauf tout à fait au bout, là où l’eau coulait, et pourtant le ruisseau ralentissait quand même et s’étrécissait, comme si lui aussi savourait la lumière et renâclait à pénétrer dans l’obscurité du vallon.
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Mais mourir, même si c'était dès aujourd'hui, ce n'était pas le pire. Être seule dans le vallon, comme l'hiver précédent, voilà ce qui serait le pire. Morte et encore de ce monde, c'était pire que morte et sous terre. Morte et sous terre vous donnait au moins l'espérance du paradis.
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