Au moment de quitter le Collège de France, Pierre Rosanvallon opère un retour sur sa propre histoire intellectuelle et politique, à partir de son embauche par la CFDT comme secrétaire confédéral à sa sortie d’HEC. Ce faisant, il interroge l’impasse dans laquelle la gauche s’est trouvée. Il annonce également plusieurs ouvrages en préparation qui s’inscrivent dans le prolongement de ses derniers livres et auraient vocation à remédier aux problèmes soulevés.
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Son nouvel essai, Notre histoire intellectuelle et politique. 1968-2018, tire les leçons d’un demi-siècle d’engagement, de débats et d’affrontements, pour tenter d’ouvrir, en un moment d’atonie, le chemin d’une refondation.
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« Notre histoire intellectuelle et politique. 1968-2018 », le nouvel essai de Pierre Rosanvallon est une ambitieuse interprétation générale de la modernité.
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L'idéologue (…) est un rédacteur de catéchismes, un fabricant de mots d'ordre, un fournisseurs d'arguments chocs pour la polémique. Cet idéologue a, dans tous les cas, un rapport élastique à la notion de vérité.
Nous partagions tous la certitude que la faiblesse décisive du marxisme ne résidait pas tant dans son analyse économique et historique que dans son absence de théorie politique, et notamment d'une théorie de la démocratie. Marx avait en effet développé la vision selon laquelle la réalisation du communisme conduirait à un dépérissement de la sphère du politique donnant consistance au projet saint-simonien de hâter le passage du "gouvernement des hommes" à une "administration des choses".
Ce qui m'avait fasciné chez Guizot, c'était aussi le processus de rétrécissement d'une intelligence, la dégradation d'une pensée libérale aiguisée en plate idéologie, la conversion d'un intellectuel critique en conservateur borné.
Edmond Maire était une de ces figures typiques du syndicalisme de l'époque pour lesquelles exercer une responsabilité était un service à assumer et non pas le désir de se mettre en avant.
Le terme de libéralisme était celui qui paraissait le plus simple à utiliser pour qualifier de façon commode et ramassée cette première génération des paradigmes de l'émancipation ; je l'ai mobilisé.
Premier signe du "rendez-vous avec la nation" qu'il annonçait pour 2024, le président de la République a tenu mardi soir une conférence de presse au palais de l'Élysée, alors que le nouveau gouvernement de Gabriel Attal fait déjà face aux critiques.
Pour en parler, Guillaume Erner reçoit :
Pierre Rosanvallon, professeur émérite au Collège de France
Visuel de la vignette : Ludovic Marin / AFP
#gouvernement #politique #société
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