AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782809438277
128 pages
Panini France (26/03/2014)
3.82/5   14 notes
Résumé :
Le machiavélique Arnim Zola, un savant-fou nazi, réussit à emprisonner Captain America au sein de la Dimension Z. Steve Roger se retrouve alors coupé du monde dans ce territoire méconnu où vivent de monstrueuses créatures. Là, il va devoir faire équipe avec un jeune garçon... durant plusieurs années !?
Que lire après Captain America - Marvel Now, tome 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
En règle générale, Steve Rogers ne me passionne pas vraiment, il est trop loyal-bête à mon gout. Ce n'est pas un super-héros que j'apprécie. Trop moralisateur, trop honnête, trop exemplaire et patriotique à mon gout.

Mais bon, la nouvelle vague Marvel Now! nous offre l'avantage de découvrir des héros sous des jours différents, avec des runs de certains scénaristes particulièrement doué. Et c'est la cas ici avec Rick Remender qui entame ici une histoire complète sur deux volumes.

Et quelle histoire ! L'auteur ne perds pas une seconde pour lancer son histoire et envoyer Captain dans la dimension Z. Quel régal ! Quel plaisir de voir enfin ce personnage dans un autre contexte, dans une autre dimension, avec de gros problèmes majeurs puisqu'il se retrouve coincé là-bas pendant un très long moment.

De plus on a le droit à de nombreux flash-backs qui nous ramènent à l'enfance et l'adolescence de Steve Rogers. Ca casse un peu le rythme, certes, mais cela montre son attachement à sa famille, notamment à sa mère. On comprend mieux son attachement à une certaine personne dans la dimension Z.

Honnêtement, après cette lecture, j'ai hâte de lire le deuxième tome, et j'espère lire d'autres aventures de cette qualité. Pour la première fois, je n'ai pas eu l'impression de voir ce super-héros trop lisse, trop parfait. Rick Remender parvient à donner une profondeur et un attachement à son personnage ce qui le rend vraiment humain pour une fois.

J'aimerais bien lire plus de récit de ce genre !
Commenter  J’apprécie          262
Ce tome comprend les épisodes 1 à 5 de la nouvelle série lancée dans le cadre de l'opération "Marvel NOW", en 2013. le scénario est de Rick Remender, les dessins de John Romita junior (en abrégé JRjr), l'encrage de Klaus Janson (épisodes 1 à 4), puis Tom Palmer & Scott Hanna (épisode 5), la mise en couleurs de Dean White (épisodes 1 à 5) aidé par Lee Loughridge (épisodes 2 à 5) et Dan Brown (épisode 2).

En 1926, la famille Rogers connaît des difficultés financières et Joseph Rogers est un homme sans travail, violent qui bat sa femme sous les yeux de son fils Steve. de nos jours, Captain America intervient sur la carlingue d'un B-52 en chute libre qui a été détourné par Green Skull, un extrémiste environnementaliste. Après avoir réglé ce petit souci, Steve Rogers retrouve Sharon Carter qui lui offre un cadeau très personnel pour fêter ses 90 ans. Ensemble ils se rendent sur le lieu d'une enquête du SHIELD. Par un rapide concours de circonstances, Steve Rogers se retrouve dans une autre dimension (la dimension Z du titre), confronté à un de ses anciens ennemis. Il réussit tant bien que mal à lui échapper en prenant en tutelle un jeune garçon dénommé Ian. Une longue errance commence sur ce monde désolé, à la recherche d'une civilisation grâce à laquelle Captain America pourrait trouver des indications sur la localisation exacte (et comment s'y rendre) de la place forte de son ennemi, afin de trouver le moyens de regagner son monde d'origine.

Le maître mot de la relance au numéro 1 des séries dans le cadre de "Marvel NOW" est de changer le statu quo qu'il s'agisse des All new X-Men avec une équipe rajeunie, de Superior Spider-Man avec un changement radical dans le personnage principal, ou encore d'Iron Man en ballade dans l'espace... Cette nouvelle série de Captain America n'échappe pas à la règle dans la mesure où Rick Remender indique dans la postface (1 page) qu'il a souhaité rendre hommage aux épisodes les plus idiosyncrasiques de la deuxième période de Jack Kirby. Donc, allons-y, Steve Rogers va défendre les valeurs de la démocratie américaine dans une autre dimension, dans un environnement naturel hostile, avec une population dominante pratiquant la dictature et la répression brutale.

