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3,69

sur 1276 notes
En Résumé : J'ai passé un bon moment avec livre. L'auteur nous livre une histoire pleine de maléfice et de magie noire qui, certes, manque d'originalité mais est maitrisé parfaitement par l'auteur grâce à un style vraiment élégant et qui nous plonge dans une ambiance sombre vraiment efficace. Les personnages sont véritablement humains et attachants et on s'accroche rapidement à eux et leurs émotions. Alors bien sûr ça reste, par moment, un livre jeunesse avec parfois une certaine facilité et simplicité, mais rien de vraiment dérangeant et si on se laisse emporter, ce livre ravira jeunes et moins jeunes.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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A lire les billets des Babeliotes, je me suis imaginé que cette lecture allait être extraordinaire.

Extraordinaire, elle le fut puisque nous nageons (sans mauvais jeu de mot, ceux qui l'ont lu comprendrons) dans le fantastique.

Extraordinaire, elle ne le fut pas pour moi car j'avais trop misé sur la satisfaction de cette lecture. C'est ainsi.

Court billet. Je ne peux en écrire plus sur ce livre qui ne m'a finalement pas charmé, ce qui ne veut pas dire qu'il soit mauvais pour d'autres lecteurs.
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Quand une petite grenouille des Charentes m'a proposé de sélectionner des livres parmi ses livres à échanger, je n'ai pas hésité longtemps à choisir le Prince de la Brume.

Pensez donc : la quatrième de couverture nous promet une maison abandonnée depuis des années, de nouveaux habitants fuyant la guerre, une mort mystérieuse survenue des décennies avant leur arrivée, un cargo échoué dans la baie, un jardin de statues très très expressives... et des êtres démoniaques !
Mon appétit était aiguisé.

Si ce roman est clairement destiné aux ados, il a su me maintenir en haleine de bout en bout. L'histoire est passionnante et c'est fort bien écrit.
Je me suis attachée aux trois gamins à qui il arrive de terribles aventures, j'ai tremblé de peur pour eux et j'avais très envie de les voir vaincre le méchant de l'histoire.
Mon seul regret vient de la fin qui est vite expédiée.

Merci ma grenouille ou, pour les autres membres de Babelio, merci manU17 (http://www.babelio.com/monprofil.php?id_user=37670) pour ce beau cadeau et cette belle découverte !
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Petit roman très sympa avec lequel j'ai inauguré ma relation avec l'honorable Carlos Ruiz Zafón. Il m'a fait penser un peu aux romans de la collection Frissons de mon enfance, mais il est évidemment d'une qualité nettement supérieure. Les premiers romans de Ruiz Zafón, comme il le dit lui-même, sont plus destinés à la jeunesse, contrairement à ses oeuvres plus récentes et plus connues. Ce qui explique qu'il soit court et expéditif. Malgré cela, on discerne clairement le génie de l'auteur, agrémenté d'une plume précise et fluide que j'ai trouvé très efficace. Cela augure très bien pour ses autres livres !

Le personnage du vilain est diantrement intéressant. J'ai particulièrement aimé le bout où Victor Kray raconte son histoire.
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Tout a été dit sur ce livre par les autres critiques. J'ai apprécié ce livre "dit" littérature de jeunesse justement par sa concision, en effet pour capter l'attention des jeunes il faut aller directement dans le vif du sujet sans description inutile, ni considérations philosophiques ni remplissage, ce que font souvent les auteurs pour arriver au même résultat mais en 450 pages au lieu de 200.
Un bon livre, bien écrit qui tient en haleine même si l'on sait que ce n'est qu'un conte mais cela marche.
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Il est vrai que si je n'ai jamais eu l'occasion de partager autour de cet auteur, Carlos Ruiz Zafón fait partie de mes romanciers contemporains favoris. Avec son style des plus onirique et séduisant, j'avais été emporté par mes découvertes de Marina ainsi que celle de sa série phare, le Cimetière des Livres Oubliés et il me semblait plus que temps de retrouver sa douce mélancolie.

