Le Prince de la brume

En 1943, les Carver fuient la ville et la guerre pour s'installer dans un petit village de la côte anglaise. Au bout de la plage se dresse leur nouvelle maison. Construite en 1928 pour un chirurgien londonien, elle a été le théâtre d'un drame le jour où Jacob, le fils unique de la famille, s'est noyé dans la mer. Peu concernés, les enfants s'adaptent à leurs nouvelles conditions de vie et Max et Alicia, les aînés, se font même un ami. Il s'agit de Roland qui habite le phare avec son grand-père. Mais très vite, se produisent de mystérieux évènements: statues qui semblent se mouvoir, bruits suspects, apparition d'un film étrange. le Mal rôde, Roland semble en danger, son grand-père sait mais se tait.

Amitié, mystères, secrets...On retrouve, dans cette première oeuvre de Carlos RUIZ ZAFON, les ingrédients qui ont fait le succès de l'auteur espagnol. On baigne ici aussi dans l'ambiance sombre, ténébreuse même, qui est la marque de ses romans. Alors bien sûr c'est une première oeuvre pas toujours aboutie et bien sûr le livre s'adresse à la jeunesse mais cela reste du ZAFON. Lui seul peut nous prendre par la main et nous emmener dans son monde fantasmagorique avec pour résultat qu'on se laisse faire, qu'on se laisse convaincre et qu'on aime ça! Les adolescents férus d'histoires mystérieuses adoreront et les adultes ne bouderont pas leur plaisir.
C'est le premier tome d'une trilogie et je me laisserai sans doute tentée par les deux suivants. Mais ce sera juste pour patienter, car je reste dans l'attente d'un roman digne de L'ombre du vent. Allez Carlos! Au travail!!

Résumé : En 1943, Max et sa famille quittent la ville pour un petit village en bord de mer. Mais dès leur arrivée, des phénomènes étranges ont lieu, comme l'attitude du chat recueilli, le jardin avec ses statues de pierre qui semblent bouger… Un être ténébreux semble réclamer le solde d'une dette…

Mon avis : J'avais déjà lu des romans de cet auteur, et j'apprécie toujours l'aspect onirique, poétique, fantastique et ésotérique de ces récits.

Ici, Max et sa grande soeur Alicia vont rapidement comprendre qu'ils ont emménagé dans une maison au lourd passé, qui cache de nombreux secrets. Ils vont rencontrer un garçon de leur âge, Roland, auquel un être diabolique s'en prend.

Quel est le rapport entre Roland et la maison où ils habitent ? Que veut cet être des ténèbres ? Et Max et Alicia pourront-ils empêcher le pire ?

Voici un beau récit fantastique qui joue avec les nerfs du lecteur et de ses héros, qui emmène vers les rivages de la peur, et prouve que les promesses faites ne doivent pas l'être avec légèreté, car parfois on peut signer un pacte avec le diable.

Ce roman est suivi du « Palais de minuit » et des « Lumières de septembre » que je n'ai pas encore lu. Un roman pour adultes, mais aussi pour ados.
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C'est le second livre de cet auteur que je lis, et je dois avouer que je n'en suis pas déçu, ça me conforte dans l'idée que Carlos Ruiz Zafon est un superbe écrivain ! Ce roman est captivant, les personnages sont attachants, on est plongés au coeur de l'histoire, on a l'impression de vivre l'aventure avec eux. J'ai beaucoup aimé la fin, avec toute cette action, et la scène finale entre Alicia et Roland... une merveille ! Mais je n'ai pas trop accroché au côté "monstre magicien", je trouvais ça un peu trop fictif, ça ne concordait pas avec l'histoire des personnages. Mais j'ai quand même aimé ce roman.

Un livre conseillé par une collègue qui a découvert l'auteur il y a un an et est depuis fan. J'étais intriguée, et ma lecture ne m'a pas déçue. J'ai trouvé l'écriture fluide, l'insertion du fantastique très bien amenée et surtout de jeunes héros intelligents. Rien ne parait improbable, l'histoire se tient, j'ai frissonné et tremblé (dès qu'il y a des méchants clowns, ça n'est pas très dur!) et je reviendrai avec plaisir vers d'autres lectures de cet auteur.

De mon côté, j'ai lu en un après midi ce titre de Carlos Ruiz Zafon, et, j'attends avec impatience la parution des tomes 2 et 3.

