Bon rétablissement

Pas mal du tout, même très bien ... peut être iras t'il dans mes livre pour une île deserte. Quoi !! pas conviancu encore de se jeter dans sa lecture bon ok je resume.
Un personnage principal attachant une ecriture fluide et legere, des phrase d'humour a toute les pages et une côté sentimental qui rappel aussi que la lecture permet de se questionner sans que cela sois barbant ou casse le plaisir de lecture. L'histoire principal es pas dingue, un accident, des rencontre pendant le rétablissement est pourtant sa en fait un livre, une réussite, bref j'adore

Ps: un beau descriptif realiste attend les gourmand et amateur du kouign amann

Jean-Pierre, 67 ans, ronchon et râleur, taciturne aussi, adepte de la solitude,
va vivre une expérience de vie en collectivité où l'intimité n'existe plus vraiment ni la douceur de vivre.

Après un accident dont il n'a aucun souvenir, que faisait-il là sur les bords de Seine à 5 h du matin ? - le personnage principal va devoir rester à l'hôpital quelques semaines. La tuile !

Quoi de mieux que le temps libre pour
se consacrer à ses mémoires
râler après le monde hospitalier
se remettre en question
faire de nouvelles connaissances
s'ouvrir au monde
abandonner ses préjugés ...

Jean- Pierre est un personnage attachant, qui vous fera sourire, peut-être rire, mais qui à coup sûr vous permettra de passer un bon moment.

L'histoire est simple mais au combien agréable !

Un roman en forme de huis-clos, dans une chambre d'hôpital, où un homme âgé un peu bourru se retrouve cloué au lit pour plusieurs semaines. le style d'écriture est jubilatoire, beaucoup d'humour et d'ironie, les phrases deviennent vite des citations. Un très bon moment !

Quel plaisir de retrouver la verve de Marie-Sabine Roger et son talent unique pour mettre le doigt sur les petits et les gros travers de notre société ! Solitude, maladie, prostitution des étudiants, adolescentes enceintes,... L'auteur traite de ces sujets avec tout l'humour et la tendresse dont elle est capable grâce à son style très inventif qui joue avec les mots et les idées...J'ai adoré, presque autant que La tête en friche qui reste parmi mes romans favoris.

Le regard que ce vieux grincheux porte sur le monde qui l'entoure, sur sa jeunesse, la vie à l'hôpital et le personnel soignant est à la fois caustique et plein de tendresse même s'il s'en défend.

J'ai justement aimé sa façon de se rendre compte que ses à priori n'étaient pas fondés.

"Chez ceux qui sont bornés, la bêtise est sans bornes".

Un bon moment de lecture qui donne le sourire.
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Ce roman a été cité récemment comme parmi les plus drôles jamais lu, dans une question posée sur Babelio. Ce qui m'a donné envie de le lire et de découvrir cette auteure dont je n'avais jamais entendu parler.
Etant donné que ce roman a plus de mille lecteurs sur Babelio je vais me dispenser d'en donner le point de départ. Son personnage principal, un bougon vieillissant nommé Jean-Pierre, est en effet inénarrable. Et j'ai passé un excellent moment de lecture en sa compagnie.
Marie-Sabine Roger sait donner de l'épaisseur à ses personnages, plus complexes qu'on pourrait le croire à première vue. Et son sens du rebond, de la répartie, est exceptionnel. J'ai retrouvé quelque chose de la truculence d'un Frédéric Dard dans ce roman (sans ses situations scabreuses toutefois), et c'est pour moi un grand compliment.

Une pépite pour son style cocasse et émouvant où l'on suit un sexagénaire solitaire durant une hospitalisation. Un évènement qui va lui permettre de découvrir les autres autour de lui. A lire !

Jean-Pierre Fabre, 67 ans, ne se souvient pas de l'accident qui l'a conduit au service réanimation de l'hôpital. Un jeune homme a réussi au moyen d'une gaffe à lui tenir la tête hors de la Seine, où il était tombé. Intubé, plâtré il se retrouve pendant de longues semaines au service orthopédique.

