Le Prince de la brume

Encore une fois, je me suis laissée aller à la magie de l'histoire. Je pense que Carlos Ruiz Zafòn est le seul auteur du style, qui arrive à me captiver autant, avec de la littérature "jeunesse" en plus...

Il a cette plume, pleine de poésie et de finesse dont je ne me lasse pas, bien que ce soit "L'ombre du Vent" qui reste mon préféré.
"Le prince de la Brume" est le premier opus de la trilogie des brumes, écrite dans les années '90 mais publiée seulement après le succès de "L'ombre du vent".

L'auteur souhaitait toucher tous les âges avec ses histoires destinées aux adolescents, je pense que son voeu est exaucé!
Je vais m'empresser de me plonger dans "Le palais de minuit", deuxième tome, histoire de rester encore un peu dans l'ambiance magique, un rien gothique de cet auteur qui prend décidément une belle place dans mes favoris.

Le prince de la brume, Caïn, est un être terrible qui pourchasse ceux qui ne respectent pas le pacte qu'ils ont conclu avec lui. Vouloir absolument la réalisation d'un souhait se paie au prix fort, c'est ce que va découvrir Max au gré d'aventures périlleuses. C'est un garçon intelligent qui possède la faculté de comprendre rapidement les choses qui l'entourent, de mettre bout à bout des indices pour se faire une idée, et notamment du mal qui rôde dans cette petite station balnéaire où il vient de s'installer avec sa famille. Cadet de la famille, il découvre au fil des aventures sa soeur aînée, elle qui était une énigme jusqu'alors pour lui. Ils se retrouvent seuls dans la nouvelle maison car la benjamine a fait une chute dans les escaliers, hospitalisée les parents restent à son chevet. Les aînés vont devoir se débrouiller seuls quelques jours, en compagnie de leur nouvel ami Roland, adolescent de l'âge de l'aînée et proche du moment où il devra partir pour la guerre. C'est la raison pour laquelle les parents sont partis de la ville où ils demeuraient, fuir le danger. Roland ayant toujours vécu dans cette petit ville du bord de mer leur fait découvrir une épave qui gît dans la mer, accessible pour les plongeurs en herbe qu'ils sont. Parallèlement, Roland leur présente son oncle, gardien du phare depuis vingt-cinq ans, qui leur conte l'histoire de ce vaisseau fantôme... Lors d'une plongée Max s'aperçoit qu'un symbole présent sur l'épave se retrouve également sur des statues de pierre dans le jardin proche de son nouveau domicile.
J'ai particulièrement apprécié la plume de Carlos Ruiz Zafon, conteur merveilleux, qui instille le fantastique et l'angoisse avec talent. Toutefois, j'avoue que j'attendais un tout petit peu plus. Je pense que cela vient du fait que j'ai commencé à découvrir cet auteur en lisant Marina, roman que je trouve splendide et très touchant et qui me semble plus dense et riche que le Prince de la brume.

Une famille fuyant la guerre vient s'installer dans un petit village paisible sur la côte.
La maison dans laquelle ils emménagent va révéler peu à peu ses secrets, un drame, un jardin avec de mystérieuses statues, des vieux films relégués au fond du garage.

J'ai retrouvé la sensation déroutante que j‘avais connue avec « Marina » du même auteur.
J'ai vu que le roman avait été initialement publié en littérature jeunesse, et c'est sans doute là que l'auteur me perd car le grand écart est difficile à réaliser. D'un côté il y a cette filiation avec la littérature gothique filtrant parfois avec l'horreur, le mal absolu, des scènes qui réussissent parfaitement à vous faire frissonner, et de l'autre une progression un peu naïve, un aspect « les enfants mènent l'enquête ».

