EAN : 9782226062710
319 pages Albin Michel
(04/03/1993)
3.12/54 notes
Amours barbares
Résumé :
"Plus que les mots, les femmes sont ma patrie", dit Jules Roy, qui dans le prolongement de ses splendides "Mémoires barbares", évoque ici les silhouettes féminines -- multiples -- qui ont traversé sa vie.
Qu'on attende pas pour autant un catalogue d'anecdotes croustillantes...
Ou, s'il arrive que celles-ci soient au rendez-vous, on se tromperait à voir là le fin mot de ce livre. L'ancien séminariste du collège Saint-Eugène d'Alger, le combattant de... >Voir plus
Comment les femmes tombent-elles si aisément dans le panneau ? Je me suis souvent posé la question. L'amour est leur vie et la conduite de leur vie. Souvent, ennui ou naïveté, elle croient ce qu'on leur dit, dans l'illusion d'être aimées tandis que l'homme manifeste plutôt de la commisération pour celles qu'il appelle les dindes. Se faire pigeonner, c'est se laisser conter fleurette.
Dès qu'il s'agit d'amour, la fausse monnaie est d'usage courant : on dit les choses sans les dire, le plus simple est de ne rien dire ou de mentir, les mots n'ont plus de valeur et chacun essaie de dérober à autrui ce qu'il pense.
Si les dévergondées ne séduisent pas, oserais-je dire que je ne trouve rien de plus ennuyeux que la compagnie des prudes et des buveuses d'eau ? Vive les femmes qui apprécient le vin couleur de sang vermeil et le champagne, gloire de nos vignes et de notre civilisation !
Cette femme si douce pour moi qui leur coupait le fond de la gorge avec des ciseaux, cric-crac, aux poules, j’en tremble encore. N’est-ce pas la façon dont on zigouille l’amour quand on n’en veut plus ?
Je pensai qu’on avait vite fait de disparaître. S’en était allé de moi quelque chose d’immense et de miséricordieux où je ne pourrais plus me réfugier.
Jules Roy Agé aujourd'hui de 82 ans, Jules ROY vient de publier ses mémoires sous le titre "Mémoires barbares" (Albin Michel). A cette occasion, il a reçu Bernard Pivot pour un long entretien dans sa maison de Vezelay, et retrace pour lui les grandes lignes de sa vie ; vie dont le maître mot aura sans doute été la quête de vérité, au prix de radicales volte-face qui l'ont, aux yeux de certains,...
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.