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EAN : 9780471752165
448 pages
MIT PRESS (30/11/-1)
2.75/5   2 notes
Résumé :
Traduction de l'ouvrage paru en 1957. Manuel introductif à l'architecture  comment la lire et l'apprécier: pleins et vides, les couleurs, échelle et proportion, rythme, effets de texture, lumière...Un vol.br 20x13cm 288p. ill. Biblio.Exposition :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je n'ai pas vraiment de ‘bucket list', mais plonger dans la langue de l'architecture est certainement quelque chose qui y figurerait. Je trouve particulièrement l'architecture moderne stimulante à prospecter. Malheureusement, je n'ai pas (encore) les connaissances et surtout les outils d'analyse pour « lire » l'architecture. Ce livret a le mérite d'en fournir une clé. C'est ce qu'on appelle un classique, publié en 1959 et longtemps utilisé dans les écoles d'architecture. Pour le lecteur d'aujourd'hui, le style d'écriture est certainement démodé, et son âge (aujourd'hui plus de 60 ans) et ses nombreuses références aux bâtiments antiques, Renaissance et baroques en Italie la rendent sans doute datée.
Mais le livret compense cela avec cette clé de lecture, qui – je pense – est toujours valable. Rasmussen le dit de façon concise : « Si nous pensons que l'objet de l'architecture est de fournir un cadre à la vie des gens, alors les pièces de nos maisons, et la relation entre elles, doivent être déterminées par la manière dont nous y vivrons et nous déplacerons à travers eux." Autrement dit : l'architecture doit avant tout être « vécue ». L'auteur propose donc une sorte de phénoménologie de la façon dont nous expérimentons les structures spatiales, avec des aspects tels que les surfaces dures et molles, les formes concaves et convexes, l'incidence de la lumière, la couleur et même le son de l'architecture. le chapitre sur le « rythme » m'a particulièrement séduit : en effet, la forme d'un bâtiment, la répartition des fenêtres ou des pièces dégagent un rythme qui séduit, par leur régularité ou précisément par leur asymétrie perturbatrice. Par exemple, je ne savais pas du tout que la conception des Escaliers Espagnols à Rome (début du XVIIIe siècle) était basée sur les mouvements et le rythme de la polonaise. Tout n'est pas attrayant dans ce livre et, comme je l'ai dit, il est sans aucun doute dépassé, mais Rasmussen m'a déjà mis sur la voie d'apprécier (encore) davantage le langage architectural.
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