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EAN : 9782754831307
136 pages
Futuropolis (11/01/2023)
3.77/5   11 notes
Résumé :
Saint-Pétersbourg, décembre 1849. Fiodor Dostoïevski, 28 ans, avance dans la neige vers le lieu de son exécution. Sous le regard halluciné de Fiodor, dans les rues sinistres, les hauts immeubles se déforment, semblant écraser le cortège des condamnés de toute leur masse. Place Semenovski, le peloton est prêt. On encapuchonne la tête des condamnés. L'ordre de tirer va tomber d'un instant à l'autre. L'ordre tarde... Les suppliciés sont fous de terreur. Dans l'attente ... >Voir plus
Que lire après Dostoievski, le soleil noirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je ne peux pas vivre dans un univers dépourvu de sens.
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Ce tome correspond à une biographie s'étalant de 1831 à 1881, de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881). Elle a été réalisée par Chantal van den Heuvel pour le récit, et par Henrik Rehr pour les dessins et les couleurs. Sa première publication date de 2023. Elle comprend cent-vingt-cinq pages de bande dessinée. Elle se termine avec sept pages de recherches graphiques, une liste des oeuvres de l'écrivain publiées aux éditions Gallimard, et de la collection Bibliothèque de la Pléiade. La dernière page liste les oeuvres des mêmes auteurs.

22 décembre 1849, Saint-Pétersbourg, forteresse Pierre et Paul. Les soldats emmènent un groupe de prisonniers dans lequel se trouve Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski. Ils les font sortir de prison et les emmènent en fourgons tirés par des chevaux. Après huit mois de cachot, ils sont ravis de pouvoir revoir le soleil, tout en étant un peu inquiets de savoir ce qui les attend. Lorsque les fourgons s'arrêtent, ils doivent en descendre sans ménagement, et ils découvrent des poteaux auxquels ils vont être ligotés pour être fusillés. Nikolaï Spechnev et Dostoïevski sont parmi les trois premiers à être dirigés vers les poteaux d'exécution. L'écrivain se souvient de sa jeunesse. En 1831, à l'âge de dix ans, il se trouvait avec son frère Mikhaïl dans les couloirs d'attente de l'hôpital Marinsky à Moscou, où travaillait son père. Ils observaient les pauvres en train d'attendre pour leur consultation, en constatant leur laideur. Leur père sort de son cabinet, constate qu'ils sont là à ne rien faire. Il les prend par le col et les ramène dans le salon et les force à s'assoir à table pour reprendre leurs devoirs. La mère préfèrerait qu'il se montre moins dur. Fiodor refuse de baisser les yeux, le dévisageant avec insistance.

Pour la santé de la mère, la famille déménage dans une petite propriété à cent-cinquante verstes de Moscou, Daravoié, que le père a pu acheter, ainsi que le village attenant Tchermachnia. Là, la mère retrouve sa santé, et le jeune Fiodor, encore un petit garçon, peut jouer avec les fils de paysans. Il prend conscience que ces derniers sont au service de son père qui peut les faire battre en guise de justice. Il est la victime d'une plaisanterie de Pavel, un de ses amis, lui faisant croire qu'il y a des loups dans la région. Il est rassuré par un vieux moujik qui lui assure que le Christ est avec lui. Puis Fiodor repense au décès de sa mère, à son père qui noie son chagrin et cherche du réconfort dans l'alcool. Puis viennent les années d'études passées à l'école centrale du génie militaire de Saint-Pétersbourg, son père payant des études à ses fils. D'un côté, Fiodor peut lire des auteurs comme Honoré de Balzac et Victor Hugo ; de l'autre côté, il ne parvient pas à s'intégrer au milieu des autres élèves qui n'hésitent pas à maltraiter les serviteurs pour leur amusement. Il ne comprend pas qu'on ne puisse pas éprouver de la pitié pour des malheureux sans défense.

Voilà une entreprise quelque peu intimidante : relater la vie d'un écrivain, un des plus grands romanciers russes, pas moins que l'auteur de Crime et châtiment (1866), et mettre en regard la production ou l'écriture de ses oeuvres. Pour autant, le média qu'est la bande dessinée se prête bien à cet exercice, donnant à voir cette reconstitution qui sinon pourrait être encore plus intimidante ou parfois paradoxalement quelque peu désincarnée ou trop romanesque. La scénariste a donc choisi de commencer son ouvrage en bousculant quelque peu la chronologie pour agripper le lecteur d'entrée de jeu, avec l'exécution par fusillade de l'écrivain. Puis retour en 1831. Ce n'est qu'à partir de la page quatre-vingt-huit qu'elle abandonne ce dispositif de retour en arrière pour reprendre une chronologie linéaire. Cette façon de faire permet au lecteur de découvrir les commentaires de Fiodor Dostoïevski sur telle ou telle partie de sa vie. Par exemple, il explique à sa nouvelle secrétaire qui doit prendre la dictée de ses romans en sténographie, les séquelles qu'il a gardées de ses quatre années de bagne, ainsi que les observations qu'il a pu faire sur ses compagnons de bagne, des prisonniers de droit commun, des Russes du peuple. le lecteur remarque assez aisément qu'à d'autres moments, la scénariste place dans la bouche du personnage, des citations extraites de la bibliographie du romancier, souvent de ses romans. Il s'agit d'un dispositif qu'elle utilise avec parcimonie et à-propos.