Ce point de départ à l'avantage de rendre le récit accessible aux nouveaux lecteurs. Captain America explique clairement que le tyran est un de ses anciens ennemis sans s'appesantir sur des monceaux de détails tirés d'années de continuité. le déplacement de l'action dans un monde inconnu permet à tous les lecteurs de le découvrir au fur et à mesure sans avoir besoin de connaître des dizaines d'histoires étalées sur des décennies. Les retours en arrière dans les années 1920 et 1930 servent à montrer les événements formatifs de l'individu Steve Rogers, en pleine Dépression (pré et post crise de 29). Pour les novices, il y a là un paquet complet qui permet de découvrir le personnage sans avoir besoin de complément. Et pourtant le connaisseur de Captain America pourra aussi y trouver son compte puisque Sarah et Joseph Rogers (les parents de Steve) ont fait leur première apparition dans l'épisode 255 de la première série (en 1981) écrit par Roger Stern et dessiné par John Byrne (réédité dans La légende vivante). Il reconnaîtra également le personnage d'Arnold Roth introduit à la même époque. Il y a un autre détail qui ne sera qu'une information en passant pour le lecteur occasionnel, mais qui parlera plus au connaisseur : les talents de dessinateur de Steve Rogers.

Pour l'intrigue, Rick Remender mélange plusieurs approches : survie en milieux hostiles (à la fois dans la dimension Z, et dans les quartiers pauvres de New York), contact difficile avec une population indigène à la langue incompréhensible, développement d'une relation de confiance d'Ian envers Captain America, responsabilité du père vis-à-vis du fils, comparaison de la relation entre Rogers & Ian avec celle entre l'ennemi historique & Jet Black. Évidemment en 5 épisodes, Remender n'a pas l'occasion de creuser chacun de ces thèmes, mais il trouve la place de leur donner assez de consistance pour que le lecteur n'ait pas l'impression de papillonner en restant à la surface. Remender arrive même à introduire un second degré discret avec une pratiquant du Tachyon-Fu (art martial délirant, dérivé lointain du Kung-Fu), les noms des autochtones (Ksul, Tjofor, de la race des Phrox, noms qui fleurent bon les séries de science-fiction bon marché), et le concept de la nation de Zolandia, trop parodique pour être pris au sérieux.

La mise en images de cette série a été confiée à l'inimitable John Romita junior. Cet artiste est inimitable dans le sens où dès que vous regardez ses dessins vous en reconnaissez immédiatement l'auteur. Il dispose d'une aisance et d'un sérieux professionnel qui fait qu'il ne rate jamais un épisode. Au fil des années il a développé des caractéristiques graphiques qu'il utilise quelle que soit la série sur laquelle il travaille : la propension à faire des bouts de doigts carrés, les lèvres dessinées à gros traits, les visages plus esquissés que peaufinés, les corps fluets et filiformes des enfants, la conception de monstres grossièrement définis évoquant les années 1960.

Il serait facile de s'arrêter à l'impression immédiate produite par ces dessins : ce n'est pas joli. Encore que JRjr bénéficie ici d'une mise en couleurs très sophistiquée conçue par Dean White, avec l'aide de 2 autres artistes, ce qui apporte un fini léché aux dessins rugueux. Une fois passée la première impression, le lecteur découvre que les dessins de JRjr comportent une dimension viscérale qui permet d'aller au-delà du simple descriptif pour retranscrire la violence des comportements ou des actions. Quand Joseph Rogers maltraite sa femme, cela n'a rien de racoleur, c'est même franchement dérangeant. Quand Captain America donne un coup de pied dans les côtes d'un Green Skull, il est possible de voir à la torsion du tronc, que ça fait très mal. Quand une aiguille se plante dans la nuque de Rogers, elle est dessinée de manière rectiligne et basique, mais la tension du cou exprime la douleur de la perforation. Si les hommes de main génériques de l'ennemi historique sont ridicules avec leurs grandes dents, leur pale imitation de bouclier de Captain America, et leurs yeux tout rond, ils n'en demeurent pas moins imposants et menaçants de par leur posture. Derrière une apparence un peu grossière, les dessins de JRjr apportent un degré d'implication peu commun à la lecture.

Le tome se termine avec une ribambelle de couvertures variantes réalisées par Skottie Young, Joe Quesada, Simone Bianchi, Ryan Meinerding, Paolo Rivera, C.P. Wilson III, Julian Totino Tedesco, Alex Maleev et Jung-Yeun Yoon.

