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2,94

sur 171 notes
Un petit cosy mystery léger (dans tous les sens du terme), bien écrit mais pas franchement réussi. L'auteur veut tellement placer ses bons mots, ses citations et ses références culturelles qu'il manque son but : au lieu de créer de l'originalité, il donne un côté artificiel et pédant à un roman dans lequel il ne se passe pas grand-chose. Non seulement, l'intrigue est très simpliste mais l'écriture ne donne pas non plus une vraie profondeur à des personnages snobs et mondains auxquels il est difficile de s'intéresser. Enfin, on mange et on cuisine beaucoup avec Tante Alice. Quand, petite, je lisais le Club des Cinq, j'adorais tous les passages où l'on mangeait mais dans la littérature pour adulte, je crois qu'on pourrait limiter ce côté régressif que l'on retrouve un peu trop dans les cosy mystery. Ce livre a bénéficié d'une couverture médiatique unanimement bienveillante. Je pense qu'il aurait été reçu plus sévèrement si l'auteur avait été un parfait inconnu des médias.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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Un petit roman qui a croisé mon chemin grâce à ma bibliothèque.

Un polar léger, avec une ambiance cosy crime.
J'ai trouvé ce roman très caricatural.
Il se lit bien sans prise de tête.
C'est d'ailleurs parfois ce que l'on a besoin dans ce monde de brute.
Donc j'avoue que je n'ai pas été très exigeante avec ce roman.
Je sais donc que j'ai passé un moment sympa, mais absolument pas transcendant, et je ne garderai pas grand souvenir de ce roman.
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J'ai pris ce roman classé "cosy mystery français" , uniquement parce qu'il se passait à Fontainebleau , ce en quoi j'ai été très déçue !
Je ne connaissais pas l'auteur qui, parait-il , est une voix de France Inter.
On est dans un cosy mystery, au sens où ce n'est pas une enquêtrice professionnelle qui enquête (encore que la dame était professeur de droit pénal et de criminologie., " une criminologue de premier plan réguliérement invitée sur les plateaux télé" ..).

La dame cuisine fort bien, et les personnages passent leur temps à manger des patisseries incroyables, mais il n'y a pas d'humour.
Le ton serait plutôt à la prétention, la pédanterie. Car outre des citations à chaque début de chapitre ( ce qui est courant et sympathique ) , l'auteur alourdit son propos , en nous balançant des réflexions et noms de penseurs, philosophes etc, toutes les quatre lignes . ( du moins , c'est l'impression que j'ai eu ! )
[ "Mona et Lucas restérent sur place pour mieux sentir l'esprit des lieux, et pour " explorer le cosmos qu'est une maison ", pour reprendre l'idée de Gaston Bachelard. ]
ou page 128 :
[ - Elpis ?
- Oui, Elpis, la personnification grecque de l'espoir. ]
Je vous passe le passage sur "La Recherche" de Proust...
On sent l'auteur très cultivé mais est-il besoin d'en faire étalage ? On est sensé être dans un style littéraire léger !


Mais peut-être a t-il voulu montrer qu'on était entre gens de bonne compagnie, les personnages principaux ont tous de “jolies” professions. Et ça aussi , ça participe au fait que le ton est un peu pédant. On est dans la haute bourgeoisie et on sent que l'auteur s'y complait.
La lectrice que je suis n'a senti aucun second degré, aucune distance, aucun coup de griffe ! Tout est diablement sérieux, les classes sociales sont délimitées. Il y a d'un côté les riches et de l'autre une femme de ménage, d'origine gitane , qui s'appelle Ines, qui vit avec sa mère et ses "gosses". Tante Alice la traite comme une amie , une amie qui serait quand même sa femme de ménage ( donc pas tout à fait une amie, mais une amie quand même ... ). L'autre fille du peuple , c'est la chargée de l'enquête, Mona Belgazzi dont le père ex-commissaire s'est extrait de son milieu à la force du poignet.
Inés et Mona contre les Alice, Paul, Arthur , Victoire de Rosemonde, Agathe Saint- Vincent, Olivia , n'ont décidemment pas la même vie .
[ " Olivia récupéra son coupé Mercedes garé sur le parking municipal de Valmont-sur Loing et fila vers sa maison de campagne dans l'ouest des Yvelines - un corps de ferme de style anglo-normand bordé d'un bois de hêtres et d'un étang naturel, paradis des hérons et des libellules, où l'attendait son vieil ami historien de l'art, Peter Brandy Il possédait les clés de la propriété et venait à sa guise pour rédiger des livres consacrés aux peintres scandinaves du XIX ° siècle. " ]
Mais à quoi ça sert de nous donner le curriculum vitae d'un mec qu'on ne revoit pas dans le bouquin ?

