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EAN : 9782226435170
240 pages
Albin Michel (22/08/2018)
3.69/5   52 notes
Résumé :
« La guerre, non, la guerre n’a rien d’essentiel ; les choses essentielles sont le vent, le goût des pierres chaudes, le soleil, les ailes des oiseaux, les cris des enfants sur la plage. »

Qu’est-ce qui brille à la même hauteur que le soleil ? L’amour ou la mort ?

Dans ce récit enfiévré, qui raconte l’Algérie avant, pendant et après l’indépendance, Aurélie Razimbaud tisse les liens subtils et poignants entre l’amour et l’abandon. Qu’il ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Une vie de pierres chaudes, premier roman d'Aurélie Razimbaud, est un livre bouleversant qui a pour toile de fond la guerre d'Algérie.
Une vie de pierres chaudes est le récit de Louis sur quarante ans de son existence, entre ses vingt ans et ses soixante ans.
Le récit s'achève précisément le 12 juillet 1998, cette date a son importance...
Le récit démarre dans une forme de légèreté et de nonchalance, digne des livres de Scott Fitzgerald.
Nous sommes à Alger, c'est l'été 1964, l'indépendance de l'Algérie est proclamée depuis deux ans déjà. Nous faisons la connaissance de Louis, de Rose, d'Antoine et d’Élisabeth. Ils sont jeunes, ils sont beaux. Ils sont au bord de la mer, vont à la plage, jouent au tennis, vont à des soirées, au bal. Ils boivent beaucoup de champagne. La vie semble facile dans cet entre soi coupé de la réalité, où palpitent des cœurs repliés dans leur monde...
Ils sont dans la jeunesse dorée d'une communauté d'expatriés français, juste après la proclamation d'indépendance de l'Algérie, ils sont dans le souffle tiède de la Méditerranée et l'insouciance de cet été 1964 à Alger. C'est comme une bulle de champagne coupée du reste du monde, des bruits d'à côté et d'avant.
Sous ce ciel brûlant d'Alger, aurions-nous à faire ici avec le soleil camusien ? Pas tout à fait, ou pas encore à ce stade du roman.
Dans ce chassé-croisé sentimental, Rose est séduite par Louis. Il est jeune ingénieur d'une compagnie pétrolière. Il est beau, très séduisant, mystérieux aussi.
Louis et Rose se marient et ne tardent pas à avoir une fille, Violette. Pourtant, Louis montre un comportement étrange, il semble malheureux. Il se réveille la nuit, son sommeil est hanté par des cauchemars. Il montre aussi des accès de violence dans ses paroles. Très vite, Rose s'aperçoit qu'il n'est pas bien dans sa peau.
La première partie est dédiée à Rose.
C'est le regard d'une femme posée sur l'homme qu'elle aime. Elle voudrait cerner cet homme tourmenté, comprendre ses angoisses, percer les secrets qui semblent l'oppresser à chaque instant.
Louis aimerait faire taire le bruit en lui, effacer les images.
Rose sait qu'il a fait la guerre d'Algérie. Mais au fond, elle ne sait rien de lui, de ce qu'il a fait précisément durant cette guerre, elle ne sait ce qu'il a vu là-bas. Et puis, pourquoi disparaît-il régulièrement ? Où va-t-il ?
La second partie, dédiée à Louis, lève peu à peu le voile.
Au début des années 1970, la famille s'installe à Marseille mais Louis demeure toujours perturbé.
Peu à peu le bonheur conjugal de Louis et de Rose va commencer à s'effriter.
Tout au long du livre, l'auteure jette comme de petits cailloux sur le chemin du lecteur et nous les ramassons, sans trop savoir ce qu'il faut en faire au début. C'est un peu comme un jeu de marelle, nous sautons à pieds joints dans des cases qui tiennent lieu du temps qui passe. Parfois nous revenons à rebours, nous passons ainsi de 1964 à 1998, puis nous revenons en arrière jusqu'à 1959. Parfois nous sommes en 1970. Cette remontée du temps est très bien faite. Peu à peu, nous sommes tenus en haleine comme si nous nous attendions à chaque instant à être surpris au détour d'un chapitre. Nous changeons d'endroits aussi. Alger, Tizi Ouzou, Marseille et puis nous revenons sur nos pas pour chercher quelque chose que nous aurions oublié en chemin...
Au rythme de ces chapitres courts, à travers les flash-blacks et des scènes magnifiques, il y a une tension qui monte jusqu'au dénouement final. Il faut lire ce roman d'une traite, de toute façon il n'y a pas d'autres manières d'y aller puisque nous sommes happés par son intrigue.
C'est un livre sur les silences, les non-dits, sur la mémoire aussi.
C'est le silence de milliers d'appelés qui ont été envoyés là-bas, de l'autre côté de la Méditerranée, qui ont vécu l'enfer et se sont enfermés ensuite dans le silence, lorsqu'ils sont revenus de la guerre.
Presque au milieu du livre, il y a cette très belle phrase dite par Rose : « Il y a un temps pour la guerre. Il y a un temps pour l'amour. Il y a un temps pour l'oubli. » Plus tard dans le roman, cette phrase sera ô combien vraie...
Par ellipse, Louis parle de la guerre, nous la délivre sans forcément parvenir à y mettre des mots, des images, mais en parlant simplement de l'intime et du silence.
C'est une quête de paix intérieure, effacer les stigmates de la guerre dans sa mémoire meurtrie, panser les plaies, faire taire le bruit, effacer les images de la mort, dans l'amour d'une femme.
Alors, puisqu'il est question du soleil d'Algérie au tout début du roman, on pense forcément à Camus qui disait : " Il n'y a que l'amour qui nous rende à nous-mêmes. "
Et cette quête de l'intime devient brusquement universelle, appelle la communauté des hommes, celle qui fait la guerre, qui en revient, avec le bruit des armes, la poussière des bombes et le cri des enfants, coincés dans une mémoire en lambeaux qui voudrait perforer le ciel pour que la lumière vienne enfin d'un coup balayer ce vacarme assourdissant.
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Une vie de pierres chaudes, c'est quoi dans l'absolu : une vie à se dorer la pilule au soleil, une vie à se laisser charrier par le vent, les vagues au gré des marées, une vie dont on ne maîtrise rien, ne choisit rien ou tout simplement une vie d'oubli les pieds ancrés au sol, ouvert aux sensations pures, simples, naturelles ?

