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EAN : 9782714309372
407 pages
José Corti (22/02/2007)
4/5   2 notes
Résumé :
Au moment où, en France, s'éteignait la grande tradition du roman populaire (Balzac, Dumas, Sue, et tant d'autres) avec le XX1 siècle, les Anglo-Saxons prenaient le relais et de quelle façon (Stevenson, Kipling, Wilkie Collins, Rider Haggard, etc.).
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il y a bien longtemps dans le sud vivait un homme ; c’était avant que Thangbrand*, fils de Wilibald, ne prêche en Islande le Christ blanc*. On l’appelait Éric aux yeux brillants, fils de Thorgrimur, et en ce temps-là aucun homme ne l’égalait en force, beauté et témérité ; pour toutes ces choses, il était le premier. Mais en matière de chance, il n’était certes pas le mieux placé.
Deux femmes vivaient dans le sud, pas très loin de l’endroit où les îles Westman* se dressent au-dessus de la mer. L’une se nommait Gudruda la belle, et l’autre Swanhild, la fille de Groa, surnommée la sans père. Elles étaient demi-sœurs, et aucune femme ne les égalait à cette époque car elles étaient les plus belles de toutes, encore qu’elles n’aient rien eu en commun si ce n’est leur sang et leur haine.
Maintenant d’Éric aux yeux brillants, de Gudruda la belle et de Swanhild la sans père, il nous faut raconter l’histoire.
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Swanhild la sans père avait pour mère Groa la sorcière. C’était une finnoise, et on racontait que le bateau sur lequel elle naviguait, tandis qu’il longeait les îles Westman, à l’abri de ses côtes, pris dans un violent coup de vent du nord-est, avait été mis en pièces sur les rochers, et que tous ses occupants avaient été capturé dans le filet de Rán1* et noyés, à l’exception de Groa elle-même, qui s’en était tirée grâce à ses pouvoirs magiques. Une chose est sûre : lorsque, le lendemain de la tempête, Asmund le Prêtre descendit sur le rivage, à la recherche de quelques chevaux perdus, il y trouva une femme magnifique, qui portait une robe pourpre et une grande ceinture d’or. Elle était assise sur un rocher et peignait sa chevelure noire, tout en chantant. À ses pieds, gisait un cadavre d’homme, allant et venant dans un bassin au gré du courant. Il lui demanda alors d’où elle venait, et elle répondit :
– De là où se baignent les cygnes*.
Ensuite, il la questionna sur sa famille. Alors, désignant le cadavre, elle lui confia qu’il en était le seul et dernier représentant.
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