Lambert et Dylan étaient destinés à se rencontrer: nés tous les deux un 14/04 à 14h14, ils semblent étrangers au monde dans lequel ils vivent. Mais lorsque Lambert aperçoit Dylan dans le métro, il tombe immédiatement amoureux d'elle, même s'il ne connaît d'elle que sa chevelure rousse et son goût pour la lecture. Alors que leurs premières "rencontres" sont totalement fortuites, Lambert va tout faire par la suite pour en savoir plus sur la belle étrangère qui fait battre son coeur. Dylan, qui se réfugie dans les romans pour échapper à la vie qui l'entoure, ne rêve que de recontrer celui qui lui procurera les mêmes émotions que les histoires qu'elle dévore. Va t'elle laisser une place dans son monde fictif pour une vraie histoire d'amour? Pour le savoir, il faudra le lire^^.
Pourquoi ce livre? - Ma dernière lecture " made in Canada" a été un coup de coeur, alors j'avais envie de tenter une autre lecture d'un auteur canadien. le résumé de ce roman et son titre à rallonge m'ont intriguée et je me suis laissée tenter par cette histoire hors norme. Côté couverture, elle est totalement en accord avec le contenu du livre et c'est un point très positif pour moi!
Ce roman m'a vraiment fait un drôle d'effet, il n'y a absolument rien de fantastique de toute l'histoire et pourtant on a une étrange sensation en parcourant ses lignes, qui lui donne un petit côté naïf et profond à la fois. Pour vous donner une image, si ce roman devait être adapté en film, je le verrais bien comme Amélie Poulain, au niveau des couleurs et du style général.
Les personnages sont très particuliers et tout aussi attachants les uns que les autres. Que ce soit Lambert, né dans la cuvette des toilettes, employé au bureau des objets trouvés (ou perdus selon le point de vue), qui vit dans un immeuble "melting pot", où chaque étage abrite des habitants un peu caricaturaux: un comptable un peu coincé et rigide, une junkie qui dérange tout le monde, une vieille dame polonaise avec un accent à couper au couteau etc... et Dylan, née sur la banquette d'un taxi, rat de bibliothèque, qui vit dans une famille déjantée où le grand-père collectionne les conquêtes, le frère fait exploser la maison avec ses expériences, et la mère est plutôt "peace and love", on ne peut que suivre leur histoire avec intérêt.
Cependant cette multitude de personnages, ayant tous un rôle au coeur de l'histoire, a eu tendance à prendre le dessus sur la romance naissante entre Dylan et Lambert et cela m'a un peu gêné pour être prise totalement dans l'intrigue. Mes attentes étaient peut-être trop axées sur cette histoire d'amour justement et j'ai été un peu déçue que cela ne soit qu'un des fils conducteurs de l'histoire, qui permet au reste des tranches de vie de s'articuler autour.
Un roman d'un nouveau genre pour moi, qui n'a pas rempli toutes mes attentes mais qui a été agréable à lire.
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Roman que je n'ai pas eu envie de terminer, même s'il est tout de même bien écrit et que les personnages sont originaux. C'est tout simplement le genre de romans où il ne se passe pas grand chose et puisque j'avais la chance d'avoir d'autres romans alléchants à lire, je n'ai pas vu l'intérêt de continuer celui-là.
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Lambert, trentenaire solitaire un peu perdu, et Dylan, toujours plongée dans un livre, sont nés le même jour à la même heure. Ils se croisent dans le métro de Montréal, sans se connaître, ils sont attirés l'un par l'autre, sans jamais se parler. Malgré une histoire prévisible, on se laisse emporter dans cette histoire d'amour au rythme des métros... Une histoire simple, pleine d'humour et de légèreté aux personnages attachants.
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Lorsque Carole Sauvé, la mère de Lambert, avait découvert qu’elle était enceinte, elle ne savait rien des choses de la vie. On ne parlait pas de ça, là où elle avait été élevée. Elle était consciente de son état, avait consulté un médecin, mais ne savait pas trop comment ça se passerait. Elle était passablement isolée et sans recours aucun puisque sa seule famille consistait en un orphelinat où on l’avait recueillie tout bébé et d’où elle avait été mise à la porte le jour de ses dix-huit ans. Elle se trouvait très esseulée du fait que son mari, vendeur d’aspirateurs, était tout le temps sur les routes du Québec. D’ailleurs, Claude Desnoyers aspirait à une vie trépidante dont ses futurs enfants étaient déjà exclus. Sa femme enceinte ne l’inspirait plus. Cet homme attirait à lui tout ce qui avait deux belles jambes, un joli minois et surtout un cul proéminent. D’abord que ça ne jacassait pas trop, c’était diguidou… comme il disait tout le temps. C’était son mot passe-partout. Il l’employait à toutes les sauces et dans toutes les situations. Ça terminait aussi bien une phrase, une demande importante qu’une discussion qu’il voulait écarter. Carole Sauvé aurait bien aimé, elle aussi, prononcer ce mot magique lorsqu’elle avait senti cette énorme crampe lui barrer le ventre. Une terrible colique l’avait pliée en deux. C’était tellement foudroyant qu’elle avait failli tomber à la renverse.
Lambert se fit la réflexion que dame Escargot venait de barricader l’entrée de sa coquille à double tour et redescendit les marches. Arrivé sur le trottoir, il se retourna vers cet édifice à logements aux dimensions identiques à celles de ses voisins, grouillant de locataires, en se disant qu’il ne connaissait vraiment aucun d’entre eux. Pourtant, l’une de ces locataires semblait bien connaître quelques filles «stériques» qui avaient séjourné quelques nuits dans son appartement.
— Ça veut dire quoi R.A.T.P.? demanda Tilt.
— Ça veut dire: Ravissement, Amour, Transport,
Passion, expliqua Kikessessoi. Dans le métro, tous les gens rêvent de disparaître, d’être enlevés. Quelle déception quand la rame arrive à la station suivante! Tout l’espoir est entre les deux: il n’est pas jusqu’au mot R.A.T.P. qui, interverti, ne donne RAPT.
Allez jouer ailleurs, PASCAL BRUCKNER
Lambert ne savait pas qu'un livre pouvait procurer toute cette joie.
Trois entrevues en solo et en rafale avec des auteurs autour d'un même sujet: un livre né de la pandémie. le contexte de crise sanitaire dans lequel nous vivons depuis mars 2020 a incité certains auteur·rice·s à plonger dans la création. La pandémie nous a au moins offert ceci de bon: le temps et l'espace pour réfléchir. Francine Ruel (Le promeneur de chèvres), Patrice Godin (Toutes les vies possibles) et Alec Castonguay (Le printemps le plus long) ont écrit des livres en pandémie et discuteront de leur création. Animation: Isabelle Lacasse.
Avec:
Francine Ruel, Auteur·rice
Patrice Godin, Auteur·rice
Alec Castonguay, Auteur·rice
Isabelle Lacasse, Animateurrice
Livres:
Toutes les vies possibles
Le Promeneur de chèvres
Le Printemps le plus long - Au coeur des batailles politiques contre la COVID-19
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