Un bémol également pour la fin, trop Grand-Guignol à mon goût, alors que le reste du récit était beaucoup plus subtil…

Challenge Multi-défis 2017

Max Carver a 13 ans en 1943 quand il quitte la ville pour aller emménager dans un village côtier avec ses deux soeurs. C'est pour fuir la guerre que son père horloger met toute sa petite famille à l'abri. L'installation se fait dans une villa autrefois occupée par un éminent chirurgien dont le fils Jacob est mort noyé. Dès l'arrivée dans la gare du village, Max n'en finit d'accumuler des phénomènes insolites. Entre une pendule dont les aiguilles tournent à l'envers, un jardin derrière la maison qui enferme des statues évoquant un cirque qui semble vivant, un chat imposant qui lit dans vos pensées, Max se demande ce qui se cache derrière toutes ces bizarreries. Il fait la rencontre de Roland, un adolescent de dix-sept ans, le petit-fils adoptif du gardien du phare. Ils deviennent amis et vont ensemble régulièrement plonger à la recherche de vestiges dans l'épave de l'Orpheus, un cargo échoué quelques années auparavant, dont le seul survivant est le grand-père adoptif de Roland. En voulant comprendre quels liens relient tous ces mystères, les adolescents ont exhumé la force occulte d'un mage, un certain Mister Caïn, appelé également Prince de la brume qui attendait dans l'ombre qu'on le ramène dans le monde des vivants. L'aventure les engloutira dans des profondeurs lugubres dont ils ignoraient l'existence. Comme à son habitude l'auteur embarque son lecteur dans une fable nimbée d'insolite ou le bien et le mal s'opposent avec toujours l'amitié triomphante. Un scénario un peu juvénile mais captivant, il fascinera le lectorat adolescent friand de magie et de fantastique, avec un style d'écriture aux nombreuses descriptions visuelles facilitant l'accès à l'imaginaire. J'ai trouvé une certaine similitude avec son roman « Marina », cet auteur a un talent de conteur indéniable dont mon âme d'adolescente se délecte. « le Prince de la brume » est le 1er tome d'une trilogie, il s'agit en fait de son premier roman publié, son talent depuis s'est largement confirmé !
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..

Encore une fois, la plume de Carlos Ruiz Zafón a agi sur moi. C'est un coup de 💝.
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Le temps de la lecture, j'ai fait un voyage dans le temps, j'étais de nouveau au début de l'adolescence, Carlos Ruiz Zafón et moi étions assis par terre, sous un drap, dans une pièce dont la lumière était éteinte, c'était la nuit, une simple lampe torche éclairait son visage pendant qu'il me narrait ce conte maléfique qu'on aime écouter pour avoir peur. Et le temps s'est arrêté jusqu'au point final.
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Ce cycle de la brume nous plonge dans un tout autre univers que celui du cimetière des livres oubliés, l'histoire est bien plus courte, mais cette narration m'a fait autant de bien. Je suis déjà impatiente de lire les 2 autres volumes constituant ce cycle.
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Belles lectures à vous !

Fuyant la guerre les parents de Max décident d'emménager dans une maison en bord de mer. Max et soeur Alica trouvent cette maison bizarre, comme si elle était toujours habitée. Max fait la connaissance de Roland. Ils vont partir explorer l'épave de l' Orphéus. le grand-père de Roland sent un danger et décide de leur parler de cette épave. Pour Max il n'a pas tout dit, et d'où viennent toutes ces statues qui semblent l'observer ?
Un roman pour toutes les générations et qui apporte un agréable moment de détente.

Dans sa préface, Carlos Ruiz Zafon révèle : "J'ai tenté d'écrire le genre de romans que j'aurais aimé lire quand j'étais adolescent, mais qui continueraient encore à m'intéresser à l'âge de vingt-trois ans, quarante ou même quatre-vingt-trois ans." Et c'est exactement ce que j'ai ressenti : l'impression de revenir en enfance et de lire (enfin !) un livre destiné à apporter du rêve et du mystère à un enfant ! J'ai vraiment voyagé dans le passé et j'ai retrouvé le goût des récits de ma jeunesse où l'aventure était vraiment présente, bien loin de certaines histoires navrantes qu'on peut lire maintenant. (ça c'est une allusion à ma dernière lecture !)

L'histoire se passe en Angleterre pendant la seconde guerre mondiale. Maximilian Carver entraîne toute sa famille loin de la ville pour leur épargner les horreurs de la guerre et les voilà qui échouent dans un petit village de carte postale sur la côté Anglaise. Sans se douter que ce qui les attend là est peut-être bien pire...

