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EAN : 9782344022184
192 pages
Glénat Comics (12/09/2018)
3.41/5   11 notes
Résumé :
Et si le futur ressemblait à notre passé ?

Dans le futur, suite à l’épidémie d’un mystérieux virus, toutes les créatures sur Terre ont « dévolué », plongeant la planète entière dans une nouvelle Préhistoire. Toute trace de civilisation a disparu, et les cités humaines ne sont plus que des territoires hostiles dominés par néandertaliens à dos de mammouths, tigres à dents de sabre et autres insectes géants anthropophages. Seule une poignée d’êtres humai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Raja est une jeune femme qui a échappée à la contamination d'un virus créé par l'homme pour supprimer aux individus la possibilité de croire en un ou plusieurs êtres immanents. Car, les plus de sept milliard d'être humains n'arrêtent pas de se faire la guerre et la religion en serait le principal vecteur. La terre est presque détruite, l'humanité est au bord de la guerre totale nucléaire. La planète est dans un état lamentable. Pollution, violence, ciel violé en permanence, océans et mers rendus opaques et presque sans vie, ressources épuisées. Une poignée de scientifique se sont mis en tête de faire régresser l'intelligence pour sauver le monde. Mais le virus, une fois répandu, a fait son oeuvre, faisant entrer notre planète dans une période de dévolution. Retour d'animaux préhistoriques, tels les mammouths, les tigres à dents de sabre et les hommes devenus néandertaliens. Seule, une poignée d'individus est épargnée. Dont notre héroïne, fille d'un des savants à avoir inventé le virus. Elle demande à un petit groupe d'humains non contaminés de l'aider à sauver le monde en récupérant un antidote que son père aurait laissé mais le groupe est dirigé par un despot, Gil, qui ne pense qu'à forniquer avec ses femelles et qui est un véritable dictateur avec les autres membres de sa tribus. La première chose qui lui vient en tête quand il voit Raja lui demander de l'aide, c'est d'en faire une nouvelle femelle pour son harem. Mais quelques membres du groupe se rebellent et veulent aider la jeune femme à sauver le monde…

Je ne sais pas trop ce que j'attendais de cette bande dessinée post apocalyptique. L'histoire d'une jeune femme qui sauve le monde, du bel héroïsme, des humains qui n'avaient pas encore perdu le sens de leur humanité ? Une belle histoire, peut-être. Mais ce livre n'offre rien de tout ça. C'est glauque, monstrueux, désespérant au possible, un truc à vous péter le moral pour un bout de temps. Les auteurs nous brossent un portrait de l'humanité, même concentré dans un petit groupe de survivants qui est des plus désolants. Même quand on approche de la fin et qu'on comprend pourquoi l'insertion d'astronautes dans cette histoire, des plus basses fosses aux plus hautes sphères de l'humanité, rien ne se dégage de bon. Nous sommes bien la pire espèce d'animal à peupler cette planète et les auteurs nous le prouve à chaque page, presque à chaque case. Pourtant, perso, je la trouve pas si mal, notre espèce. C'est sûr qu'ils y a des fruits pourris dans la corbeille mais le bilan n'est pas si désespérant. Faut-il y voir aussi un message profondément écologique ? Peut-être mais je me dis que les auteurs n'en n'ont rien à carrer, que c'est juste un prétexte pour nous avoir pondu une fable à nous empêcher de dormir. Et bien, là, il y sont arrivé ! Ils nous livrent une bande dessinée cauchemardesque, bien pourrie, avec des monstres, des humains primitifs, des homo sapiens moches et méchants, même l'héroïne est d'une laideur repoussante. En plus, elle pue, elle ne s'est pas lavée depuis des lustres. C'est elle qui le dit car quelle chance, les auteurs n'ont pas encore inventé la bande dessinée olfactive. Heureusement pour nous, si en plus, il y avait l'odeur…
Bref, côté horreur, c'est réussi à cent pour cent, côté désespoir aussi mais que reste t'il de positif dans cette bande dessinée ? Ben rien ! Et c'est juste sa vocation donc c'est bien réalisé. Qui a dit que l'art c'est fait pour plaire ? Personne, ça n'a jamais été une règle. C'est juste fait pour émouvoir, peu importe que se soit dans le sens de vous rendre heureux ou l'inverse. Pour générer des émotions, ben, ça fouette grave. Maintenant, si c'est pas fait pour plaire, c'est vrai qu'il faut être un peu maso pour se farcir ce genre d'ouvrage mais bon. J'avoue, je n'ai pas aimé et je trouve la fin sans fin, j'attends toujours une vraie chute mais je ne dois pas condamner car il faut l'avouer, je n'ai pas aimé mais c'est vraiment bien fait ! Lu en format KINDLE sur iPad Pro avec une très bonne numérisation.
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Il comprend les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2016, écrits par Rick Remender, dessinés et encrés par Jonathan Wayshak, avec une mise en couleurs de Jordan Boyd. Les couvertures ont été réalisées par Jae Lee.

