Je ne mentirai pas, au début du livre, j'avais peur que la magie de
Simon Rousseau, que j'avais appris à apprécier grandement grâce aux contes interdits, n'ait pas la même portée que dans ces autres romans. Je m'attendais à un certain crescendo mais, même si les premières pages de
la bête originelle étaient intéressantes, le style me rejoignait plus ou moins, les enquêtes de détective c'est bien mais on dirait que c'est difficile de décrire une équipe originale ou un personage principal qu'on n'ait pas l'impression d'avoir déjà vu 100 fois. C'est donc sans un trop grand enthousiasme que je continuais de tourner les pages. Et puis vint un moment intéressant au Lupanar, véritable déclencheur? Pas nécéssairement mais un bon pas dabs la bonne direction. Alors, je me suis obligé à la patience, appréhendant une suite plus explosive. Et Boom! Les quelques 100-150 dernières pages ont eu l'effet escompté. Et c'est là que se démarquent les grands auteurs. Ils arrivent à tout recouper les éléments un peu éparpillés précédemment. Et c'est d'une plume époustouflante dont j'ai été une fois de plus témoin. de surprise en surprise, les coups de massue ont commencé à me marteler le crane sans s'arrêter. Impossible donc de délaisser
la bête originelle sous aucun prétexte. C'est donc d'une traite que je me suis rendu au bout. Quand des mots couchés sur du papier t'atteignent assez pour que ton poil s'hérisse et que tu ressentes un buzz d'adrénaline similaire à une récompense d'endorphine, c'est que l'auteur a réussi sa mission de diverissement. du pur génie, déjà hâte au prochain
Simon Rousseau! À lire, vous ne serez pas déçu!