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sur 692 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Dans la résidence CASA, où Clarissa trouve refuge, Mrs Dalloway est au plus proche de sa géographie intérieure. Est-ce la solution, ou le problème ? » : plus de quatre mois plus tard, je parle sur les réseaux d'une de mes dernières lectures d'avant le confinement, Les fleurs de l'ombre. 20 minutes avait publié ma chronique (lien ci-dessous). C'est très saisissant de penser que juste après avoir dévoré l'histoire d'une romancière enfermée dans une étrange résidence pour auteurs, je me suis retrouvée dans une situation qui n'était pas sans l'évoquer (bon OK, je n'étais pas la seule)... et que le livre lui-même, finalement, a subi cette étrange mise en abyme.⠀

Mais bien sûr, si j'ai aimé le livre, c'est parce que comme à son habitude, Tatiana de Rosnay nous a offert une histoire où se mêlent les péripéties narratives et les lignes de faille intimes de son héroïne. Un livre plus réflexif que d'habitude, aussi, car son héroïne a beaucoup de points communs avec elle : écrivain, bilingue, auteure d'un livre sur l'importance des lieux, en affinité avec Romain Gary et Virginie Woolf. Dans un épisode de 21 cm, on voit Tatiana de Rosnay visiter la « chambre à soi » de l'auteure anglaise... et on retrouve cette visite privilégiée dans Les fleurs de l'ombre.⠀

Pas un coup de foudre comme Boomerang ou Elle s'appelait Sarah, mais une belle lecture. J'allais ajouter qu'il était bien dommage qu'elle soit sortie dans une période aussi troublée, mais le propre des bons livres et des bons écrivains, c'est de durer. Alors, avez-vous pensé à en faire votre lecture de l'été ?⠀
Lien : https://www.20minutes.fr/art..
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Dérangeant,perturbant mais passionnant.
J'aime cette auteure et son lien aux maisons,grottes, cocoon home.
Cette fois c'est loin d'être le cas ...
Tatiana nous emmène dans le monde de demain où en gros,nos angoisses sont rassemblées : nature disparue,attentats généralisés, IA omni présente... La vie
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L'action se déroule dans un futur proche, dans un Paris dévasté dix ans plus tôt par des attentats. C'est tout un grand quartier de Paris qui a laissé place à un énorme trou béant, des buildings ultra modernes remplacent les immeubles hausmanniens. La végétation a complètement déserté la ville suite aux changements climatiques. Les canicules sont de plus en plus courantes.


Clarissa Katsev est une écrivaine passionnée comme son nom d'auteur l'indique par Virginia Woolf et Romain Gary. Elle est aussi passionnée par les bâtiments, il faut dire que son premier métier était géomètre et qu'elle pense que les lieux influencent leurs occupants. Ce n'est pas pour rien qu'elle aime traîner 108 rue du Bac, la dernière demeure de Gary, là où il se donna la mort.


Elle va pourtant, elle qui est si attachée à l'histoire des bâtiments, postuler pour emménager dans un immeuble flambant neuf, inoccupé, jusqu'ici fraîchement construit sur la zone sinistrée. Il est doté de la technologie de pointe, dernier cri, géré entièrement par l'intelligence artificielle.


Ce projet est mené par CASA, une sorte de mécénat favorisant les artistes et la création. Elle met à leur disposition un appartement ultra moderne pour une bouchée de pain. Clarissa est retenue, cela lui convient car elle se sépare de François avec qui elle était mariée depuis 20 ans.

Mais pourquoi cette séparation ? et qui est vraiment CASA ?

Elle se sent épiée, constamment surveillée, son assistance virtuelle, Mrs Dalloway, complètement paramétrée pour elle est un peu trop présente à son goût. Elle dort mal, entend des choses, est-ce son imagination fertile d'écrivain, devient-elle parano au point de péter un câble ??

A la fin de chaque chapitre, un carnet de notes qui petit à petit va nous permettre de comprendre ses états d'âmes et les raisons de sa rupture avec François, la raison de sa fuite.

C'est un roman passionnant, haletant. Tatiana de Rosnay a le don de vous capter et de ne plus vous lâcher. Son écriture fluide nous fait ressentir une atmosphère qui deviendra de plus en plus pesante, lourde, et un piège qui petit à petit se refermera.

Pas mal de thèmes abordés :

- les progrès de l'intelligence artificielle, des maisons superéquipées, des technologies existantes pour notre confort ou pour devenir un cauchemar. La question suivante se pose : où est la limite pour préserver notre intimité ? Imagination débordante de notre héroîne ou paranoia.

