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Élisabeth Vonarburg (Traducteur)
EAN : 9782352941576
567 pages
Bragelonne (28/03/2008)
3.06/5   8 notes
Résumé :
Dans un futur proche, si votre compte en banque est bien rempli, ou si vous êtes très fort en bricolage, l'espace vous appartient. De riches amateurs se font construire des habitats spatiaux - de simples conteneurs métalliques étanches équipés de recycleurs d'air - et les expédient en orbite autour de la Terre, pour servir de résidence secondaire. La vue est, paraît-il, magnifique. Une vie nouvelle et libre commence là-haut, loin des interférences gouvernementales d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
D'abord signalons que ce roman est passé près du prix Arthur c Clark ...
Effectivement ... le style est proche de cet auteur ( notamment dans sa façon d'introduire la donne scientifique et de l'exploiter dans la fiction ) ...
Il ne l'a pas eu et c'est je crois assez justifié car il affiche des faiblesses rares mais flagrantes ...

L'auteur a indubitablement de grandes qualités de style .
Nous faisons ( pour le moins ) successivement l'expérience de 4 procédés narratifs différents .. très réussis .. très maîtrisés ...
Le ton étant un excellent exemple du fameux humour pince sans rire britannique et les amateurs apprécieront ..

La thématique repose sur les sciences politiques et le droit international et si on n'a que peu d'intérêt pour ces sujets ce n'est pas la peine de commencer ce bouquin car sinon on ne lui trouvera que des défauts au risque de s'ennuyer ferme ..
Personnellement je n'ai pas pu apprécier le contexte géopolitique terrestre que matérialise l'auteur et cela m'a énormément perturbé pendant la lecture ( bien que je suppose que cela soit un clin d'oeil à Orwell ) ..
C'est le contraire pour la géopolitique spatiale que l'auteur matérialise ...
Le style confine à la perfection .. mais des fois il y a des chutes de niveau qui jurent et choquent ( l'auteur ne connaît manifestement pas la définition du mot psychopathe .. Elle est pourtant dans tous les dictionnaires ... )

Le thème principal du bouquin vise à analyser et à extrapoler les conséquences du juridisme dans les relations internationales ..
Pour ce faire il s'appuie en partie sur le juridisme qui caractérise la société américaine à cette occasion il lance des piques anti américaines qui paraissent à première vues justifiées mais qui ont surtout pour effet d'appauvrir son examen du sujet .. car les sources ne manquent pas et ce n'est pas aux états unis qu'il faut aller les chercher .. mais là où elles sont et où tout le monde sait qu'elles sont ( les commissions des nations unies par exemple ) ..
Le plus délicieux dans ce roman c'est l'exploitation ( très habile ) que l'auteur fait des littératures médiévales nordiques ( cf. le titre )..
Gradisil c'est ni plus ni moins ( pour son volet géopolitique spatial ) que la création d'une Islande nouvelle sur orbite spatiale ..
Que diable vont faire ces colons dans l'espace ? et bien la même chose que les premiers islandais en Islande .
Cette transposition est très maîtrisée et elle est époustouflante d'utilité et de pertinence dans le roman .
Sinon il y a la plus longue ( et la mieux décrite ) chute d'un individu depuis l'orbite terrestre à travers l'atmosphère ..
Ce passage atteint des sommets de style et il est savoureux et excellent .. un grand moment de SF ...
La fin est d'une ironie terrible très british ..

Bref : un excellent roman qui malheureusement présente des défauts occasionnels mais flagrants ....
Le seul roman de SF qui extrapole le thème des sciences politiques ( juridisme ) de façon sérieuses et fine ...
En fait il s'en est fallu de peu qu'il ne soit excellent ..
Mais c'est vrai il peut rebuter ..
Je l'ai plus apprécié que le contraire ...