Dans le cadre contraint d'une histoire en 5 épisodes (exigence éditoriale pour accélérer le rythme de parution), Rick Remender, John Romita junior et Dean White proposent une aventure consistante qui sort des chemins battus où Captain America est placé dans une situation inhabituelle et pleine de suspense.
Commenter  J’apprécie          40
Janvier 2013, Marvel relance Captain America avec un nouveau numéro 1, le volume 7. Terminé le Captain America à la sauce James Bond façon espion survitaminé, dorénavant Captain America évolue en pleine science fiction, dans la dimension Z dont Armin Zola est quasiment le maitre incontesté. Balloté dans un monde inconnue et extrêmement dangereux Captain America devra en plus prendre soin de son fils adoptif. Un scenario bien rythmé et maitrisé en tout point en font une lecture très plaisante les dessins de John Romita Jr presque revenu à son meilleur niveau confère au tout une très grande cohérence. On s'immerge totalement dans ce monde et on partage les émotions de ce héros porte étendard qui dans cette dimension ne représente rien, sauf pour le jeune garçon qu'il décide d'élever.
Commenter  J’apprécie          30
De quoi ça parle :

Captain America ne s'est jamais défilé pour affronter des menaces toujours plus grandes les unes que les autres ! C'est, d'ailleurs, grâce à son courage sans limites qu'il réussit ses missions, quelles qu'elles soient.

Steve retrouve Sharon, alors qu'il vient, à peine, de se débarrasser de Crâne Vert, un terroriste écologique qui tentait de faire s'écraser, sur Manhattan, un avion muni d'un parasite végétal. Ils se sont retrouvés pour fêter les 90 ans de Captain America. Mais il n'y a pas de repos pour les héros : avant même qu'ils puissent commencer, le S.H.I.E.L.D les contacte au sujet de la découverte d'une ancienne rame de métro où des choses étranges semblent se passer. Comme à son habitude, Steve Rogers prend son courage à deux mains et monte à bord du métro. Il débarque alors dans un nouveau monde, inconnu. Captain America se fait assommer et se réveille dans un laboratoire ou retentit une voix qu'il connait bien…celle de Arnim Zola, le scientifique nazi.

Mon avis :

Comme nous venons de le voir, Captain America se trouve piégé dans une dimension complètement inconnue, dans laquelle le scientifique Arnim Zola semble avoir le contrôle. Ce contexte étant tellement inhabituel, pour la sentinelle de la liberté, que j'ai d'abord eu de gros doutes quant à la qualité du scénario. Cependant, la curiosité l'a emporté sur le scepticisme, et heureusement ! L'auteur réussit, en effet, à mélanger de magnifiques scènes d'action à des flashbacks très intéressants sur l'enfance de Steve Rogers. Tout ça est tellement bien géré que la lecture du Comics en devient encore plus passionnante. J'ai été impressionné, limite choqué, de voir à quel point Captain America s'en prend plein les dents ! C'est très rare pour ce personnage.

Le récit, en outre, est rempli de voix-off qui rendent l'immersion dans l'histoire d'autant plus percutante. On ressent vraiment, dans ses trippes, la souffrance du Captain.

L'auteur a pu, également, compter sur le magnifique travail de John Romita Jr, qui, bien que très controversé parmi les lecteurs, nous fait, ici, des dessins parfaitement adaptés à cette nouvelle série sur Captain America.

En bref, j'ai beaucoup aimé ce premier tome des nouvelles aventures de Captain America. Je pense que ma chronique sur deuxième tome ne saurait tarder !

Ma note : 18/20


Lien : https://nexus-quest.fr/capta..
Commenter  J’apprécie          00
EXTRAIT "Rick Remender, l'excellent auteur de Fear Agent (disponible chez Akiléos), a fait le bon choix, lorsque Marvel lui a demandé de prendre la suite d'Ed Brubaker, lors de l'évènement Marvel Now. le scénariste avait tellement marqué la série de son empreinte, avec ses ambiances d'espionnage mâtiné de super-héros, qu'il fallait prendre un contre-pied radical pour éviter de subir la comparaison. Ainsi donc, Remender envoie-t-il Captain America dans une dimension totalement différente. Fini le réalisme de Brubaker, on passe à la Science-Fiction. "
Lien : http://chroniquesdelinvisibl..
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
Sceneario
06 mars 2014
Alors, n'hésitez pas à lire ce Captain America, à l'heure où le second volet de ses aventures sort au cinema ! Cette oeuvre est une belle curiosité qui vous fera passer un bon moment de lecture !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je ne renoncerai jamais à l’espoir. Jamais je n’abandonnerai ceux qui ont besoin de moi. Je me relèverai toujours, et même si je dois tuer tous les maudits monstres de ce monde…Je vais retrouver mon fils.
Commenter  J’apprécie          120

Lire un extrait
Videos de Rick Remender (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rick Remender
the sacrificers trailer image comics
autres livres classés : comicsVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (34) Voir plus



Quiz Voir plus

Comics : Les héros de Marvel

Elle peut se dématérialiser, et ainsi traverser les objets solides, les murs, les plafonds ... Il s'agit bien sûr de ...

Kate Winslet
Kitty Pryde
Hello Kitty
Katy Perry

10 questions
242 lecteurs ont répondu
Thèmes : comics , super-hérosCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..