Pour les menus, c'est pareil, l'auteur nous détaille tout : "crozes-hermitage", "chocolat gianduja"...
Les cadeaux sont envellopés dans "un paquet en furoshiki, une technique d'emballage japonnaise dans un tissu ". Rien n'est simple, tout est est snob et étalage de culture. Et surtout: ça s'accumule; c'est horripilant.

Autre grief : j'en ai un peu marre qu'on me bassine avec le "wokisme prise de tête " dans chaque livre que je lis. le neveu de tante Alice, est psychologue de métier , et pourtant , lui , il ne sait pas trop où il en est : préfére-t-il les hommes ou les femmes ?
Et puis d'ailleurs en vrai , il préférerait ne plus être un "être sexuel," et n'avoir que des relations platoniques..
Pourquoi "définir" tout ça , que l'auteur nous dise juste qu'il est célib' pour le moment et puis basta ! ( Pour ce qu'on le voit, ça suffit très bien.)

Il aurait été intéressant de capter l'ambiance de cette région riche en haras, en magnifiques propriétés, d' opposer cela aux gens plus “normaux”, aux touristes, aux étudiants venus du monde entier qui font vivre Fonty ... d'appuyer sur le ressort comique du snobisme.
Il aurait été intéressant aussi d'opposer Fontainebleau et Melun ( ville très proche, beaucoup plus modeste en termes de "fortunes") , de parler (vraiment) de la forêt , de ses particularités (sable et rochers), mais non, à croire que l'auteur n'a pas dépassé les parkings !

On n'a pas dû vivre Fontainebleau de la même façon...
Bref , je n'ai pas trouvé ce que j' étais venue chercher dans ces pages.
La fin nous prend en otage pour une future suite (en vente dans les meilleures librairies, of course ! ).
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Tante Alice s'y connaît en droit pénal : c'était son métier dans une autre vie. La retraite lui permet de se la couler douce, en compagnie de son neveu psychologue et son temps libre est mis à profit pour animer son club de lecture, divisé lors de sa dernière réunion sur le choix d'un auteur connu de livres de développement personnel comme lecture commune ! Ce simple débat aurait été vite clos, mais voilà que le fameux écrivain se fait trucider ! Quoi de plus tentant pour l'ex-juriste que de mener l'enquête !

Un cosy crime qui reprend les code du genre, ambiance cosy, enquêtrice en marge, animée par une curiosité insatiable, petits fours et thé, avec librairie ou club de lecture !

Personnages sympathiques par leurs côté caricaturaux, intrigue intéressante mais pas inoubliable, la lecture est agréable, mais ne laissera pas de traces indélébiles.

Je me laisserai certainement tentée par un deuxième opus s'il paraît un jour .

