Serena MacGregor est la cadette de sa famille richissime grâce à son père Daniel, brillant magnat de la finance d'origine Écossaise. Alors que la jeune femme est diplômée des meilleures écoles, ayant brillamment réussi aussi bien en lettres qu'en biologie ainsi qu'en psychologie, Serena décide de partir à l'aventure, de changer d'air tout simplement. du haut de ses vingt-six ans, cette dernière annonce à sa famille notamment son père, qu'elle embarque sur le paquebot de ses rêves, le Celebration, pour ainsi y gagner personnellement sa vie mais surtout pour échapper à ses origines sociables confortables ou au nombre de ses diplômes. C'est ainsi que sur son hôtel flottant, Serena peut être enfin elle-même, juste Serena et non Mademoiselle MacGregor, fille de Daniel et d'Anna. Et c'était précisément le but qu'elle s'était fixé en embarquant sans oublier la liberté à laquelle elle aspirait. Une liberté vis-à-vis des attentes de sa famille, par rapport à son milieu social et à son nom. Cela faisait un an qu'elle naviguait, et ce qu'elle avait accompli durant cette année écoulée, n'avait rien de négligeable puisqu'elle avait satisfait son besoin d'action et avait également prouvé qu'elle était capable de fonctionner de façon autonome. Ce que Serena était sûre, c'est qu'elle pouvait désormais se prendre en charge, même sans le soutien de sa riche famille.
Lorsque j'ai refermé le livre après les derniers mots, un sentiment de frustration s'est emparé de mon coeur. Je me suis laissée surprendre par ce roman au point de rentrer immédiatement dedans. Plus j'avançais dans ma lecture, et plus j'étais conquise par l'histoire, les personnages - j'en voulais toujours plus ! J'ai dévoré
la fierté des MacGregor en très peu de temps, malheureusement. Plus c'est bon et moins on prend le temps ! Alors qu'on devrait faire le contraire, savourer sur tous les bords. Mais c'est si difficile lorsqu'on est à fond dans le livre. Pourtant rien de grandiose, pas de créatures fantastique, ni de magie ou en tout cas pas au sens propre du terme. Quoi que l'amour peut être magique non ?! J'ai toujours entendu que les Harlequin étaient passionnés, torrides et en grande partie, destinée à un lectorat féminin. C'est d'ailleurs ainsi que j'imaginais un Harlequin. Même si c'est le premier, je confirme les ragots ! Ce qui est sûr, cela ne sera pas le dernier... Pourquoi ?!
Tout d'abord, le point fort de ce bouquin, c'est avant tout le personnage principal : Serena ! Son caractère, sa personnalité sont des facteurs importants de la lecture. Soit on adhère, à ce type de protagoniste, soit on décroche. Surtout qu'elle est l'élément centrale ! « Son père avait toujours décrété orgueilleusement que le blond vénitien des cheveux de sa fille ne se retrouvait que dans les tableaux des grands maîtres du passé. Daniel MacGregor était tout aussi fier de ses pommettes hautes, très légèrement obliques, et de son menton volontaire. de ses ancêtres écossais, elle tenait une peau très claire, résolument réfractaire au bronzage. La pâleur de son teint offrait un contraste souvent qualifié de frappant avec le bleu de ses yeux. » Tous les personnages rencontrés durant la lecture, possèdent un peu le même tempérament. C'est pour cette raison que je vous laisse le soin de les découvrir comme il se doit. Personnellement, j'ai eu beaucoup de plaisir pour découvrir chacune des personnalités notamment notre petit héroïne ! A titre privé, je me suis beaucoup retrouvée dans un trait de son caractère - le fait qu'elle aime apprendre à tout prix. A vrai dire, je suis un peu pareil, j'ai soif d'apprendre et je m'intéresse à de nombreux sujets. Ce sont ces petites affinités qui m'ont rapproché de Serena.
Et puis, il ne faut pas oublier le principe même d'un Harlequin : l'histoire d'amour ! Je suis une indécrottable romantique, une petite fleur bleue toute conquise par la love story du livre. Cette dernière est passionnée, enflammée avec un soupçon de sexualité, juste ce qu'il faut pour nous permettre de rêver à souhait. Je ne suis pas trop friande des histoires où la sexualité a trop d'importance mais ici, ce n'est pas du tout le cas ! En plus, j'ai découvert une auteur
Nora Roberts, ayant une plume délicate, entièrement faite pour un lectorat féminin. C'est l'impression qu'elle me laisse au moment où je rédige cette chronique. Même si je cherche, je ne trouve pas de défauts au livre, alors je reste sur un car ce sentiment de frustration en fermant le roman, est une preuve que j'ai adoré ! C'est une émotion que je n'éprouve pas toujours seulement pour mes coups de coeur !
Un grand merci aux Editions Harlequin ainsi qu'à Babelio (et son opération Masse Critique) pour cette fabuleuse découverte. Mais je reste encore frustrée sachez-le ! Surtout que j'ai l'impression que la suite sortira dans une éternité ... ! Mais au moins j'ai de quoi me consoler avec la collection de l'auteur et tous les livres qu'elle a écrit !
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