En ce début d'été, très vite des relations profondes vont se nouer entre les enfants Carver et un jeune habitant du village - Roland. La présence d'un jardin lugubre peuplé de statues inquiétantes, l'épave d'un cargo mystérieusement échoué au fond de la baie, des manifestations surnaturelles et l'histoire d'une vie construite autour d'un personnage appelé le Prince de la Brume, semblent se rejoindre autour d'une terrible tragédie survenue des années auparavant.

Le style est simple et direct et ne s'embarrasse pas de descriptions à n'en plus finir et de scènes inutiles. L'auteur va droit au but et livre un récit court et efficace dont la trame classique mêlée à une bonne dose de fantastique a très bien fonctionnée sur moi ! Pas mal d'originalité dans cette histoire et beaucoup de suspens permettent de s'évader l'espace d'une journée aux côtés de Max, Alicia et Roland. J'ai plongé avec eux jusqu'à l'épave de l'Orphéus, et je dois dire que la présence troublante de ce bâteau autour duquel se concentrent tous les mystères a quelque chose d'assez terrifiant.

Quoique le livre soit nettement moins travaillé que L'Ombre du Vent que j'avais beaucoup apprécié, et destiné à un public plus jeune il faut dire, j'ai savouré cette découverte puisqu'on y retrouve l'emprunte du récit gothique qui reste la marque de fabrique de Zafon à travers tous ses ouvrages, et je me plongerai facilement dans la suite : le Palais de Minuit.
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Premier volet d'une trilogie, que je qualifierais pour ados ou amateurs d'Harry Potter, puisqu'elle met en scène Max, personnage principal, la magie et les maléfices, le prince de la brûme, quoique fort bien écrit n'a pas (à mon avis) la teneur poétique et la valeur littéraire de L'ombre du vent. Mais quelle imagination!
1943. Max Carver, treize ans, fils d'un horloger, fuyant la guerre avec sa famille, s'installe dans une maison en bord de mer construite en 1928 par un "prestigieux chirurgien de Londres" le docteur Fleischmann, dont le fils Jacob s'est noyé.
La brûme se lève dés le départ car le mystère s'épaissit.
L'horloge fonctionne à l'envers.De monstrueuses araignées se balancent sur leur toile.Le jardin aux statues (disposées en étoile à six branches) recelle bien des mystères.Une présence hante la maison. Un film bizarre ressurgit.L'épave de l'Orphéus hante, elle, les bas-fonds.Irina, l'une des soeurs de Max tombe dans le coma.
Bref, qui est cet énigmatique Prince de la brume, qui jadis "disparaissait avant l'aube dans les ténèbres" et dont le gardien du phare, Victor Kray, et grand père de Roland (ami de Max et petit ami d'Alicia la grande soeur) évoque les pouvoirs en tremblant ? Est-il mêlé à ces étranges phénomènes?
Un bon scénario de film avec toujours le même antagonisme du bien et du mal!

Précaution indispensable pour éviter toute déception : savoir qu'initialement ce livre était destiné à un lectorat adolescent, même si on y retrouve les prémices de “L'ombre du vent”. Pour autant, le récit mature permet à un adulte d'y trouver son compte également.

Certes, il manquera un peu de consistance dans la narration et la construction des personnages qui restent très manichéens. Mais Carlos Ruiz Zafon déroule une intrigue bien ficelée dans une savoureuse atmosphère. Les lieux sont empreints de mystère et de fantastique et les péripéties des 3 héros exploitent tout un panel d'émotions.

Sans parler de coup de coeur, j'ai tout de même passé un agréable moment de lecture et je pense continuer la trilogie.

Pas déçue de ce deuxième roman que je lis de cet écrivain.Un univers bien étrange que celui de Carlos Ruiz Zafón, on aime ou pas .Et il est vrai qu'à la lecture de ce roman je n'ai pu m'empêcher de penser à Stephen King. Nous retrouvons les statues ,le clown, présence maléfique, ( comme dans son roman : Marina)Si vous aimez un univers inquiétant où des événements tragiques se succèdent , une atmosphère très angoissante ,je vous conseille la lecture de cet écrivain, je pense continuer sur les deux autres volumes , le prince de la brume étant le 1er tome de la trilogie.⭐⭐⭐⭐