250 pages le Masque 10 mai 2023

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Voici un court roman policier qui m'a fait de l'oeil et que j'ai découvert par hasard en furetant dans les rayons d'une de me librairie. le titre ma fait rire, la couv était charmante, le livre était fin, j'avais besoin d'une lecture réconfortante après quelques lectures bien noires et flippantes. (Celle-ci promis je viendrais vous en parler un peu plus tard…)
Mais alors que nous raconte » le bonheur est dans le crime »
Alice Bonneville vit à Valmont-sur-Loing (une ville fictive) au bord de la forêt de fontainebleau. Elle partage sa grande maison avec Arthur son neveu qu'elle a recueilli à la mort de ses parents lors d'un accident de la route banal. Arthur est devenu psychologue clinicien, son cabinet est au fond du jardin…
Tante Alice, passe ici une retraite tranquille entre ses balades en forêt, ses petites siestes réparatrices et surtout son goût immodéré pour la cuisine et la pâtisserie. Tout le monde se damnerait pour ses sablés à l'orange. Elle adore aussi ses bavardages avec Inès, sa femme de ménage. Et elle participe au club de lecture…
Un jour dans cette ville où il fait bon vivre, Paul Faye est assassiné. Paul Faye est la star de cette petite communauté. Il est auteur à succès des Cinq Vérités celtique, un bestseller qui a propulsé cet ancien professeur de philo au sommet de la gloire internationale. Il est depuis le pape du bien -être.
Et alors que les investigations s'enlisent, que le police piétine, et surtout qu'Ines est suspectée du meurtre, Tante Alice sort de sa réserve et décide de mener l'enquête.
Elle sera aidée dans celle-ci pour son voisin Haroun Johnson.
Ici notre auteur va passer au crible toutes les petites manies de la bonne société « Valmotienne », un peu comme le faisait Agatha Christie à son époque avec ses contemporain britannique. Tante Alice est piquante, cinglante parfois dans ses remarques. Elle va mener ses interrogatoires au club de lecture et chaque présumé innocent sera examiné dans le détail par le regard malicieux et l'intelligence vive et caustique de notre criminologue de formation.
Et à travers l'oeil perçant de son héroïne, notre auteur en profite pour aborder tout un tas de problématique de notre société actuelle. Des choses comme : la thérapie de couple, les régimes sans gluten, le mariage pour tous, le polyamour, la pansexualité, l'engagement écologique, la maternité et l'instinct maternel mais aussi le choix, le consentement, la perversité…
Bref nous avons là un cosy mystery mâtiné d'une satire sociale piquante. Voici donc un petit cosy à la française qui n'a rien à envier à ses voisins britanniques.
Que je vous explique. Nous avons bien ici un cosy murder, tout y est, le cadre d'abord, la campagne, nous sommes là dans une petite bourgade au beau milieu d'une charmante vallée bordée d'une forêt. L'enquêteur ensuite, ou plutôt l'enquêtrice, elle n'a rien d'officiel, puisque Alice Bonneville est une retraitée tranquille. le ton du roman enfin, c'est léger, c'est frais et piquant à la fois, ça ne prend pas la tête et pourtant ça tacle les travers de notre époque. Et puis ça se lit d'une traite. Bref le parfait roman policier pour votre été.
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Je ne vous cache pas avoir été étonné que ce roman figure dans une sélection des meilleurs polars.
Ce n'est pas que je sois contre le cosy mystery mais cent pages - soit la moitié du livre - pour parler de recettes de cuisine, nous présenter un club de lecture d'un autre âge ou les états d'âmes de retraités de la haute bourgeoisie retirés dans un village nichée dans la forêt de Fontainebleau. Mon Dieu que c'est ennuyeux. Quant au coupable, on ne peut pas dire qu'il donnera du fil à retordre à cette Miss Marple de troisième division.
Bref passez votre chemin.
Comme je suis gentil je mets trois étoiles.
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Bon, bon bon… Que dire ! que dire ! Ceux qui connaissent la voix d'Ali REBIHI dans l'émission « grand bien vous fasse » qu'il anime sur France Inter vont sûrement être intéressés par ce 1er roman.

Je ne vais pas les dissuader de le lire, mais voilà, c'est cliché, cliché et encore cliché du début à la fin.

J'étais heureuse de me plonger dans ce polar cosy. Je m'attendais à retrouver l'ambiance des « Dames de Marlow » de Robert Thogorood, à « la française ». Cela n'a pas été le cas.

Pourquoi avoir voulu mettre «à la sauce anglaise » ce polar ?

Ce livre est truffé de références et citations. Même dans des conversations banales. Personne ne parle comme ça, ou alors nous ne sommes pas du même monde. Je l'ai trouvé pédant. Désolée, mais c'est ce qui m'est venue à l'esprit une fois le livre fermé.

Ce qui m'a également gênée, c'est que tout se passe entre personnes ayant « pignon sur rue », bourgeois. Bien sûr, il y a la femme de ménage. Et là encore, lorsqu'Alice se rend chez elle, son canapé ne peut être que « défoncé »… « Elles s'installèrent sur le canapé en velours synthétique à l'assise défoncée. »

Egalement, indiquer d'où les meubles et objets proviennent, en quoi ils sont faits, ce n'est pas de très bon goût : « N'hésitez surtout pas à m'appeler. Non, c'est pour moi, ajouta-t-elle quand il sortit un billet de vingt euros de son portefeuille en peau de crocodile. » ?????

