Mécaniques du chaos

Livre de rentrée, Mécaniques du chaos aligne les ingrédients du blockbuster littéraire : le nom de l'auteur qui est la tête d'un joli palmarès et connu pour ses engagements politiques, une histoire ancrée dans l'actualité (le terrorisme), une thèse dans l'air du temps (la fin de l'Occident) et la technique de la mosaïque (plusieurs personnages principaux, plusieurs lieux à travers le monde). Ecrivain et journaliste, militant diplomate, éditeur, Daniel Rondeau utilise beaucoup d'éléments personnels dans ce qui s'apparente plus à un docu-fiction qu'à un thriller ou un roman.

L'histoire est complexe par construction. J'y ai plongé d'abord avec délice, pensant trouver des correspondances avec Où vont les ténèbres. Mais comme il est difficile de suivre les fils de cette histoire ! Au final une belle écriture, classique, cependant gâtée par des dérapages dans la vulgarité, plaqués pour faire genre, et un résultat décevant car à trop vouloir en dire, le message se dilue, perd en efficacité et les personnages manquent d'épaisseur, perdus dans les méandre de trop nombreuses intrigues.
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N'est pas Gary, Rufin, ou Bastide ; encore moins Claudel, Stendhal ou Chateaubriand, qui veut... J'ai rarement lu un bouquin aussi mauvais : pauvreté du style, intrigue digne du JT de 20h, dix clichés par pages...
Je me suis laissée berner par les critiques bobo... impossible de finir.
Seul le titre est bon.

Je n'ai pas senti d'attraction vers le monde de ce roman.

Mauvais dans son ensemble : très cliché, grosses ficelles, peu crédible, intrigue facile, scènes souvent ridicules. Se lit vite, un petit côté roman de gare. Il faut une certaine volonté pour aller au bout. Très étonné qu'il ait été primé de la sorte...!

roman à la limite de la politique fiction : islamistes attaquant la France, service secret peu efficace,... Mais bonnes descriptions de l'archéologie, Carthage, ....
assez difficile à suivre car on met quelquefois 1ou 2 minutes pour savoir quel personnage s'exprime.

Je l'ai lu. Et j'ai du mérite. Si au début l'histoire est intéressante, ça commence à devenir trop entremêles après un certain temps. D'accord, on comprend les sentiments de Paul, Sami, etc. À travers des chapitres entrecoupés, où il faut chaque fois se poser la question "qui parle maintenant", ce procédé peut être intéressant, mais devient lassant quand il se prolonge. Était-il nécessaire d'écrire autant de pages? Dommage, parce que certaines descriptions sont vraiment très belles. Serait-il faux de dire qu'on ressent bien là le livre écrit par un diplomate, dont la vie était tellement riche, qu'à son tour il veut la mettre sur papier, mais que pour de pauvres lecteurs lambadas comme moi, au vécu moins riche, ça devient simplement illisible.