Dans quelques années, la Terre compte 7 milliards d'êtres humains, s'adonnant aux jeux vidéo et la télévision, laissant les gouvernements prendre des décisions uniquement guidées par l'intérêt économique. Quelques scientifiques décident de prendre les choses en main en mettant en pratique une de leurs découvertes. de leur analyse de l'être humain, ils en ont déduit que l'une des sources de tous les maux réside dans le besoin de spiritualité des individus, et en particulier la religion. Ils développent un virus capable de supprimer ce besoin et le lâchent dans la nature. Tout ne se passe pas exactement comme ils l'avaient calculé et la plupart des êtres humains, des animaux et des végétaux régressent sur l'échelle de l'évolution.

Raja est une jeune femme, la fille du scientifique qui a inventé le virus. Elle se trouve dans l'état du Nevada et cherche à rejoindre San Francisco où se trouve un anti-virus qui ne demande qu'à être lui aussi lâché dans la nature. En cours de route, elle tombe sur une minuscule communauté d'êtres humains, ayant eux aussi résisté au virus d'involution. Mais elle est faite prisonnière sur les ordres de Gil (diminutif de Gilbert) qui souhaite l'ajouter à son harem et qui n'a aucun début d'intérêt pour restaurer la race humaine. Au sein de cette communauté se trouvent Darren qui perçoit bien le risque d'extinction de la race humaine si rien n'est fait, et le docteur Scott qui a tout intérêt à mettre le plus de distance possible entre lui et Gil (suite à une indélicatesse avec Jana, l'une des femmes de Gil).

Le point de départ du récit permet de tout suite en cerner la nature. Il n'est pas possible d'éliminer le besoin de religion en agissant par le biais d'un rétrovirus. Rick Remender ne souhaite donc pas raconter un récit d'anticipation avec une forme de validité scientifique, mais plus une histoire d'aventure, avec un point de départ fantaisiste. Les premières pages font penser à un artiste un peu influencé par Frank Frazetta, déjà plus par Mark Schultz (l'auteur de Xenozoixc) et aussi un peu par Sam Kieth (l'auteur de The MAXX). Il s'agit donc d'un récit en hommage aux publications d'EC Comics, mêlant anticipation, horreur, survie en milieu hostile, grosses bébêtes agressives, et une touche de science-fiction.

Dans des interviews, Rick Remender a expliqué qu'il s'agit d'un projet qui mis 10 ans à aboutir, faute de compatibilité d'emploi du temps avec l'artiste prévu initialement, à savoir Paul Renaud, et de contrats mal fichus. Lorsque toutes les questions juridiques ont été résolues et que le nouveau dessinateur qu'il avait proposé a été accepté, il a repris son scénario, a apporté quelques modifications pour qu'il ne ressemble pas à un plagiat de Mad Max: Fury Road (2015) sorti entretemps, mais il a conservé la structure du récit et sa nature essentiellement de divertissement. Comme l'indique donc les prémices, il ne faut pas y chercher de la vraisemblance. Rick Remender a indiqué qu'il avait fait usage de la licence artistique pour inclure tous les monstres qu'il lui semblait bon, et pour que l'artiste puisse s'amuser à dessiner ce qui lui passe par la tête. Il ne faut donc pas essayer de trouver une logique dans la forme régressive des êtres humains, ou une cohérence entre les niveaux d'évolution des différentes espèces animales et végétales. de même, les personnages disposent d'une résistance à la douleur impressionnante, surtout sans anesthésiant, leur comportement est souvent primaire, sans se préoccuper du lendemain. Certains personnages (comme Violet la fille de Sharon & Darren) ne servent que d'artifice narratif, sans aucune psychologie.