Et à force de parler « pâtisserie » à longueur de page, j'en ferai presque une indigestion…

Ou alors, ou alors, il faut le prendre au 3ème ou 4ème degré ? Imaginez que c'est une caricature des polars anglais cosy ?

Sans compter que l'intrigue et le dénouement nous sont dévoilés dans les toutes dernières pages assez abruptement.

Bref, bien que la dernière phrase du livre soit intéressante, je passe mon tour pour les prochains.
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Après une lecture longue exigeante, je recherchais quelque chose d'agréable et de stimulant et à ce titre, cette enquête du genre Agatha Christie made in France se présentait sous les meilleurs auspices. Une filiation d'ailleurs revendiquée par l'auteur qui cite par ailleurs Pauline Delage, qui aurait été la pionnière du genre. L'intrigue (ou ce qui en tient lieu) se situe dans un milieu néo-rural dans un bourg imaginaire dans la région de Melun, où les auditeurs de France Inter sont à n'en pas douter majoritaires. Telles des pages Facebook, un bon tiers de celles du bouquin sont consacrées à décrire des mets et les menus de tout ce que les protagonistes ingurgitent (crumble, farines sans gluten, noisettes écalées à la main etc.), quand ce n'est pas à la déco. On doit ainsi attendre d'être arrivé à mi-chemin pour qu'arrive le meurtre, qui porte sur l'auteur à succès d'une resucée des fameux « Cinq accords toltèques ». Oui, bien sûr, l'auteur s'amuse et ironise, mais il ne devrait pas oublier ce faisant respecter un tant soit peu le lecteur en campant des suspects crédibles, avec un déroulement d'enquête intéressante, une découverte d'indices surprenante, enfin bref une histoire qui tienne debout – ce qui n'est pas le cas, loin s'en faut, malgré une bonne idée comme le club de lecture où l'on discute de Bel Ami de Maupassant et de Simenon – mais dont l'auteur n'exploite même pas tout le potentiel. Même dans le cadre d'un pastiche, on ne saurait s'en dispenser, ce que l'auteur s'autorise – avec la belle assurance d'un animateur d'émission de radio. Pourtant, quand l'attente d'un dénouement surprise semble avoir été déçue, il survient dans l'épilogue en forme de « cliff hanging » qui invite le lecteur à acheter le deuxième épisode sans doute en gestation.
Le procédé est grossier (et digne du publicitaire parvenu - croqué dans l'intrigue) et ce sera sans moi !
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Alice est une professeur de droit pénal à la retraite, qu'elle passe entre pâtisseries, club de lecture et balade dans la forêt de Fontainebleau. Mais quand un voisin, auteur d'ouvrages de développement personnel à succès meurt, elle ne peut s'empêcher d'enquêter. Un ”cosy crime” sans violence ni hémoglobine, qui embaume la cannelle et la fleur d'oranger, séduit par ses multiples références littéraires et cinématographiques et promet d'ores et déjà un prochain volume.
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Un cosy mystery glané sur la table des nouveautés de la médiathèque. On y trouve tous les ingrédients du genre, lorsque les descriptions des lieux, des meubles, des jardins, des personnages et de ce qu'ils préparent à manger en laisse le temps. Cette tante Alice a vraiment un faible pour la poudre d'amandes et les gâteaux au beurre.
Dès le prologue, on sait que le grand auteur en vogue d'un livre de développement personnel très prisé a été assassiné et toute la première moitié du roman est une galerie de portraits de coupables potentiels et de leurs mobiles éventuels, au milieu bien sûr, des pâtisseries qu'ils préparent pour accompagner leur thé noir de luxe, quand ils ne tournent pas à la verveine détox.
On apprend quand même qu'on peut être proche de sa femme de ménage, mais sans non plus s'autoriser à être amie avec elle, les convenances et la hiérarchie sociale se respectent s'il-vous-plaît.
L'intrigue elle-même est à la fois très ténue et cousue de fil blanc, à grand renfort de rebondissements improbables. Une recette qui aurait bien eu besoin, elle aussi, d'un ingrédient mystère, celui qui distingue les romans dont on se souvient.
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