Pour faire passer le temps, « je n'ai pas vu passer le temps. Je l'ai bien senti passer, par contre » il observe le microcosme hospitalier qui s'agite autour de lui à heures fixes. le neurologue « déprimé de la vie », le chirurgien « elle dit "le chirurgien" comme elle dirait Dieu» et ses étudiants, le kiné sympa qui « mouille sa chemise encore plus que moi », l'infirmière et ses « délicatesses de brancardier » l'urologue pressé.
« Infirmières, aides-soignantes, médecins de tous acabits et – Dieu d’entre les Dieux dans cet Olympe en blouse- mon chirurgien de loin mon préféré. »

Penché sur le lit du convalescent, on trouve aussi le jeune policier chargé de l’enquête et qui continue ses visites même lorsque l’enquête est close, Camille, son sauveur, qui se prostitue pour payer ses études, une gamine de 14 ans qui s’intéresse à la signification des prénoms et lui emprunte son ordi pour consulter sa page facebook, son frère, sa belle-sœur qui le remet entre les mains de Dieu, son ami de jeunesse Serge qu'il vient de retrouver sur « potes de naguère ».
Marie-Sabine Roger choisit encore de s’intéresser à des gens simples, les voisins de palier, les gens que l’on croise au supermarché et qui avancent dans la vie sans bruit, sans faire de vagues. Son héros pose un regard interrogateur sur les pratiques de l’hôpital où le soigné est infantilisé. Il est soumis au bon vouloir du soignant et son intimité est bafouée.

Ce presque sexagénaire profite de cette parenthèse non voulue pour revenir sur ses souvenirs d'enfant, d'ado puis d'homme actif: "c'est peut-être la perspective de l'échéance qui pointe son museau, qui me donne envie de refaire le chemin à l'envers. Je dis ça comme ça, je n'en sais rien, je n'ai pas l'expérience. C'est la première fois que je suis vieux." Jean-Pierre a beaucoup d’humour et de dérision, il est grinçant parfois . Il aime sa petite vie tranquille de veuf en retraite et n’aime pas les intrusions qui l'obligent à transiger.
Une fois encore Marie-Sabine Roger, se démène et s’active pour rendre les gens plus heureux, ce qui manque cruellement à un de ces personnages peut se trouver en abondance chez un autre. Elle tisse des liens éphémères ou durables entre eux.

Un livre à glisser dans les tables de nuit des chambres d’hôpitaux et même dans les grandes poches des blouses blanches des soignants.

Bon rétablissement ne soigne pas mais il peut adoucir les plaies et les maux!

J'ai aimé le côté caustique du personnage central, la rapidité et l'efficacité du ton, les vérités lancées avec humour dans lesquelles on se reconnaît parfois notamment cette vision très réaliste du séjour à l'hôpital. Des réflexions cocasses de l'hospitalisé qui amènent le lecteur à sourire et je dois avouer que je me suis payée plusieurs fous rires carrément ! Une vraie réussite pour ce petit roman un très bon moment de lecture. C'est vrai, drôle, attendrissant parfois lorsque le vieux bougre se laisse à aimer les gens qui l'entourent finalement.

Chère Marie-Sabine,
De vous j'ai lu "la tête en friche", "trente-six chandelles" et maintenant "bon rétablissement. "
Il faudrait peut-être perdre cette mauvaise habitude d'écrire des livres aussi bons, aussi drôles, aussi émouvants, avec des personnages aussi attachants. Non c'est vrai, ça en deviendrait presque lassant....si vous ne changiez pas à chaque fois d'univers.
Maintenant, c'est malin, je vais m'attacher à tout lire de vous, car il semblerait bien que vous soyez devenue, à force de talent et d'histoires qui font du bien, un de mes auteurs préférés !
Donc, chère Marie-Sabine, si mon banquier ne vous remercie pas, mon moral oui.
Bonne continuation littéraire !