Celle de Rose et de Louis est un peu tout cela à la fois. Enfin, c'est le sentiment qui ressort à la lecture des premières pages : une vie d'insouciance à danser, boire, festoyer, plonger dans la méditerranée, bleue, chaude, belle et lisse comme l'avenir qui semble se profiler pour eux et bon nombre de ceux qui les entourent.

"Si elle y avait prêté attention, peut-être aurait-elle vu, à la place de ces femmes aux robes bien coupées, aux bras dorés et lisses, guidées par leur mari ou leur amant au rythme d'une musique banale, peut-être aurait-elle aperçu, dans l'éclat froid d'un bijou, dans un regard en fuite, la réplique exacte de sa vie future."

Mais c'est oublié la guerre d'Algérie qui a broyé esprits et corps et laisse mille fois plus que des traces indélébiles... Il y a un avant et un après. Louis fait tout pour oublier le pendant et lutte, souvent en vain, pour vivre avec. Il y a des mots jamais prononcés qui en disent plus long que tout ce qui est dit...

Ce premier roman est beau et d'une noirceur distillée avec parcimonie : pas de larmoiements, de jugements ou de sens du tragique exacerbé. Aurélie Razimbaud écrit juste et bien ! Une autrice à découvrir et à suivre.
Lien : http://page39.eklablog.com/u..
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Ce premier roman à la fois très cinématographique, réaliste, poétique raconte tout en finesse, la vie de plusieurs jeunes gens avant et après la guerre d'Algérie.
Le lecteur fait la connaissance durant l'été 1964, de quatre jeunes gens, Antoine, Florence, Rose et Louis et leurs amis.
L'indépendance de l'Algérie a été proclamée deux ans auparavant. Ils sont jeunes et insouciants et ne pensent qu'à s'amuser, à sortir, à flirter, à boire et à danser...
Leurs parents sont tous des français venus s'installer en Algérie pour travailler dans une compagnie pétrolière, restée sur place au milieu du désert et dans laquelle Louis est devenu ingénieur.

Dans une première partie du roman, le lecteur découvre Rose. Elle aime particulièrement s'amuser et comme les contraires s'attirent toujours, elle tombe amoureuse de Louis, si différent des autres.
Il est souvent mutique et n'aime pas danser.
Dès leur mariage, elle va se rendre compte, qu'il porte un lourd secret et que la guerre l'a marqué au-delà de ce qu'elle pouvait imaginer : ses nuits sont peuplés de cauchemars et de larmes et la situation se dégrade d'années en années, malgré la naissance de leur petite Violette.
Que cache-t-il ainsi à sa famille et à ses proches ? Pourquoi s'absente-t-il si souvent ? Quels événements traumatisants, vécus durant la guerre affectent ainsi sa vie quotidienne ?
Dans une seconde partie, c'est Louis que le lecteur va suivre. Il a quitté l'Algérie pour s'installer avec Rose et Violette à Marseille. Nous sommes dans les années 70. Bien sûr le lecteur découvrira au fil de l'histoire, ce qu'il ne peut révéler que sur le tard à sa famille.
La seule chose que je peux dévoiler c'est que toute sa vie, il assumera ses choix et qu'il restera relié à l'Algérie...
Par d'habiles retours en arrière qui nous transportent au début des années 70, puis en 1959, au coeur de la guerre d'Algérie, pour nous retrouver enfin le 12 juillet 1998, date fatidique pour nos héros alors émigrés à Marseille, l'auteur nous raconte 40 ans de la vie des personnages.
Le suspense va crescendo au fur et à mesure des révélations.
Beaucoup d'éléments vont s'éclairer à la fin.