Bien que destiné à un plus jeune public, l'auteur rappelle en préface que ce dernier souhaitait avant tout écrire des récits raisonnant en chacun, et ce peu importe son âge. N'appréciant guerre les étiquettes imputées dans la littérature et hiérarchisant les lecteurs selon leurs différents âges, c'est un discours que j'apprécie et dont le Prince de la Brume met parfaitement en branle le message de ce dernier. En effet, j'ai tout simplement adoré me laisser bercer par la douce et tendre plume du romancier qui dévoile à nouveau une oeuvre pleine de charme et de mystère, en proie aux songes et à la mélancolie. A travers ce texte, aux premiers abords des plus simples et quelque peu précipité, Carlos Ruiz Zafón narre un conte saisissant, dont lui seul à le secret.

De chapitre en chapitre, cette lecture aux allures estivales se déroulant dans un village côtier se transforme en un récit puissant à la fois fantasmagorique et dramatique tout en se dévoilant un brin initiatique et esthétique. L'intrigue se déroule et se dévoile avec rythme et efficacité et ce court roman se dévore avec saveur et délice. A travers ces jeunes héros, ce dernier met en avant de fières valeurs et dévoilent de saisissants sentiments. le tout récent trio composé de nos fraîchement débarqués, Max et Alicia, et de leur ami Roman vivra une véritable aventure ou bien des fantômes et secrets demeurent. le Prince de la Brume a su toucher l'enfant qui sommeille en moi et c'est avec sensibilité que j'ai accompagné les attachants protagonistes composant ce poétique roman. Chacun d'eux se veut d'une sensibilité différente mais néanmoins complémentaire et c'est dans la force de leur amitié qu'ils évolueront tour à tour. Les liens familiaux semblent être l'élément moteur de cette oeuvre et j'ai adoré découvrir cette solidarité et cette touchante camaraderie, baignée d'une tangible innocence et doublée d'une notable part de fantastique et parfois même de sombre romantisme.

De plus, les paysages et le cadre dévoilé – idéals en cette saison estivale – complètent et parfont ce savoureux et chaleureux tableaux. Malgré une certaine noirceur et dureté quant à la période historique couverte, Carlos Ruiz Zafón dévoile un univers dépaysant et immersif à souhait. Ainsi, je n'ai eu aucune difficulté à m'imaginer voguer en bord de mer à la découverte des sombres secrets lié au mystérieux Prince. D'autant plus que ces lieux, empreints de mystères, offrent également une orientation gothique des plus saisissante et séduisante à se mettre sous la dent. Sans autant avoir frissonné lors de ma lecture, j'ai tout de même ressenti un léger malaise quant à la divulgation des secrets et à la résolution de l'étrange prophétie m'ayant d'ailleurs laissé le coeur lourd. Néanmoins, il est certain qu'un jeune lectorat saura ressentir de vives et fortes sensations lors de sa lecture.

C'est pourquoi et bien que certainement peu aussi abouti que d'autres de ces oeuvre, je vous recommande chaleureusement cette oeuvre pour découvrir l'hypnotique plume et savoureux style, propres à l'auteur. Comme à chacune de mes découverte, j'ai été sensible à sa poésie et à sa touchante et saisissante mélancolie. Aussi douce que sombre, le Prince de la Brume dévoile de tendres et touchantes valeurs, portées par une tendre et animée amitié.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
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Mélange de polar, de fantastique et d'aventure, l'auteur nous monte ici une fable terrifiante qui nous plonge dans un concert d'émotions. Avec un antagoniste qui nous évoque le terrifiant personnage clownesque du roman "Ça", de Stephen King et une malédiction qui évoque la légende maritime de Davy Jones, on a ici une histoire palpitante qui nous fait retenir notre souffle jusqu'à la fin. Comme quoi même un bel été et une plage magnifique peuvent être témoins d'une histoire sinistre.

Seul constat, qui n'est ni négatif ni positif: Max ne fait pas ses treize ans, selon moi, car il réfléchit avec une maturité presque trop grande pour un jeune homme de cet âge. C'est certainement ce qu'on appel "une vieille âme", mais c'est plaisant. Même constat pour Alicia.

C'est mon premier roman de cet auteur.Assurément, je vais lire ses autres oeuvres, compte tenu de la qualité de sa plume, de son style et de son sens du rythme.

