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EAN : 978B08SHQGRFX
517 pages
Guy Saint-Jean (20/01/2021)
2.92/5   6 notes
Résumé :
En 2030, à New York, une maladie incurable nécrose puis tue les mains de ceux qui cherchent, comme dans la légende du roi Midas, à transformer en or tout ce qu’ils touchent. Pour éviter la panique et l’effondrement des marchés financiers, le gouvernement dissimule les victimes afin de leur faire greffer de nouvelles mains, les transformant en robots. Éminent neurologue dont l’épouse a succombé à la maladie, William Stiegler conçoit un moyen révolutionnaire de guérir... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ne partageant pas le point de vue de MilleetunepagesLM, hier après-midi j'avais presque lu la totalité du roman soit 410 pages. Mais lorsque est venue le temps de le finir, dison que je n'avais pas le goût. Je trouvais qu'il y avait trop d'invraisemblance dans cette histoire. L'exemple qui me vient à l'esprit, c'est la maladie en tant que telle pourquoi elle se propage seulement chez les riches. Pour propagation, il faut un vecteur mais là on nous explique rien surtout que depuis la covid-19 on nous explique que personne n'y échappent alors pourquoi cela n'affecte pas les pauvres et la classe moyenne. Autre chose, qui ma beaucoup titiller dans ce futur proche, on parle d'Holograme mais lorsque les mains des nantis deviennent inutilisable, ils n'ont pas les moyens d'avoir des prothèses hautement technologique. J'ai rien contre le roi Midas, j'ai cru qu'on voulait mettre un peu d'aventure dans cette histoire et je comprends toujours pas le lien entre les mains morte et le fait de transformer tout en or. En tout cas, cela est trop mince pour moi. Si je me souviens du dernier policier québécois, celui de Jean Lemieux: Les demoiselles de Havre-Aubert il était très moyen tout comme ce livre. Même chose, pour la science-fiction, ce qui me vient à l'esprit reste EDN La tentation de Sébastien Baril que je n'avais pas aimé. On pourrait dire, que mes deux exceptions pour un bon roman de policier reste celui de Peter Kirby: Les Justiciers d'Hochelaga et pour la science-fiction: Charles-Étienne Ferland avec Dévorés.
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Le commentaire de Lynda :

C'est un premier roman pour Christophe Roux-Dufort, un récit d'anticipation qui se déroule à quelques années d'aujourd'hui, un saut qui nous amène à la décennie suivante où la surconsommation est effrayante, malgré cela, une épidémie se pointe le nez. Une étrange maladie qui se répand, mais ne semble pas se propager dans les élites de population.
Un bon récit, très soucieux des détails, qui brode son intrigue autour d'une crise sanitaire qui cause des dommages très marquants dans la population. J'ai embarqué dans l'histoire dès le début, c'est une histoire invraisemblable, on essaye de guérir une maladie qui est nécrosante, une quête des écrits anciens, le marché financier qui va mal, etc.
L'auteur nous offre un excellent thriller que j'aime bien, un roman haletant, une intrigue soutenue et bien équilibrée. On embarque, on poursuit sa lecture remplie de rebondissements, de magouilles, de révélations, de secrets, de perte, de ruine et de richesse. Pour un premier roman, c'est un calibre élevé dans le genre de thriller, ce récit est extraordinaire, étonnant, et même phénoménal, je vous conseille d'oser découvrir cet auteur.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Quand les mains se referment et retiennent aussi désespérément un objet, celui-ci a déjà pris le pouvoir sur nos vies. Quoi d’autre que ses mains pour lui procurer ce sentiment jouissif de vivre? Peut-on en vouloir à l’être humain de ne rien partager tant qu’il a le sentiment que s’il ouvre ses mains, il va y perdre une partie de sa vie?
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Les malades accumulent des richesses pour voiler leurs yeux sur leurs âmes évidées alors que tant de pauvres ouvrent les mains autour de nous. Ils attendent que nous les remplissions de biens, d’aide et de compassion. Mais il y a plus terrible encore. Ceux qui referment leurs mains pour retenir et protéger ce qu’ils possèdent. Ils ont tout et ne donnent rien. Les pauvres ouvrent les mains pour demander. Les autres les ferment pour ne rien partager. Qui est le plus pauvre ? Celui qui demande ou celui qui ne partage pas ? Nous qui avons tout, nous sommes les nouveaux pauvres.
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