Nous découvrons comment ces jeunes gens apprendront à passer d'une vie légère et insouciante à une vie marquée par les conflits racistes, l'insécurité, l'enfermement__réel ou imaginaire_ et comment tout cela va les poursuivre toute leur vie.
Ce n'est pas un roman facile par sa construction et l'immersion dans l'histoire n'est pas immédiate. Il nous faut le temps d'entrer dans l'ambiance, mais au fur et à mesure de notre lecture, nous avons de plus en plus envie d'en connaître la suite.
L'écriture est fluide malgré les retours en arrière, les chapitres sont courts et le livre se lit quasiment d'une traite.
Ce roman est un bel hommage, je trouve, à ces vies meurtries par les guerres, à ces personnes qui ont vécu tellement de violences physiques ou psychologiques que leur vie ne sera plus jamais la même et qu'ils ne pourront plus jamais aimer comme ils l'auraient voulu.
Mais c'est aussi un bel hommage à leur famille, qui comme Rose, ont tout fait pour les comprendre, sans jamais y arriver, et à leurs enfants, eux-même meurtris qui devront apprendre à pardonner, pour ce qu'ils n'ont jamais reçu et qui pourtant leur était dû.
C'est aussi un roman qui nous donne l'espoir qu'un jour le pardon sera possible entre les peuples et que la paix pourra enfin éloigner pour toujours la violence.
Ne passez pas à côté de cet émouvant roman, dont on a trop peu parlé dans les médias, enfin, si le sujet vous intéresse bien évidemment.
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Un soleil éclatant, la guerre d'Algérie et les remords d'un homme intérieurement brisé sont les principaux éléments de ce premier roman d'Aurélie Razimbaud.

L'action se déroule de 1964 à 1998, entre l'Algérie et la France. En 1964, l'Algérie est indépendante depuis deux ans. Des Français y travaillent dans une compagnie pétrolière.
Rose, Florence, Louis et Antoine sont amis. Ils sont jeunes, ils aiment la vie, et malgré les années dramatiques toutes récentes de la guerre d'Algérie, ils vivent gaiement leur jeunesse...c'est du moins ce que nous ressentons au tout début de ce livre.

Rose est une jeune fille gaie, qui mord la vie à pleines dents. Elle semble attirée par Antoine qui a beaucoup d'attentions pour elle. Mais elle se marie avec Louis qui est taciturne.
Dès le début de son mariage la déception sera là, malgré la naissance de leur fille Violette.

Nous assistons au fil des années aux désillusions de Rose sur son union avec Louis qui semble porter en lui un lourd secret. Il fait de fréquents déplacements et ne supporte pas les questions de Rose.

Dans la deuxième partie du récit, nous découvrons que Louis a participé à la guerre d'Algérie qui l'a psychologiquement détruit.
Rose voit son mari s'assombrir, cauchemarder.

Laguerre d'Algérie a laissé en Louis, non seulement une douleur intense qui le dévore, mais également une deuxième famille.

C'est un roman puissant, profondément humain où la douleur, les remords et le désespoir s'accompagnent d'un ciel lumineux et d'un soleil éblouissant.

Les drames personnels de chacun s'entrecroisent avec L Histoire. La guerre est omniprésente.

Nous assistons à l'annonce officielle de la nationalisation des puits de pétrole par le gouvernement algérien.

Ce premier roman d'Aurélie Razimbaud est une réussite totale.

Une lecture passionnante.

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Ce roman, qui est le tout premier roman de cette auteure est un petit chef d'oeuvre incroyable. Je vous invite à abandonner votre quotidien pour vous plonger corps et âme dans la lecture de cette histoire à la fois intime et universelle.

Histoire d'un homme, Louis qui a été appelé en Algérie en 1954. Histoire d'un homme qui à l'aube de sa vie a vécu l'indicible, et donc il va vivre avec un silence, un silence pesant pour lui, pour sa femme Rose, sa fille Violette.. entre cauchemars nocturnes, cris, violence verbale, cet homme va tenter de survivre. Ils vont tenté de vivre ensemble, lui entre ces non-dit et ses départs. Car oui, Louis lorsqu'ils sont à Alger, part sans cesse en déplacement pour son travail, puis de retour en France en 1971, il quitte de nouveau le pays et son domicile, pour retourner en Algérie.

