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3,8

sur 2842 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un livre maléfique mais terriblement captivant. Second tome du " cimetière des livres" mais qui n'est aucunement une suite. On y retrouve des éléments communs à "l'ombre du vent" comme le cimetière des livres, un histoire sombre et énigmatique, une histoire d'amour maudite, la librairie Sempere. Toutefois, nous sommes projetés 50 ans en arrière. Un roman qui mêle réalisme et fiction, un roman qui qui se situe entre le policier et le fantastique. L'auteur y aborde des thèmes comme l'amour, l'amitié, la religion, la différence de classes...C'est avec une écriture fluide et légère, malgré les quelques 500 pages du roman, que l'auteur entraîne le lecteur dans les rues d'une Barcelone des années 20. Ce fût, encore, une très belle lecture et j'ai hâte de découvrir le troisième tome de cet auteur.
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"Coup de coeur"
Second tome de la série "Le cimetière des livres oubliés". J'ai lu le premier "L'ombre du vent" en 2013 pour cette série, le dernier étant "Le prisonnier du ciel". Sinon, j'ai lu aussi du même auteur : Dans "Le cycle de la brume", premier tome "Le prince de la brume" et "Le palais de minuit", s'en suit "Les lumières de septembre" que je n'ai pas encore lu.

Le gros dilemme pour moi sera d'en parler, comment mettre en valeur l'écriture de cet auteur au talent indéniable, l'histoire se passe à Barcelone dans les années 1920. Avec une pointe de fantastique nous sommes entraînés à la suite de David, jeune écrivain, qui va devenir locataire d'une maison restée inhabitée depuis de nombreuses années. Il va rencontrer divers personnages qui le guideront vers des chemins bien différents les uns des autres.

"Un écrivain n'oublie jamais le moment où, pour la première fois, il a accepté un peu d'argent ou quelques éloges en échange d'une histoire. Il n'oublie jamais la première fois où il a senti dans ses veines le doux poison de la vanité et cru que si personne ne découvrait son absence de talent, son rêve de littérature pourrait lui procurer un toit sur la tête, un vrai repas chaque soir et ce qu'il désirait le plus au monde : son nom imprimé sur un misérable bout de papier qui, il en est sûr, vivra plus longtemps que lui. Un écrivain est condamné à se souvenir de ce moment, parce que, dès lors, il est perdu : son âme a un prix."

L'écriture lui prend un temps considérable au détriment de sa vie et de son âme. Mais pour lui c'est vital, et l'appât du gain le mènera vers une personne mystique, et, de là, découlera une série de meurtres et une enquête à ne plus savoir qui est qui. Une histoire dans l'histoire, de l'amour, de l'écriture, des romans, le fil de la lecture est complètement addictif.

Il n'est point utile de suivre les tomes, c'est toujours mieux, mais ici on ne perd rien à les lire seul. Je ne peux que recommander cet auteur connu et reconnu dans la littérature espagnole. Voilà il ne me reste plus qu'à me plonger dans le troisième dans quelques temps…

Lien : https://passionlectureannick..
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David Martin décide de devenir écrivain. Après avoir travaillé dans un journal, il trouve un éditeur peu scrupuleux pour lequel il écrit des ouvrages sous un pseudonyme. Toutefois, David n'est pas satisfait de cette situation et veut écrire un vrai roman sous son propre nom. Un jour, il rencontre un certain Andrea Corelli. Ce dernier lui demande d'écrire un ouvrage très particulier en échange d'une somme d'argent non négligeable. Mais où se projet le mènera-t-il ?

Deuxième tome du Cimetière des Livres Oubliés, le jeu de l'ange est tout aussi passionnant que L'ombre du vent. On y retrouve la famille Sempere, libraires de père en fils. David Martin est un personnage mystérieux dont on suit les mésaventures tout au long du roman.
On se délecte encore une fois de la magnifique plume de Carlos Ruiz Zafón.

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Du côté de l'écoute :

La lecture de Frédérique Meaux est vivante, entraînante. Dès les premières lignes, il nous fait apprécier David. de plus, le récit étant à la première personne , j'ai trouvé que Frédéric Meaux était très bien rentré dans la peau du personnage.


Du côté du récit :

Il y a longtemps que je voulais découvrir cet auteur. Je suis enchantée de cette lecture (écoute).
Je suis tombée sous le charme du style de l'auteur dès les premières vocalises et au fil des pages de sa façon de construire son intrigue.
Il a un truc bien à lui pour nous narrer l'histoire de David entre réalité , paranormal ou folie. On a du mal à faire la distinction de ce qui est réel et ce qui ne l'ai pas. le paranormal fait corps ici avec le reste du récit. Les choses étranges qui se produisent semblent aller de soi , c'est très bien fait.
A aucun moment, on met en doute la raison de David et pourtant ce serait le plus logique.
De plus, la lecture de Frédérique Meaux a su prendre la mesure de ce sentiment.

Je suis en train d'écouter le prisonnier du ciel , je le trouve encore meilleur et surprenant que celui ci que j'ai adoré.

Lien : http://viou03etsesdrolesdeli..
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Après mon véritable coup de coeur "Le cimetières des livres oubliés" que j'ai lu il y a déjà presque un an, je me suis lancé dans ce deuxième roman du grand Carlos. Oui je le surnomme le grand Carlos, car encore une fois, ce roman fu un réel coup de coeur et m'a fait voyage dans la vie de ce personnages qui cherche à devenir un écrivain de renoms malgré ses galères d'enfance et celles qui continuent à s'accumuler devant lui. Une histoire prenante et des personnages toujours aussi intéressant. J'ai beaucoup aimé le rôle de Isabella, une jeune fille pleine de fougue qui complète parfaitement cet homme solitaire. Je n'hésiterai pas à me plonger dans un autre de ces romans dès que j'en aurais l'occasion.
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Carlos Ruiz Zafon est l'auteur que j'ai découvert en 2022 qui m'a le plus marquée. Je suis subjuguée par son style d'écriture si envoutant.