La vie même de Fiodor Dostoïevski constitue un véritablement roman : ses débuts d'écrivain, son comportement ingrat vis-à-vis de son père qui finance tant bien que mal son train de vie, ses convictions et ses activités politiques, son premier mariage, son évolution en tant qu'auteur, son passage au bagne puis dans l'armée, son second mariage, ses problèmes d'argent, ses soucis de santé, son addiction au jeu, ses pérégrinations en Europe, les exigences déraisonnables des membres de sa famille qu'il entretient, etc. le lecteur découvre ou retrouve la mise en scène des différentes phases de la vie du romancier, au travers de moment choisis, avec cette proximité qu'offre la bande dessinée, le lecteur pouvant voir les personnages, leurs activités, leur condition de vie.

Le dessinateur a donc fort à faire pour montrer la vie de Fiodor Dostoïevski : une reconstitution historique pour les lieux, les tenues vestimentaires, les accessoires de la vie courante de tout ordre, mais aussi insuffler de la vie aux personnages, les rendre identifiables, se montrer conforme aux photographies de l'écrivain et de son entourage, concevoir des mises en scène visuelles quand Dostoïevski se met à déclamer. le lecteur constate que les lieux ne bénéficient pas d'une description qui serait d'un niveau photographique, et pour autant chaque endroit s'appuie sur des recherches, avec un niveau de détail déjà exigeant. Rien que dans les deux premières pages, Henrik Rehr doit représenter une vue du ciel de la forteresse Pierre et Paul conforme à la disposition des bâtiments qui la composent, représenter le bon modèle de fourgon à cheval utilisé à l'époque, reproduire avec exactitude les uniformes de la police et leurs armes. Par la suite, la biographie de Dostoïevski lui mène la vie dure, à commencer par ses années d'errance. L'artiste représente des lieux aussi variés que la campagne russe l'été avec de belles zones herbeuses et un ravin angoissant (très beau jeu de couleurs s'assombrissant), la grande bibliothèque de la demeure bourgeoise des Dostoïevski, la scène d'un théâtre où se tient un ballet d'opéra, une vue du ciel d'un quartier de Saint-Pétersbourg, le quartier des prostituées de la même ville, un grande salle réception mondaine, d'autres vues du ciel de différents quartiers de Saint-Pétersbourg, les barraques du bagne d'Omsk en Sibérie sous la neige, le bureau assez simple de Dostoïevski dans un appartement modeste, la façade du Crystal Palace à Londres, les toits de Paris, la campagne italienne, Naples, Moscou, Dresde, Genève, Florence, Optina, etc.

La représentation des personnages est gérée avec la même approche : un bon niveau de détails pour leur visage pour les rendre plus facilement reconnaissables, pour leur tenue vestimentaire, avec parfois une augmentation du niveau de détails quand la séquence le requiert. La scénariste pense sa narration en termes visuelles et le dessinateur conçoit des plans de prises de vue qui ouvre le champ de vision du lecteur, ne se limitant pas à des cadrage plan taille avec un fond vide. À l'opposé d'une enfilade de dialogues, la narration visuelle réserve moultes surprises : la découverte des poteaux d'exécution, la présence d'un hamac dans une chambre pour se reposer, la circulation de voitures à cheval et de traineaux sur la Neva gelée, la longue file des bagnards avec leur chaîne à la cheville progressant dans un champ de neige, l'envol d'un corbeau vers la liberté, le recours à des chameaux comme bête de somme, la foule des miséreux s'avançant vers le Crystal Palace pour une métaphore visuelle terrifiante, des pourceaux habités par l'esprit de démons se précipitant de la montagne dans un lac pour une autre métaphore, etc.