Qu'est ce qui le hante cet homme toutes les nuits, pourquoi se met-il si violemment en colère contre sa fille, où part-il réellement quand il quitte les siens ?

Un roman construit avec justesse pour nous conduire petit à petit à une réalité. Chaque chapitre nous apporte un éclairage.

Vous ne l'avez pas encore lu, eh bien vite trouvez-le et lisez !
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critiques presse (2)
LeFigaro
07 septembre 2018
Quatre-vingt-quatorze premiers romans paraissent en cette rentrée 2018. Parmi nos dix coups de cœur, celui d'Aurélie Razimbaud.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Culturebox
27 août 2018
Habilement construit, ce premier roman réussi d'une trentenaire interroge les non-dits de l'Algérie française. Et dessine le héros en personnage hanté par une double vie, et un passé qu'il ne surmonte pas.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Beau Gosse les regardait danser sans comprendre ce qui le touchait autant dans leur allure ridicule, leurs gestes disgracieux de bidasses un peu ivres. La musique, à la fois radieuse et funèbre, semblait annoncer la fin de quelque chose. Était-ce l'espoir de devenir un homme bien, l'insouciance de leurs vingt ans ou autre chose, qu'il ignorait encore ? Plus tard, à des années lumière de ce jour, cette minute remplie de sons et de couleurs aura autant d'importance que l'Histoire écrite dans les livres.
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D'un seul mouvement, Rose se leva, quitta sa robe et courut vers la mer. Elle se jeta dans les vagues la tête la première et se mit à nager vers le large. Quand elle se retourna vers la plage, elle vit Louis avancer vers elle à la brasse. Elle s'allongea sur l'eau pour l'attendre. Les yeux clos, elle pensa à son dos sur le dos de la mer, à tout ce qui la soutenait, le sel, les algues, les poissons.
La main de Louis effleura la sienne. Ils nagèrent côte à côte vers le soleil. Leurs souffles se fondaient dans celui de la marée, dans le bruit de leurs bras qui battaient l'eau.
Sur le rivage, la nuit se levait, éveillait les villages. La lumière filtrait autour des fenêtres et formait des gouttes d'or suspendues dans la nuit.
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Il pleure aussi. Tu comprends, Antoine ? Louis pleure la nuit. Ça me réveille, ça réveille les voisins. Est-ce que c'est normal ? Tu peux très bien me dire que c'est normal, après tout, que toi aussi tu pleures la nuit, toi, lui et tous les autres, tous ceux qui étaient avec vous là-bas, qui ont vu autre chose que des corps en sang et les débris d' un cinéma qui ont entendu bien pire que les bruits des bombes dans la nuit d'Alger.
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Je n’ai pas mené une vie parfaite, je n’ai peut être même pas fait de mon mieux, mais voilà j’ai vécu, une année après l’autre, avec toute cette merde dans le corps, en essayant de faire en sorte qu’elle ne vous éclabousse pas trop, à chaque mouvement, à chaque mot de moi, je me disais, garde cela en toi, garde cela pour toi, surtout que ça ne déborde pas, alors oui, j’ai fait ceci et pas cela, j’ai fait des choix, j’aurais pu en faire d’autres, j’ai mené une vie et pas une autre, mais c’est une vie quand même (...).
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La guerre, non, n'a rien d'essentiel. Les choses essentielles sont le vent, le goût des pierres chaudes, le soleil, les ailes des oiseaux, les cris des enfants sur la plage.
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Video de Aurélie Razimbaud (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Aurélie Razimbaud
« La guerre, non, la guerre n?a rien d?essentiel ; les choses essentielles sont le vent, le goût des pierres chaudes, le soleil, les ailes des oiseaux, les cris des enfants sur la plage. »
Qu?est-ce qui brille à la même hauteur que le soleil ? L?amour ou la mort ?
Dans ce récit enfiévré, qui raconte l?Algérie avant, pendant et après l?indépendance, Aurélie Razimbaud tisse les liens subtils et poignants entre l?amour et l?abandon. Qu?il s?agisse des pays ou des êtres, comment aller dans le sens d?une réconciliation, comment panser les plaies, comment éviter qu?elles ne s?ouvrent ?
L?indépendance d?un pays, les liens d?un homme, des histoires qui se croisent : un premier roman porté le souffle tiède de la Méditerranée, une mer-maîtresse en coups de théâtre.
http://www.albin-michel.fr/ouvrages/une-vie-de-pierres-chaudes-9782226435170
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