- l'intime, la sexualité, le réchauffement climatique, le poids des mots dans les livres, le processus de création et surtout l'expérience apparemment vécue par Tatiana de Rosnay d'écrire simultanément un roman dans ses deux langues maternelles.

L'empreinte des lieux est importante, les ombres planent et en arrière plan les présences bien agréables de Virginia Woolf et Romain Gary. J'ai aimé l'introduction de chaque chapître qui reprend à chaque fois une phrase extraite de leurs lettres d'adieu.

Un roman que j'ai beaucoup aimé, les pages tournent, tournent, impossible de le lâcher on veut savoir, la tension monte, c'est vraiment un excellent moment de lecture que je vous conseille vivement.

Décidément l'intelligence artificielle qui envahit nos vies est vraiment bien présente dans le processus de création, sur le même sujet je vous invite à lire "M, le bord de l'abîme" de Bernard Minier et "La liste Alpha" de Phil Smans.


Ma note : ♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Le talent de Tatiana de Rosnay s'affirme une fois de plus dans cette histoire ! Ce roman, très complet, cumule les genres : science-fiction, dystopie, thriller psychologiques, social et même philosophique. le schéma narratif est très bien construit et, avec des mots précis, des détails, des descriptions, l'autrice crée un suspense qui m'a tenue en haleine tout au long du roman. Quant aux thèmes abordés, ils sont percutants, déstabilisants mais tellement réalistes. Cette lecture m'a perturbée car certains évènements décrits seraient malheureusement possibles si nous ne faisons pas attention à la Terre et le choc causé par cette lecture m'a fait réfléchir. La réflexion sur l'art est alarmante et m'a fait penser que tout l'équilibre que nous connaissons se fragilise et peut se rompre à tout moment. Les nombreuses références à Virginia Woolf et à Romain Gary apportent au récit originalité et personnalité. Coup de coeur pour l'analyse psychologique des personnages qui les rend non seulement crédibles mais surtout attachants. Un livre qui fait réfléchir, qui dérange par certains aspects mais qui mérite d'être lu et médité !
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Depuis que j'ai découvert Tatiana de Rosnay avec le magnifique Elle s'appelait Sarah, j'ai suivi ses parutions suivantes avec attention en en lisant quelques-unes. En voyant donc celui-ci dans le catalogue NetGalley, je n'ai pas hésité, sans même lire la quatrième de couverture et j'ai pour le moins été étonnée de découvrir en fait un roman d'anticipation, je ne m'y attendais pas. On retrouve en même temps avec plaisir ici les thèmes qui imprègnent tous ses romans : les secrets de famille, les non-dits et la mémoire des murs.

L'autrice met en scène une romancière, comme elle, Clarissa Katsef, qui emménage dans un appartement ultra connecté réservé aux artistes pour développer au mieux leur créativité. Sans indication temporelle précise, le lecteur comprend tout de même avec quelques indices que le récit prend place dans un Paris dévasté par un terrible attentat dans quelques années ou dizaines d'années lorsque les canicules seront meurtrières à grande échelle, les abeilles auront disparu et quand les drones auront remplacé la police. J'ai beaucoup aimé ce monde d'après imaginé par Tatiana de Rosnay, c'est un futur encore hypothétique mais qui semble tellement proche au lecteur au regard de ce qui se passe aujourd'hui, de la manière dont le réchauffement climatique est sous-estimé par les États ou dont la technologie et la domotique envahissent nos vies et nos intérieurs de plus en plus.

Comme je le disais en préambule, ce roman met une fois de plus l'appartement de l'héroïne au centre de l'histoire avec un accent futuriste. Clarissa se sent en permanence épiée chez elle, son assistante personnelle est omniprésente, une sorte de Siri 2.0 qui gère tout dans sa vie. Son impression de malaise vis-à-vis de son IA va sans cesse croître tout au long du roman. Cela ne manquera pas de vous faire froid dans le dos car nous ne sommes plus si loin d'une telle réalité… Je ne m'attendais pas à ce genre de roman à vrai dire et ce fut une vraie bonne surprise ! Je n'ai pas pu le lâcher d'autant qu'il y a quelques secrets qui vont se dévoiler petit à petit et le suspense est assez présent. L'intrigue est très agréable à suivre. L'autrice imprègne aussi le roman de son histoire personnelle en présentant cette héroïne comme une écrivaine franco-anglaise qui souhaite écrire son prochain roman dans les deux langues, une belle mise en abyme de ces Fleurs de l'ombre. J'ai apprécié aussi ce livre pour la personnalité de ce personnage auquel on s'attache facilement comme toujours avec Tatiana de Rosnay. Tout est maîtrisé, fluide, facile à lire ! Certains d'entre vous pourront être déçus par la fin ouverte qui ne nous donne pas les réponses à toutes nos questions sur cet appartement et le dessein de son créateur mais là n'était pas le coeur du roman et bien que cela ait été un peu frustrant, je n'ai pas été si désabusée par cette fin.