Voici donc le lecteur à même de découvrir la vie de cet immense auteur russe, et il vaut mieux avoir une petite idée de la saveur de son écriture pour apprécier ces différents moments, en particulier son sentiment de culpabilité, sa relation douloureuse à la morale chrétienne, sa sensation de fatalité, sinon certains passages sembleront alourdis par un pathos exacerbé. La scénariste relie donc l'oeuvre du romancier avec sa vie que ce soit les quatre ans de bagne, ou l'exposé de projets de roman. Elle met en scène la dimension économique et financière de sa vie, ses engagements politiques, sa tendance à fuir quand la pression de la famille ou des créanciers devient trop forte, des anecdotes incroyables (l'éditeur escroc Stallovski), la reproduction de certains schémas comme les enfants ou la famille proche qui vit aux crochets du père. Les auteurs savent montrer les conditions dans lesquelles naissent l'oeuvre de Fiodor Dostoïevski. Ils ont fait le choix de s'attacher à cette dimension de sa vie, plutôt qu'à la teneur de son oeuvre, rien ne remplaçant la lecture de ses romans. La dernière page tournée, le lecteur peut éventuellement rester avec un questionnement sur le sens à donner au soleil noir évoqué dans le titre : l'écrivain lui-même, la réalité historique de la société dans laquelle il a vécu ?

Au vu de l'immensité imposante de l'oeuvre de Fiodor Dostoïevski et de sa notoriété intimidante, les auteurs doivent faire des choix quant à ce qu'ils souhaitent évoquer, développer, représenter. le lecteur peut entretenir un petit a priori sur la consistance des dessins en feuilletant l'album. À la lecture, il découvre une densité d'informations visuelles apportant une consistance remarquable aux nombreux endroits et aux personnages, pour une reconstitution historique de qualité. La vie de l'écrivain russe lui apparaît à la fois dans sa matérialité, sa relation avec ses proches, avec sa compagne, le bagne, l'exil, les voyages en Europe, à la fois dans ses idées et ses principes, sa conviction sociale, la dimension spirituelle de ses réflexions, sa discipline de travail, ses failles comme son recours au jeu avec l'espoir d'améliorer sa situation financière. le lecteur en ressort avec la sensation d'avoir côtoyé Fiodor Dostoïevski pendant toutes ces années, à la fois impressionné, à la fois un peu étourdi après tant d'événements, à la fois habité par une commisération pour ses souffrances morales.
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Club N°51 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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Une biographie intéressante de l'écrivain Russe mais qui manque de tout contexte historique et isole donc les discussions et points de vue de Dostoïevski sans leur donner le contexte de la Russie du Tsar, les évolutions sociales en Europe, les mouvements littéraires et de penseurs occidentaux qui se répandent.

Ça demeure intéressant pour découvrir Dostoïevski et peut-être donner envie de se lancer dans Crime et Châtiment ou les Frères Karamazov, mais la BD sonne un peu trop creuse...

Greg
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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L'obscure clarté du génie

Après leur saisissante biographie du couple Tolstoï, le tandem formé par Chantal van den Heuvel et Henrik Rehr nous entraîne dans la vie tourmentée et tumultueuse de Fiodor Dostoïevski, auteurs de chefs d'oeuvre de la littérature tel le Joueur, Les Frères Karamazov ou le sombre Crime et Châtiment

Porté par un dessin fascinant évoquant des gravures anciennes rehaussés par des teintes subtiles qui fluidifient la lecture en identifiant chaque époque de sa vie, le récit s'avère captivant, esquissant grâce à une structure narrative aussi audacieuse que pertinente, le portrait de cet écrivain au caractère sombre qui sut si bien capter l'âme russe…

Le fait est qu'une fois l'album refermée, l'envie de relire l'une ou l'autre des oeuvres de Dostoïevski à la lumière de sa vie ténébreuse et tourmentée se fait particulièrement insistant…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Dans ce roman graphique sombre, nous marchons au côté de Dostoïevski à Saint-Pétersbourg vers les lieux de son exécution. Condamné à mort en 1849 en raison de sa proximité avec les mouvements progressistes et le cercle de Petrachevski, sa sentence est imminente.

A quelques minutes de son exécution, l'empereur lui-même commue la peine. Dostoïevski sera condamné à quatre ans de bagne en Sibérie. Au delà de ce souvenir terrible, c'est toute la vie de l'imminent écrivain que nous suivons page après page.

Cet écrivain de génie cache une santé fragile et une frénésie du jeu. Submergé par les dettes, nous partageons ses souffrances intérieures, ses terribles souvenirs du bagne et son parcours amoureux tumultueux.