On y retrouve cette atmosphère gothique, glauque, sombre qu'affectionne tant l'auteur, et, que l'on retrouve dans tous ses romans.

Une poussée d'adrénaline parcourt l'échine au fur et à mesure que la lecture avance, mais, je dirais que c'est un délice puisqu'une seule chose importe : connaître la fin !!!

En ce qui me concerne, je lirais volontier, et, surtout avec plaisir les deux autres tomes.

Ce roman jeunesse m'a fait retrouver avec plaisir la plume de cet auteur, que j'avais découvert avec L'ombre du vent.
En 1943, une famille fuit la guerre pour s'installer dans un village près de la mer. C'est sans à priori qu'ils emménagent dans une nouvelle maison.
Rapidement, des choses étranges apparaissent : l'horloge de la gare dont les aiguilles tournent à l'envers ou encore ce chat bizarre qui adopte Irina, la petite fille de la famille ... Quant à Max, c'est en visitant le jardin qu'il découvre des statues qui lui semblent bouger!
Un univers fantastique plein de suspens que j'ai adoré!

Dans sa préface, l'auteur nous dit avoir tenté d'écrire un roman pour adolescents. A cet âge là on prend du recul, mais son histoire est quand même sombre et inquiétante. le décor est celui d'une côté anglaise qui sert un peu de huis clos. Les personnages semblent cacher un certain nombre de sombres secrets que l'on nous livre petit à petit et quelques innocents font les frais de ces secrets. Au delà et sans vouloir dévoiler l'histoire, on se demande où vont nous mener ces pactes avec le diable... C'est en tout cas pas mal écrit et assez prenant.

Vu les critiques plutôt positives de ce petit roman, j'ai un peu honte d'avouer que je ne l'ai pas aimé. Pourtant, j'ai adoré L'ombre du vent et ses dérivés , j' adore le style narratif de Zafon, son talent de conteur, son sens d'humour, son aptitude de mélanger les genres historique, policier et gothique pour créer une potion magique de la super lecture.
du coup, j'ai acheté tout le "Cycle de la brume" en me réjouissant d'avance; je viens juste de finir le prince de la brume, et ma déception est grande. D'accord, ce sont ses premiers romans, et qui plus est, destinés à la jeunesse, mais où est cette flamboyance baroque si propre à Zafon ? Pourtant, tous les ingrédients sont bien là : la maison à l'histoire obscure, le jardin des statues vivantes, le clown grimaçant et maléfique, le phare, le bateau englouti et ses secrets. Alors, pourquoi j'avais l'impression, pendant la lecture, de patauger dans la boue ? L'histoire ne m'a pas portée et je ne tremblais pas vraiment pou le héros principal. Même si le roman s'adresse aux plus jeunes, j'ai trouvé le style trop infantile et inutilement explicite et explicatif. Il n'y a pas d'humour. Les dialogues sont invraisemblables.
Bon, en attendant l'avis de mon fils, je mets quand-même deux étoiles, une pour l'atmosphère un peu onirique et pas du tout déplaisante de ce roman, rappelant un peu "Le labyrinthe de Pan", et la seconde pour le respect envers ce grand auteur. Et j'attaque quand même "Le palais de minuit".

L'univers de Ruiz Zafon est toujours aussi sombre, inquiétant et envoutant.

On est saisi par l'intrigue, est notre lecture n'est plus qu'un souffle jusqu'aux derniers mots, qui enfin, après plusieurs minutes de flottement, où l'on reste sonné, nous revoient à la réalité.

Ayant frissonné d'angoisse pendant la lecture, ce sont en revanche des frissons de joie qui m'ont saisie lorsque j'ai appris l'existence des deux volets suivants.

A lire absolument!

Une famille fuit la guerre et vient s'installer sur les bords de mer. Les jeunes, Max et Alicia ne vont pas tarder à se faire un ami, Roland. En même temps, des choses bizarres se passent autour des jeunes gens. Max commence par découvrir un cimetière de statues. Parmi elles, une semble bouger. Des voix se font entendre, effrayant la plus jeune qui en dégringolera l'escalier. Des puissances maléfiques et une espèce de monstre se met à poursuivre les enfants. Max veut comprendre et interroge alors le grand-père de Roland qui leur racontera son histoire incroyable. Pourtant, des faits restent incompréhensibles et Max pense que le grand-père ne lui a pas tout dit. Il continue à enquêter.
Quel suspense ! Et cela se lit très rapidement, très facilement.