Sous les couvertures élégantes et élancées de Jae Lee, le lecteur découvre les dessins de Jonathan Wayshak, un étudiant de la même école d'art que Rick Remender, mais section arts graphiques. Les différentes comparaisons flatteuses avec Frazetta, Schultz et Kieth ne sont pas imméritées. du dernier, Wayshak utilise la propension à déformer les perspectives suivant des arcs d'ellipse pour accentuer l'impression de vitesse dans le mouvement, ainsi qu'une forme de caricature des visages, exagérant les expressions veules et primaires. L'effet produit est similaire à celui des dessins de Sam Kieth : des mouvements plus parodiques, des individus à l'intelligence parfois limitée et une moquerie sarcastique qui souligne que tout n'est pas à prendre au premier degré. de Frazetta, l'artiste retient l'importance du réalisme pour rendre ces aventures plus concrètes. Il ne s'adresse pas à des enfants, ni même à des adolescents. Il prend soin de concevoir des vêtements pratiques et plausibles, évoquant souvent des surplus militaires. Il fait de même pour les moyens de transport, hélicoptère ou véhicules terrestres. Il conçoit des monstres à l'apparence et la texture répugnantes, étrangers à l'humanité, provenant d'un monde animal déréglé.

Le lecteur peut donc s'immerger dans ce monde post-apocalyptique recelant bien des dangers. Il y a bien sûr les inévitables bâtiments en ruine, ou d'autres encore debout, comme les buildings du centre-ville de San Francisco. Jonathan Wayshack représente aussi bien les lézardes dans les murs, que la nature ayant repris ses droits, les arbres et autres végétaux s'étant frayé un chemin à travers le béton, et utilisant les infrastructures comme des tuteurs. le passage obligé par les égouts montre une connexion inattendue avec le métro, et dépasse les clichés habituels sur la progression dans l'eau chargée d'excréments. le camp bâti par la communauté de Gil ressemble à quelque chose de construit, avec l'intention de durer, et des fortifications réalistes faites pour résister.

Outre, les exagérations les personnages disposent d'une forte identité graphique, qu'il s'agisse de leur morphologie ou des traits de leur visage. L'un des autres attraits du récit réside dans la capacité de l'artiste à représenter des gros monstres méchants. Cet aspect s'avère très savoureux : hommes de Neandertal musculeux, sauvages avec une forte pilosité, ptérodactyles aux dents acérées, monstres arachnoïdes titanesques, tout poilus avec des grandes dents (peu importe l'exactitude entomologique), mammouths, fleurs exotiques hors de contrôle, et bien sûr le requin blanc démesuré avec plusieurs rangées de dents. Toutes ces bébêtes mordent à pleines dents dans les pauvres êtres humains, testant leur viscosité avec des dessins bien répugnants. Wayshak s'y entend pour transcrire les fluides nauséabonds et les chairs déchirées. Dans le premier épisode, une pauvre astronaute s'enfuit d'une base lunaire, mais elle est infectée. le lecteur assiste avec horreur à la transformation de son visage prisonnier du casque de sa combinaison spatiale. Il ne voudrait pas être chargé de le nettoyer…