Porté par des dessins tourmentés, ce roman graphique offre un nouveau regard sur la vie et sur l'oeuvre de Dostoïevski et ne peux que vous inciter à le (re)découvrir.
Lien : https://memoiresdelivres.fr/
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critiques presse (1)
Sceneario
21 mars 2023
Les auteurs nous ramènent donc aux sources de personnalité complexe et particulièrement sombre. Nous plongeons ainsi dans sa jeunesse, et ses années comme étudiants, puis ses premiers pas comme écrivain…
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Honoré de Balzac n'a pas son pareil pour dénoncer les puissances de l'argent et sonder les tréfonds de l'âme humaine.
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Saint Pétersbourg, septembre 1843. Frère, je suis sorti de l’école du génie avec le grade de sous-lieutenant et depuis je me morfonds au bureau du plan où j’ai été engagé comme ingénieur. Ce travail non seulement m’assomme mais ma solde d’enseigne ne suffit pas à couvrir mes dépenses, le misérable petit héritage laissé par notre père étant déjà mangé. Tu sais à quel point mon appétit pour les livres et les spectacles est grand. Aussi me suis-je lancé dans la rédaction d’un roman dont j’espère qu’il me sauvera de l’univers médiocre où le sort m’a jeté. Si le jour je suis un mort-vivant, mes nuits se passent à écrire au milieu de rêves et d’espérances enthousiastes. Pour tout te dire, je viens de de terminer mon manuscrit. Je l’ai déposé chez notre grand poète, Nekrassov. Mon destin, ma vie entière dépendent de cet homme.
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Mais je ne comprends décidément pas pourquoi il est plus glorieux de bombarder de projectiles une ville assiégée que d’assassiner quelqu’un à coups de de hache. J’ai passé quatre ans au bagne d’Omsk en Sibérie, suivis de six ans d’exil sur ces terres désolées. Voleurs, assassins, condamnés politiques, nous étions tous entassés dans une puanteur indescriptible, dans des baraquements glacés l’hiver, étouffants l’été. Nous devions démolir de vieilles barques appartenant à l’état ; concasser de l’albâtre ou enlever la neige entassée par les ouragans. Le cliquetis des chaînes, les têtes rasées, les visages marqués au fer rouge, les habits en loques, tout sentait la honte, l’infâme ! Oui, l’homme a la vie dure. L’ordinaire, c’était la faim, l’épuisement, la violence des sous-officiers ivrognes, et les fous dangereux. Les bagnards redoutaient plus que tous les coups de verge. J’étais noble, les châtiments physiques m’étaient épargnés ais je voulais savoir à quoi cette souffrance pouvait être comparée. J’ai découvert des êtres pour qui donner cette torture procurait une jouissance extrême. Il y a des gens qui sont comme des tigres, avides du sang qu’ils peuvent lécher. Au-delà de 500 coups de verge, la mort est presque certaine. Je voyais, et l’émotion et l’épouvante m’étreignaient. Comme ils jouissent de leur puissance illimitée sur la chair, le sang et l’âme de leur semblable.
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Vous voulez parler de l’industrialisation et du capitalisme, je suppose ? J’ai vu, à Londres, triompher le capitalisme dans toute sa sauvagerie. Le chaos, le vacarme, les hommes réduits à l’état de brutes. Sacrifiés au nouveau dieu Baal : l’argent triomphant ! Vous parlez de progrès ? J’affirme, moi, et cela même si notre pays a connu de grandes famines, j’affirme oui, qu’il n’est rien de plus inhumain que la misère des grandes villes. Dans la pauvreté, vous conservez encore la noblesse de vos sentiments innés, dans l’indigence jamais ! à Londres, j’ai visité l’immense Crystal Palace érigé pour l’exposition universelle : le symbole de votre modernité matérialiste. J’ai vu le troupeau s’y rendre comme un seul homme. Des centaines de milliers, des millions de gens qui affluent docilement des quatre coins du globe. La fourmilière, la perte de conscience, systématique, soumise, encouragée. La voilà, votre modernité ! Le parfait mépris de l’homme !
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Vous ne voyez donc pas ce que j’ai ciblé ? Le vide moral de notre société russe gouvernée par l’idéologie occidentale, qui ne croit qu’aux lois du déterminisme. Les scientistes, les matérialistes nous ravalent au rang d’une mécanique qui ne ferait qu’obéir à l’instinct, pour eux nous ne serions que le résultat de combinaisons chimiques. Un tas de viande et d’humeurs ! Mais nul ne peut ôter son libre arbitre à l’homme, si vil soit-il. Et c’est, du fond de son chaos déchaîné, ce que proclame l’homme du sous-sol, cet être abject ! Les hommes agissent comme ils veulent et non comme le leur dicte la raison et leur propre intérêt !
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Vidéo de Henrik Rehr
Après leur belle biographie de Léon & Sofia Tolstoï, Chantal van den Heuvel et Henrik Rehr éclairent d'un jour nouveau la vie et le travail de l'écrivain. Voici comment vécut le monstre sacré de la littérature russe. Épileptique, joueur invétéré, couvert de dettes, amoureux contrarié, révolté, ancien bagnard, il abhorre le capitalisme et s'interroge sur la religion. A découvrir en librairie le 11 janvier !
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