Ce livre est une véritable suite au tome précédant mais il reste tout de même indépendant. C’est certes mieux d’avoir lu le premier tome, du fait des nombreuses références au tome précédant, mais pas vraiment essentiel. C’est comme si on repartait de zéro : une nouvelle aventure. Avec certes des personnages que les lecteurs du premier tome reconnaitront surement. Mais ces personnages bien que ressemblant trait pour trait à ceux que nous avons quitté précédemment, ont tout de même quelque peu évolué entre leur retour de l’Olympe. Percy a quelque peu muri après avoir appris qui était son véritable père mais il reste tout de même le même pré-ado un peu décalé et idiot sur les bords mais toujours aussi attachant malgré ses petits défauts. Mais Percy n’est pas le seul à avoir changé : Clarisse, Annabeth, Grover ou même Luke ont tous évolué, pour le meilleur et pour le pire. Mais le nouveau personnage secondaro-principal est exactement ce dont le livre avait besoin : un monstre, mais un gentil. Et c’est vraiment l’introduction de ce personnage qui marque le tournant du livre : même si on apprend assez rapidement sa véritable nature et son lien avec le personnage principal, il renforce quand même l’univers en lui donnant une dimension nouvelle. Cette dimension est également complètement inexplorée jusque maintenant par l’auteur : le fait de donner un rôle important à un personnage qui, à première vue, semble plus « malfaisant » qu’autre chose de part sa nature. Mais cette première impression est rapidement rattrapée par la réalité : il ne ferait de mal à personne. Pas parce qu’il en serait incapable bien au contraire, mais parce que, contrairement à ce que sa véritable nature laisse à paraitre, il est foncièrement et complètement gentil. (Vous remarquerez que j’ai fait attention à ne pas dire clairement de qui je parle, si jamais quelqu’un ne l’a pas lu, vous me remercierez). Bien entendu, il n’y a pas que les personnages qui évolue, mais également la plume de Riordan qui, je trouve, s’affirme quelque peu. Cette plume caractéristique n’est pas forcément encore bien particulière, mais elle semble prendre une particularité de plus en plus grande au fil des péripéties toujours plus folles. Ce sont également celles-ci qui font aussi avancer la plume mais égaleme,t les personnages, particulièrement dans leurs relations entre eux, jusqu’au bouquet final qui paraît presque irréaliste de par son unicité (pas de panique, ça ne dure pas) et son cliffhanger de fin est juste sublimissime.
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