Dès le premier épisode, le lecteur se rend compte que Rick Remender ne se contente pas d'aligner les séquences chocs à base d'horreur visuelle primaire. Lorsqu'il évoque la motivation des scientifiques dans la création du virus DVO-8, il dresse un portrait de la race humaine cynique et désabusée : entre volonté de s'abrutir par n'importe quel type de divertissement le plus débile possible en toute connaissance de cause, et montées de violence se concrétisant par des guerres incessantes, plutôt que de rechercher de vraies solutions comme des adultes raisonnables. le lecteur ressent l'écoeurement du scénariste devant cette attitude d'une irresponsabilité affligeante. Un peu plus loin il évoque la notion d'altruisme sous une forme d'adulte, la question du sacrifice de quelques-uns pour que le plus grand nombre survive. Il est également question du rythme de renouvellement des matières premières, et du rythme de leur consommation pour le bien être de 7 milliards d'êtres humains.

Le début montre l'intention des auteurs de réaliser un récit de genre, avec un arrière-goût de second degré. de fait, Jonathan Wayshak réalise des dessins rendant hommage aux belles années des EC Comics, avec la latitude de se montrer plus graphique dans les horreurs, plus imaginatifs dans les monstres, en profitant des couleurs de Jordan Boyd qui augmentent le relief des surfaces. de son côté, Rick Remender jour le jeu d'un récit post-apocalyptique avec survie contre des gros monstres, et êtres humains toujours en affrontement, malgré l'enjeu de la survie de la race humaine. Il glisse également quelques réflexions désabusées sur la capacité de l'être humain à s'autodétruire. 5 étoiles pour un récit très divertissant, sans être bête.
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« Dévolution » de @Remender (Rick Remender), Jonathan Wayshak et Jordan Boyd chez @GlenatComics

Synopsis :

"Et si le futur ressemblait à notre passé ?

Dans le futur, suite à l'épidémie d'un mystérieux virus, toutes les créatures sur Terre ont « dévolué », plongeant la planète entière dans une nouvelle Préhistoire. Toute trace de civilisation a disparu, et les cités humaines ne sont plus que des territoires hostiles dominés par néandertaliens à dos de mammouths, tigres à dents de sabre et autres insectes géants anthropophages. Seule une poignée d'êtres humains semble avoir gardé ses capacités intellectuelles. Parmi eux, Raja va se lever pour combattre et trouver un antidote pour faire rentrer son espèce sur les rails d'une nouvelle évolution. Mais avant cela, elle va devoir traverser les terres désolées pour convaincre les dernières poches d'humanité de la rejoindre dans sa quête... et surtout survivre aux brutes nazies qui les contrôlent par la peur !"

Scénario : Rick Remender ;
Dessins : Jonathan Wayshak ;
Éditeur : Glénat Comics ;
Prix : 20,00 € (édition collector) ; 17.50 € (édition classique)

Bienvenue dans un monde où tous les êtres humains ont "devolué". le monde tel que nous le connaissions est revenu à l'âge des hommes de cro-magnon, conséquence d'un virus qui s'est répandu et à infecté toute l'humanité. Toute l'humanité, presque, car quelques poches de Sapiens (humains non devolués) survivent tant bien que mal dans ce mode dévasté. C'est là que nous retrouvons notre héroïne, Raja, qui s'est mise dans la tête de trouver le moyen de changer les choses et de remettre tout en ordre. Dans sa quête solitaire, elle va devoir lutter contre la faune, qui a repris ses droits, les "dévolués", qui se déplacent à dos de Mammouths, mais également contre ses semblables. Justement, suite à une rencontre fortuite, elle va se retrouver aux prises avec une bande dirigée par un taré du nom de Gil, mixe entre un nazi et une grosse brute au crâne plus vide que celui du moule morte. Dirigeant cette communauté d'une main de fer et faisant des donzelles ses pouliches reproductrices, il va essayer d'enfermer Raja afin de la rajouter à son harem. Mal lui en a pris, car la demoiselle en question va tout faire pour se faire la malle et entraîner par la même occasion ceux de sa bande qui veulent s'échapper, de la plus brutale et sanglante des façons. Dans leur fuite éperdue, nos braves suicidaires vont avoir mal à partie avec Gil et ses sbires, une araignée titanesque et des cro-magnons, plus brutales que jamais. Suite à de nombreuses péripéties et de nombreux morts, notre Raja découvrira un terrible secret sur les origines du malheur survenu à toute l'humanité entière, mais je ne vous en dis pas plus.

