Ce n’est pas le travail qui nous fatigue, ce sont nos émotions. Nous sommes bien plus fatigués par nos émotions que par n’importe quelle autre activité. Nos peurs, nos colères, nos anxiétés, nos chagrins ou nos angoisses provoquent en nous des tensions nerveuses inimaginables. C’est pourquoi il est important non pas de cacher ou de refouler nos émotions, mais de s’en occuper activement avec l’un ou l’autre des outils présentés dans cet ouvrage. Faire l’autruche avec ses émotions, c’est se mentir à soi-même et ouvrir toutes grandes les portes à ces tensions émotionnelles (colère, peur, anxiété, angoisses, etc.) qu’on appelle aussi le stress.
Siffler en trottinant
Trottiner, ce n’est pas courir sur la pointe des pieds en faisant de grandes enjambées ou se pencher en avant en serrant les poings et en pensant à lever les genoux. Il est possible de trottiner en n’allant pas plus vite que quelqu'un qui marche rapidement. Durant cet exercice, on ne doit jamais ressentir de douleurs ni de fatigue. Si l’on trottine à plusieurs, on doit pouvoir parler sans s’essouffler. Quand on trottine, on ne fait pas la course ; on ne cherche qu’à stimuler le parasympathique.
La respiration est la seule fonction vitale que l’homme puisse maîtriser facilement. Elle représente à la fois une porte d’entrée pour calmer les réactions d’un corps qui s’emballe et un formidable outil pour apporter la détente. Contrôler sa respiration, c’est donc être capable de gérer son stress et de contrôler son état émotionnel.