Gadisil Adam roberts
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L'idée de départ du roman est bonne et originale. Jugez plutôt. L'auteur entreprend de nous parler d'une poignée d'excentriques, riches pour la plupart, qui ont décidé de vivre dans des maisons de fortune (de simples cubes pour la plupart) en orbite autour de la terre. de fait, cela fait de Gradisil le space-opera le moins éloigné de la terre. Les explications techniques concernant les moyens utilisés par les spationautes amateurs ne sont jamais vraiment rébarbatives et sont même empreintes d'une certaine poésie (comparer les champs magnétiques aux branches de l'arbre-monde Yggdrasil, ça a de la gueule ...). L'auteur exploite plutôt bien son idée de départ. Et assister à la naissance d'une nation aussi peu ordinaire a de quoi nous intéresser.
Pourtant, la mayonnaise ne prend pas. La faute sans doute aux personnages. Leurs portraits sont pourtant particulièrement réussis. D'autant qu'avec plus de 750 pages, l'auteur a parfaitement le temps d'approfondir la psychologie de chacun. Mais voilà, aucun n'est véritablement attachant. En dehors de Klara peut-être. C'est à dire du personnage principal de la première des trois parties qui constituent le roman. C'est d'ailleurs cette première partie qui m'a le plus enthousiasmé. Sans doute parce que nous découvrons les prémices de ce qui allait devenir une nation. Côtoyer ces illuminés qui forment la base des Hautes-Landes est de nature à éveiller notre intérêt. Sans oublier ce mélange réussi entre la banalité du quotidien de ces nouveaux aventuriers et la magie de ce qu'ils entreprennent.
Dans la deuxième partie, nous suivons la vie de la fille de Klara, Gradisil. Ce n'est pas un hasard si le roman porte son nom. Ses aventures forment, de loin, la majeure partie du livre. Et elles ne manquent pas d'intérêt non plus. Mais que cette femme est détestable. du moins de mon point de vue. Je n'ai à aucun moment réussi à m'attacher à elle, ce qui a beaucoup nuit, forcément, au plaisir de la lecture.
Quant au dernier personnage, le fils de Gradisil, il est d'une fadeur consommée. La partie qui lui est consacrée est courte, très courte en regard du reste et on devine bien que l'auteur a été bien en peine de faire durer plus longtemps l'histoire.
En conclusion, un roman qui s'annonçait passionnant mais qui s'essouffle et finit par devenir presque ennuyeux. On parvient à terminer la lecture sans difficulté majeure mais sans enthousiasme particulier non plus.
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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Mon quatrième* Adam Roberts de l'année mais mon premier en français et je me dois au passage de féliciter Bragelonne pour la qualité de la traduction.

J'aime bien ce que fait Adam, c'est toujours orignal avec de vrais concepts SF, En plus, c'est un auteur qui donne l'impression d'écrire ce qu'il a envie d'abord sans trop se soucier du lecteur**…(j'ai retrouvé cet aspect dans chacun de ses livres) du coup, c'est toujours un peu du ça passe ou ça casse. Moi ça passe parce que j'aime bien m'attarder avec lui sur les états d'âmes des personnages même s'il faut reconnaitre que le rythme de l'histoire peut parfois en souffrir un peu.

Ce bouquin est une tragédie grecque en 3 actes à la saveur bigrement kafkaïenne… trahison, meurtre, complot politique, guerre… le tout enrobé d'une belle satire de nos sociétés modernes.

Adam Roberts est en train de devenir mon écrivain refuge dès que je suis en panne de trucs nouveaux. Il mériterait à mon sens un peu plus de publication :)

*Déjà lus et chroniqués : On, Jack Glass et Twenty Trillion Leagues Under the Sea
** Par exemple pour ON, ce qui lui est reproché, c'est de consacrer le dernier tiers du bouquin à expliquer le pourquoi du comment de tout… beaucoup de monde trouve ça inutile et ben lui répond que c'est la partie qu'il préfère.
Lien : https://www.facebook.com/The..
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J'avoue ne pas vraiment avoir apprécié ce livre, qui pourtant à la lecture de la 4ème de couverture et après lecture de la première partie m'enchantait.
La lecture parait longue et interminable : la répétition des descriptions de la Terre vu de là haut ne fait qu'alourdir la lecture, idem pour les plaintes constantes de Paul et j'ai envie de dire idem pour certain chapitre comme la « descente » de Slater. On a l'impression de ne pas avancer dans l'intrigue
Les 3parties sont tellement différentes au point de vue lecture comme au nombre de pages (dans l'ordre : 244, 404 et 111), on aimerait que certaines choses disparaissent et que d'autres soient plus développées.
Je trouve donc dommage que cette histoire basée sur des esprits de vengeance et la création d'une nouvelle nation soit si longue et si « lourde » à lire car l'idée était vraiment très bonne à la base.
Lien : http://bulledelivre.wordpres..
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Désolée mais je me suis vraiment ennuyée passé le premier tiers de Gradisil. Trop de longueurs.
Par contre, je dois avouer un faible pour les habitants des Hautes Landes qui m'ont vraiment fait délirer
Lien : http://www.valunivers.fr/201..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
C'est le début de l'année 2099 en bas , et le gel a transformé en corail les brindilles noires des arbres . Aucun des vêtements prophylactiquement élastiques du lieutenant Slater n'a réussi à empêcher une certaine quantité de perte de densité osseuse , ou préparé ses muscles au sentiment d'obésité et à la morne inertie de la vraie pesenteur .
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« L’arbre pousse comme on l’a tordu lorsqu’il était brindille «
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Video de Adam Roberts (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Adam Roberts
Adam Roberts présente ici sa nouvelle oeuvre, La Chose en soi, roman d'aventures drolatique et tour de force littéraire érudit. À paraître le 13 janvier prochain aux éditions Denoël.
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