Qu'est-ce que j'en pense de ce tome ? :

C'est une sacrée bonne découverte que ce tome là!! Et je remercie @uncomicsparsemaine de me l'avoir conseillé. C'est bon, dynamique, sanglant, brutale, grossier, inspiré par MAD Max et tout simplement génial et jouissif ! le rythme est dingue tellement, les différentes scènes s'enchaînent à toute vitesse, sans nous perdre en route et nous entraîne toujours plus loin dans ce monde dévasté, sauvage et sanguinaire qu'est devenu notre bonne vielle terre. On prend plaisir à suivre et à découvrir Raja, mais également découvrir la quête qui la pousse toujours plus en avant. C'est un personnage auquel on s'attache facilement, qui est fascinant et qui on a envie d'aider. Les personnages secondaires sont très intéressants également, notamment le méchant de l'histoire, qui est bien barré comme il faut. le scénario en lui-même est ressemblant à ce qui est tendance à l'heure actuelle, mais amène du renouveau dans un style utilisé, voire usé jusqu'à la corde. Faire "dévoluer" l'espèce humaine est vrai un concept qui a du style et qui a du potentiel pour la suite de l'histoire.

Les dessins sont également magnifiques, tant dans le coup de crayon, que dans la colorisation et mettent superbement bien en image l'histoire de Monsieur @Remender ! Limite, il n'y aurait pas besoin de texte pour comprendre l'histoire. le rythme, la violence et ce sentiment d'urgence absolue sont tout simplement mis en exergue avec brio grâce au talent de Monsieur Wayshak!

C'est un pur délice que ce comics , tant il se lit facilement et vous entraîne avec panache dans les pas de Raja et des quelques Sapiens qui ont résisté à ce Virus. Je vous le conseille donc vivement et j'ai vraiment hâte de lire la suite. C'est bon, c'est beau et puissant et vous passerez un très très bon moment de lecture. Donc foncez le lire!

Note tome 1 : 20/20.

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Excellentissime. Ce comic post-apo est énorme. J'en ai encore mal au ventre tellement je me suis marré. Les dessins sont magnifique, le style de l'illustrateur colle totalement avec l'ambiance et l'univers.

Pour l'histoire. Un virus (le DVO 8) a fait régresser la population de la terre au stade de l'homme de cro-magnon. Les animaux ne sont pas en reste , beaucoup subisse des mutations. Certains dinosaures réapparaisse. Bref c'est la merde et le peu d'humain n'ayant pas été touché par le virus vivent dans des enclaves.
C'est sans compter Raja, fille d'un des concepteurs du virus qui compte se rendre à San Francisco pour mettre la main sur le remède et sauver la terre.
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[extrait] « Alors on va être clair tout de suite : c'est loin d'être le meilleur Rick Remender et même on peut dire que c'est surement le plus mauvais ! Pourtant, l'idée de base, la régression, est plutôt intéressante et pleine de promesses mais c'est bel et bien dans la réalisation que ça pèche ! Tout d'abord la justification des plus vaseuses de la fameuse pandémie : quelqu'un a décidé que ce qui occasionnait le malheur de l'humanité était le sentiment religieux et donc les scientifiques ont créé un virus pour détruire la partie du cerveau ou siège la spiritualité… Sérieusement ? Deux conneries scénaristiques en une seule idée ! Autant tenter de savoir si on est Fakir en se perçant une glaouis avec un clou de charpentier, double erreur là aussi ! Et puis quoi, ça voudrait dire que sans le religieux nous ne serions que des Néanderthaliens qui ne penseraient qu'à se foutre sur la tronche ? Je me demande encore ce que l'auteur a voulu véhiculer comme message ici. »
Lien : https://topcomics.fr/devolut..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La guerre nous permettait d’imposer notre idée d’un monde parfait à nos voisins. Le problème, c’est que tous étaient convaincus que le leur était mieux.
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