Bref, ce roman fut un petit coup de coeur ! J'y ai retrouvé tous les thèmes chers à l'autrice tout en découvrant un bon roman d'anticipation avec un personnage attachant. Comme d'habitude avec cette autrice, je savoure ses romans !
Lien : https://thetwinbooks.wordpre..
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C'est la première fois que je lis cette auteure et j'ai vraiment aimé son roman, son intrigue et sa façon d'écrire.Je recommande.
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Prédictions?!

Aussitôt récupéré, aussitôt lu ou plutôt dévoré.

Cette histoire se déroule dans un futur Paris ravagé par des attentats. La technologie s'est énormément développée, à tel point que dans la nouvelle résidence CASA, où emménage le personnage principal, Clarissa, tout est à la pointe, scanne de la rétine et de l'empreinte digitale pour entrer, un assistant virtuel dans chaque appartement… Bref, le top du top et Clarissa va en faire les frais…

Clarissa a de nombreux points communs avec Tatiana DE ROSNAY: elle est auteure, elle a la double nationalité (franco-anglaise), le thème de la mémoire des lieux est aussi dans ses romans et elles écrivent toutes les deux, pour la 1ère fois, un roman dans les deux langues en même temps…

Chaque chapitre commence par deux citations des écrivains sur lesquels Clarissa a écrit son dernier roman: Romain GARY et Virginia WOOLF. Tatiana DE ROSNAY est fan de cette dernière, tout comme Clarissa (encore un point commun). D'ailleurs Clarissa choisi le nom de son assistante virtuelle dans un roman de Virginia WOOLF, elle avait aussi hésité avec un des personnages de Daphne DU MAURIER, dont Tatiana est aussi une très grande fan. Chaque chapitre finit par une partie appelée « Carnet de notes », la police de caractère est différente, il s'agit des notes que Clarissa prend lorsqu'elle enquête sur son mari.

On s'attache vite à Clarissa, tout comme son entourage, on se demande pourquoi elle a quitté son 2ème mari. Rapidement, on découvre qu'il a eu une aventure, comme elle, on s'imagine pleins de choses mais, au final, on est vraiment loin du compte. Tatiana DE ROSNAY nous surprend!

Au début de ma lecture, j'ai déragé à une de mes règles: j'ai lu le commentaire d'une lectrice sur le roman. Je ne prenais pas beaucoup de risque, sachant qu'il s'agissait d'un roman de mon auteure préférée, j'étais sûre de le lire quoiqu'il arrive. Cette lectrice disait qu'elle était restée sur sa faim. Et bah, je suis tout à fait d'accord avec elle. La fin est ouverte, elle soulève beaucoup de questions auxquelles on attend des réponses. Est-ce que cela annoncerait une suite? Ce serait une 1ère pour Tatiana DE ROSNAY
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Un roman addictif ! J'ai adoré ce roman entre thriller et analyse psychologique. le personnage de Clarissa est attachant, d'autant que c'est une écrivaine cultivée. on suit la vie mouvementée de Clarissa mais on a aussi le récit de la vie et la fin de grands auteurs.
Pour les amateurs de littérature : une fiction basée sur une réflexion sur la puissance du monde robotique.
http://passeuredelivres.over-blog.com/2020/03/les-fleurs-de-l-ombre-tatiana-de-rosnay-robert-laffont.html
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Si les Fleurs du mal de Baudelaire nous invitaient à voyager "Là, [où] tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté", celles de l'ombre de Tatiana de Rosnay, elles, nous décrivent un Paris de 2034 où tout n'est qu'ordre et secret, factice, calme et virtualité. Les plantes de l'une y sont aussi artificielles que les paradis de l'autre, les oiseaux, les abeilles n'y volent plus que dans les mémoires de ceux qui jadis les ont connus. La Tour Eiffel, elle-même, n'est plus qu'un souvenir pour ceux qui la virent, dix ans plus tôt, s'agenouiller sous les bombes terroristes qui laissèrent la Capitale défigurée.

Clarissa, romancière franco-britannique qui partage avec l'auteure la faculté d'écrire son roman simultanément dans la langue de Molière et dans celle de Shakespeare, vient de quitter brusquement son mari, traumatisée par la découverte de son infidélité, et décide d'emménager très vite dans l'appartement high-tech d'une résidence d'artistes gérée par CASA. C'est à partir de ce moment qu'ordre et secret s'installent, faisant naître suspicion et angoisse. Qu'est-ce qu'exactement CASA ? A quoi servent précisément les caméras disséminées dans tout l'appartement ? Quels sont ces bruits qu'elle entend, ces ombres qu'elle surprend, cette présence qu'elle ressent ? Est-ce Clarissa qui se fait des films et s'enfonce lentement, par vagues d'interrogatives directes, dans les sables mouvants de la paranoïa ? Ou bien y a-t-il réellement un projet secret dont elle et ses voisins artistes sont les victimes, les cobayes ou les complices inconscients ?

