Actuellement, dans l’entreprise, la mise en place de « Bienveilleurs » obéit à ce même état d’esprit. Il s’agit bien de personnes, riches d’une belle sensibilité, fortes d’une réelle empathie, qui vont aider un collègue ou un collaborateur en difficulté en s’adressant à lui à temps, en l’aidant à trouver la voie susceptible de lui apporter des solutions et donc de l’aider.
La notion de Bienveilleurs nous vient du Québec où l’on parle de « personnalités sentinelles ». Il s’agit de salariés qui reçoivent une formation courte dispensée par un intervenant professionnel et essayent ensuite de détecter des personnes qui souffrent moralement pour éviter que celles-ci évoluent mal en les adressant suffisamment tôt à un organisme adapté. [...]
Cette belle notion de Bienveilleurs qui permet d’associer fraternité et sens est parfaitement adaptée aux temps présents. Les Bienveilleurs savent détecter, s’adresser à la personne concernée et l’orienter vers le bon interlocuteur.
Je voudrais essayer dans cet ouvrage de montrer en quoi des comportements bienveillants peuvent apporter des solutions nouvelles, adaptées au temps présent, que ce soit dans des domaines aussi variés que le travail, la santé, l’instruction, la recherche d’emploi, et même l’unité du pays et son influence. Si la bienveillance peut être à l’origine d’un réel espoir de vie meilleure, cela ne se fera pas sans l’effort de chacun et demandera un peu de temps. [...]
Pour Aristote, être bienveillant, c’est par principe souhaiter gratuitement du bien aux autres, qu’on les connaisse ou pas, qu’on les apprécie ou pas ; pour Thomas d’Aquin, être bienveillant, c’est vouloir agir pour le bien d’autrui ; et pour Emmanuel Kant, être bienveillant est un « devoir d’humanité ». Voici donc les trois définitions du mot « bienveillance » sur lesquelles je m’appuierai pour fonder mon raisonnement.
Se protéger du stress : L'engagement !