Le destin joue avec les hommes,
les précipite ves les ténèbres et la violence,
ou vers la lumière, à sa guise.
Puis j'ai corrigé mes pensées.
Le destin propose. L'homme dispose.
La mort s’affaire partout, sans s’annoncer, elle peut surgir à tout moment. Pour l’instant, la Muerte est à sa main, elle lui obéit comme un chien, mais il la sent qui prend un peu trop ses aises autour de lui.
C’est étrange d’entrer avec tant de curiosité et de passion dans la vie de quelqu’un que l’on a croisé il y a longtemps.
Le Patron n’a pas besoin de caméras, il a des yeux partout. Et le meilleur de tous ses yeux, c’est moi.
...les peuples et les hommes sont des jouets dans les mains du Destin. Le Destin s’amuse, il les précipite les uns contre les autres. Peuples, nations, hommes, femmes et enfants dans le même chaudron. À chacun de se débrouiller pour tenir sa place, avec honnêteté, ni plus ni moins, là où Dieu l’a fait naître. Je me suis pas trop mal débrouillé. Sami aussi s’en est bien sorti. Comme j’apprécierais qu’il me parle, qu’il me dise s’il connaît quelqu’un, s’il fait avec elle des projets d’avenir…
Ce sont deux chats qui s’observent, se reniflent, griffes sorties pour saisir ce qui se présente à leur portée, sans jamais cesser de chercher des points de convergence pour leurs intérêts communs. Leur dernier échange porte sur la Libye. Chacun a trouvé son compte dans cette conversation qui n’existe pas et chacun est en train de réfléchir à l’usage qu’il peut faire des renseignements glanés.
Chaque chose doit être à sa place. Un ordre rigoureux préside aux affaires qui ressortent à sa vie privée
J’observe mes semblables, je leur pose des questions et j’écoute leurs réponses avant de les juger. Cette forme de sagesse n’a longtemps été qu’une conséquence de ma timidité. Dans ma jeunesse, j’étais d’un caractère renfermé, trop passif pour intéresser les membres de ma famille. Longtemps les gens ont pensé que je n’étais pas de bonne composition. Plus tard, ils ont prétendu que j’étais snob
La nuit, les étoiles, les pierres sont devenues des amies.
Ses pensées escaladent le ciel et vagabondent vers les astres. Elle aperçoit son père, décédé depuis longtemps. Allongé sur des coussins, il pince les cordes d’un luth et fredonne une berceuse. Il lui sourit. Mon père me voit, c’est pour moi qu’il chante, il me rassure comme il le faisait autrefois, quand j’avais peur, avant de m’endormir. Je n’ai plus peur, je suis Habiba et je vis et je chante avec mon père.
Dans notre famille, nous sommes habitués à aller chercher de l’argent là où il se trouve.