À lire, définitivement.
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Carlos Ruiz Zafon est un auteur que j'apprécie vraiment.. Toujours à mi-chemin entre rêve et réalité, ses histoires et son écriture m'emportent toujours ailleurs. Dans la préface de ce livre, l'auteur précise que ce livre a d'abord été classé "pour la jeunesse" mais qu'il a tenté d'écrire un livre pour tous les âges, qui plairait autant à l'adolescence qu'à l'âge adulte. D'après moi, c'est un défi qu'il a réussi à relever. Je suis sûre que j'aurais tout autant apprécié ce livre si je l'avais lu à l'âge de 15 ans et que je continuerai à l'apprécier si je le lisais à nouveau dans quelques années.

Une famille qui emménage dans une nouvelle maison, une rencontre, des événements étranges, une ambiance mystérieuse...le ton est donné! Tout est là pour nous entraîner dans l'histoire! Si ce roman est moins dense que d'autres livres du même auteur, les descriptions et l'écriture n'en restent pas moins prenantes, le mystère non moins palpable. Ce roman nous tient en haleine jusqu'au bout et est à mi-chemin entre le roman fantastique et le conte, tout en ayant sa part de réalité. La magie est seulement suggérée pendant une bonne partie du livre puis l'on s'y retrouve brusquement immergé.

Outre le côté mystérieux de l'histoire, ce livre est aussi une histoire de découverte: la découverte d'un nouveau lieu et d'une nouvelle vie certes, mais aussi la découverte de l'amour et la naissance de l'amitié, la découverte d'un frère et d'une soeur qui vivaient jusque là l'un à côté de l'autre sans se connaitre réellement, la découverte d'une identité. La découverte de l'autre et la découverte de soi, tout simplement.

L'évolution des personnages et de leurs relations est intéressante et très bien construite. Les trois personnages principaux sont attachants. J'ai aimé l'endroit dans lequel ils évoluent, un endroit un peu perdu qui correspond bien à l'ambiance un peu oppressante et mystérieuse de l'histoire. a noter que, pour une fois, Carlos Ruiz Zafon nous entraîne loin de Barcelone!

"Le palais de minuit", le deuxième tome de cette trilogie m'attend: j'ai hâte de m'y plonger!
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Dans son introduction, l'auteur nous dit qu'il cherche à écrire des livres qu'il aurait aimé lire étant jeune. Et quelle réussite!
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C'est le premier roman de l'auteur, écrit en 1992, et selon lui, destiné à la jeunesse.
C'est aussi pour moi le premier contact avec cet auteur dont tout le monde ne dit que du bien et qui a vendu à 10 millions d'exemplaires dans le monde son livre "L'Ombre du vent". Une grosse nouvelle, avec un réel suspens, des personnages étranges, de la magie noire, du fantastique, des fantômes et un chat diabolique … Evocation du devoir, de la responsabilité, du mensonge et de la vérité, du pacte faustien dans une histoire à faire peur qui se déroule autant sur terre que sous la mer, avec trois adolescents attachants : Max (13 ans), sa grande soeur Alicia et leur nouvel ami Roland. Une famille qui fuit les risques de la guerre – nous sommes en 1943 – pour venir s'installer tout au nord d'une plage, dans un village de la côte anglaise, dans une maison "habitée" par un ancien malheur.

Cependant, la lumière qui nimbe cette aventure au cours de cet été surprenant me paraît particulièrement vive. Cela se déroulerait sur une plage espagnole tout aussi bien. Sauf durant les terribles tempêtes qui jouent un rôle éminent dans le récit. L'atmosphère devient en effet rapidement oppressante. le Mal rôde, sous la forme d'une brume protéïforme, qui fond sur ses victimes et les entraîne vers la mort. C'est d'abord à la petite soeur de Max, Irina, qu'il s'attaque, mais ce n'est pas sa cible principale. Un principe maléfique qui ressemble fortement à « Celui Qu'on ne doit Pas Nommer » … Aussi puissant, et aussi laid que Woldemort. Comme quoi les représentations imaginaires du Mal peuvent présenter de façon purement fortuite certaines similitudes …

Une histoire aussi fantastique qu'invraisemblable, bonne à faire briller les yeux et dresser les cheveux sur la tête des jeunes filles (et des moins jeunes aussi …) qui s'y plongeront. C'est bien écrit, superbement – comme toujours – traduit par François Maspero, l'adaptateur attitré de Arturo Perez Reverte, une pépite qui reparaît alors que l'auteur connaît un succès mérité. A lire d'un trait … sans modération.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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