Citations sur Héros de l'Olympe, tome 1 : Le héros perdu (61)
– On a commencé ensemble dans cette galère, Léo. Ça me paraît juste que tu viennes. Trouve-nous un transport, et tu es de l’expédition.
– Ouais ! s’écria Léo en tapant son poing dans sa paume.
– Ça va être dangereux, l’avertit Nyssa. Des épreuves, des monstres, toutes sortes de souffrances. Si ça se trouve, aucun de vous ne rentrera vivant.
– Oh ! (Léo sembla perdre son enthousiasme d’un coup. Puis il se rappela que tout le monde le regardait.) Je veux dire… c’est cool ! Des souffrances ? Je kiffe trop. Vas-y, on le fait !
– Ton aide serait la bienvenue, dit-il.
La statue demeura de marbre.
– Merci p’pa ! grommela Jason.
Sur ces mots, Léo sortit le vieux croquis de sa poche et le déplia sur la table pour que tout le monde puisse le voir.
– Tenez, dit-il avec fierté. Éole me l’a rendu. Je l’ai fait quand j’avais cinq ans. C’est mon destin.
– Léo, le coupa Nyssa en fronçant les sourcils, c’est un dessin de bateau aux crayons de couleur.
Ce qui lui laissait comme seuls soutiens une déesse captive et geignarde, une pseudopetite amie armée d’un poignard et Léo, qui avait l’air de croire qu’il pouvait repousser les armées de l’ombre avec des Tic Tac.
Piper dégaina son poignard. Jason empoigna une planche couverte de glace qui traînait au fond du bassin. Léo plongea la main dans sa ceinture à outils mais il était tellement troublé qu’il n’en retira qu’une boîte de Tic Tac. Il la remit aussitôt en espérant que personne n’ait rien vu, et sortit un marteau à la place.
—Tu parles bien, jeune fille. Heureusement pour tes amis, sinon je les aurais pourfendus.
—J’apprécie, dit Léo. J’essaie toujours de ne pas me faire pourfendre avant le déjeuner.
"Il jeta un coup d’œil derrière lui et appela
—Lit’? Viens vite, mon fils, s’il te plaît. Il y a des gens bizarres dans
la salle du trône.
Alors, comme on pouvait s’y attendre, l’entraîneur brandit son gourdin et cria:
—Crève! "
Il avait appris très jeune que si on lançait plein de vannes en faisant semblant de ne pas avoir peur, en général on ne se faisait pas tabasser. Même les caïds les plus endurcis vous toléraient et vous gardaient dans leur entourage parce qu'ils vous trouvaient drôle. En plus, l'humour était une bonne façon de cacher la douleur. Et puis si ça ne marchait pas, il y avait toujours le plan B. Fuir. Encore et toujours.
Thalia agrippa la main de son frère.
-Comment tu te sens ?
-Je suis brûlant, répondit-il d'une voix rauque.J'ai la bouche sèche et j'ai vu quelque chose de... vraiment terrifiant.
-C'était Héra, grommela Thalia. Sa Majesté la Bombe Nucléaire.
-Ça suffi Tahlia Grace, coupa la déesse. Je vais te changé en oryctérope si...
- Patience, ma douce, dit la déesse. Ce que je veux te faire comprendre , c’est que l’amour est le moteur le plus puissant qui soit au monde. Il incite les mortels à la grandeur. C’est par amour qu’ils commentent leurs actions les plus nobles et les plus courageuses.