Que sont alors ces "Fleurs de l'ombre" qui commencent à envahir les pensées de Clarissa ? "Ces entrelacs de cheveux noirs qui surgissent à l'infini au fond des lacs"… Si on reconnait à Tatiana de Rosnay une obsession pour "l'empreinte des lieux et le poids des secrets", j'ai l'impression que l'élément liquide prend ici une place primordiale, quasi-mystique. "Sentinelle de la pluie" faisait déjà de l'eau l'un des éléments principaux du roman, à la fois dangereuse et révélatrice, ici, c'est par petite touche que l'eau s'immisce dans le roman pour y jouer le même rôle : est-ce un hasard si la fille de Clarissa est hydrologue spécialisée dans la prévention des risques d'inondation ? Est-ce un hasard si la résurgence des traumatismes passés se fait au fond d'un lac où le risque de noyade côtoie la libération des souvenirs endeuillés ? Est-ce encore un hasard si les deux références littéraires revendiquées par Clarissa (et l'auteure) sont Virginia Woolf et Romain Gary, deux écrivains qui, nous précise-t-on, écrivaient dans leur bain ? Une eau à la fois inspirante et destructrice puisque Woolf se suicidera en se noyant dans une rivière… Est-ce enfin un hasard si la seule pièce où Clarissa se sente en sécurité est une pièce d'eau (les toilettes) ? Et pour finir… l'océan… l'océan dont on ne dira rien, ici.

La question du rôle de l'eau mérite en tout cas d'être posée, et ce n'est pas la seule : le virtuel et l'hyper-connexion, la place de l'écriture dans un monde d'images, autant de matière à réflexion qui font les pétales de ces fleurs de l'ombre. Mais, selon Clarissa (et on ne doute pas l'auteure la rejoigne aussi sur ce point), son rôle d'écrivaine n'est pas de donner des réponses, mais plutôt d' "inciter à la réfléchir".

Le roman de Tatiana de Rosnay est un vrai plaisir de lecture, j'ai adoré ne pas aimer le monde futuriste qu'elle dépeint, j'ai suivi avec intérêt les méandres des pensées torturées de Clarissa, j'ai découvert l'envie de lire Woolf et Gary, j'ai apprécié qu'on me pousse à réfléchir en me donnant quelques clés, tout en laissant la fin ouverte, comme pour me proposer de continuer intérieurement à poursuivre le chemin entrepris par le récit. J'irais bien refaire un tour du côté de chez de Rosnay pour y glaner quelques clés supplémentaires…
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Clarissa fuit son mari, son passé et peut-être ses démons intérieurs. Dans ce Paris dévasté après des attentats où le monde d'avant n'existe plus... Elle emménage très vite, trop vite dans un appartement neuf hyper connecté, sans savoir que bientôt la romancière s'y sentirait observée, enfermée...

C'est un roman à l'ambiance discrète, secrète qui s'infiltre subrepticement pour venir nous titiller, nous envahir nous fragiliser. Tatiana de Rosnay distille, invite notre curiosité et ne nous dévoile pas tout, tout de suite. Elle installe un cadre ultra moderne, un futur proche pertinent, réaliste.

Quel est ce programme CASA qui réunit une communauté d'artistes ?
Pourquoi Clarissa éprouve-t-elle rapidement un malaise diffus ?

Avec elle, on effeuille les couches successives par petite touche qui éclipsent les secrets. Les spectres de Romain Gary et Virginia Woolf planent autour de ce roman pour une empreinte trouble, passionnée. On est entraîné dans un tourbillon de personnages qui font vaciller la logique. Les sens s'exacerbent, se dérèglent. Hologrammes, robots installent leur pouvoir, une déshumanisation lente et progressive.La plume est sensible, élégante, ciselée. On s'abîme, on découvre les blessures, les moments de rupture, l'indomptable fragilité. Ici, on explore, l'intimité avec une infinie justesse. On s'emploie à parcourir chaque méandre de ce récit à l'imbrication étrange, mystérieuse. Roman d'anticipation ou psychologique, en tous les cas, il exerce une fascination extrême.

Une lecture qui pose question sur une société sans âme qui partirait à la dérive...
Connexe, brillant, binaire, juste saisissant !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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