J'avais un peu peur en ouvrant « le Jeu de l'ange », deuxième livre du « Cimetière des livres oubliés ». Ayant été totalement conquise par « l'ombre du vent », je craignais d'être déçue, que la même qualité ne soit pas au rendez-vous. Dès les premières pages, j'ai été happée et ai retrouvé avec délice les mots et intrigues de cet auteur de génie.

Nous sommes dans les années 1920. David Martin est un jeune écrivain, orphelin de père, abandonné par sa mère, qui court les contrats d'écriture, sous des noms d'emprunt, pour gagner tout juste de quoi se loger convenablement et subsister. Alors que David est atteint d'une maladie incurable, un certain Andréas Corelli, éditeur français, qui le suit et essai de l'approcher depuis de nombreuses années, va lui proposer un contrat, contre une petite fortune et la santé, pour écrire non pas une histoire ou un roman, mais une religion. Mais cet étrange personnage, sans aucune ride, qui ne cligne pas des yeux, toujours tiré à 4 épingles, est-il réellement celui qu'il prétend être ? Notre pauvre David n'aurait-il pas vendu son âme au diable ?

Cette histoire est empreinte de fantastique, davantage même que dans « l'ombre du vent ». L'atmosphère est autant pesante qu'angoissante. L'intrigue est captivante. Les descriptions de Barcelone au début du 20ème siècle sont toujours d'une telle force narrative qu'elles m'ont plongée totalement dans l'ambiance de cette époque. Les personnages sont fouillés à l'extrême, tous envoutants de par leur personnalité, leurs forces et leurs fêlures. L'auteur mélange habillement dans ce roman intrigue policière, surnaturel et fantastique, mystère, aventure et amour torturé.

« le jeu de l'ange » est un petit pavé de quelques 600 pages qui se dévore d'une traite sans s'en apercevoir. J'ai vibré comme rarement à sa lecture.

Il fait partie de la « série » le cimetière des livres oubliés, mais l'intrigue se déroule une vingtaine d'années avant celle de « l'ombre du vent ». Néanmoins, nous retrouvons quelques personnages, la fameuse librairie Sempere & fils, et bien sûr ce lieu mythique du cimetière des livres oubliés. Ce roman est totalement indépendant du premier opus et peut se découvrir seul. Bien sûre le lecteur passera peut-être à côté de quelques références mais cela ne dérangera en rien sa lecture.

Je vous recommande de tout coeur la découverte de ce sublime roman.
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Quel plus grand défi pour un écrivain que de devoir écrire une religion ? de quoi permettre à ceux dotés d'une mauvaise intention de réunir et asservir des peuples. de les convaincre de se sacrifier. Au début du vingtième siècle à Barcelone, David Martin relève le défi, attisé par le challenge et l'argent, mais sa vie s'en retrouve, pour cause, tourmentée... Pour ceux qui ont dévoré "L'Ombre du vent", voilà la suite logique.
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Ma pensée en terminant le livre :
"Quelle idée !"
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Bonne lecture... 🌻
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Le jeu de l'ange
Carlos Ruiz Zafon.
631 P.
Ami lecteur ,
J'ai découvert Carlos Ruiz Zafon avec "L'ombre du vent" que j'avais fortement apprécié. Je me suis empressée de lire la suite, le deuxième tome , de cette quadrilogie.
J'apprécie l'écriture de cet écrivain, un tant poétique , un tant sanglant, des descriptions pointilleuses ( qui m'ont données envie de dessiner certains paysages ; par exemple , le coucher de soleil sur Barcelone ).
Dans ce tome, point d'ennui ! Notre héros , David Martin , mène une vie trépidante .
A travers ce personnage, l'auteur nous invite à nous plonger dans le mystère des âmes perdues , quelque peu fantastique, mais cela ne m'a point dérangée ,il nous transporte dans le spiritisme ! Ce qui fut pour moi !
Mon cher ami , tu vois , je n'ai qu'une envie : découvrir la suite.
QUATRIEME DE COUVERTURE:
Dans le Barcelone des années 1920, battue par les vents et la pluie, David Martin , jeune écrivain frustré au passé abimé, se voit proposer un contrat difficile à refuser. Contre une considérable somme d'argent, il doit écrire un livre pour lequel pour lequel les hommes seraient capables de vivre ou de mourir..
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J'avais apprécié il y a quelques années Marina et l'ombre du vent. Et j'ai aimé le jeu de l'ange, où il mélange des terreurs glaciales et amitiés profondes sur fond de vieux Barcelonne.
Quelques dissertations philosophiques un peu longues compensées par l'humour de l'épisode Isabella.
A conseiller zafond!
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Je ne connaissais pas Carlos Ruiz Zafon, si ce n'est de nom et je dois dire que la lecture de ce thriller laissera des traces, que dis-je des empreintes, dans ma mémoire bibliographique.
Le jeu de l'ange ou les mésaventures d'un jeune écrivain ayant "vendu son âme". David Martin, jeune homme de dix-sept ans, est embauché pour de menus travaux dans un journal : La voz de la industria, mais par un concours de circonstances jouant en sa faveur, il devra très vite écrire des chroniques. Et là, révélation : quel talent a notre jeune écrivain ! Mais, c'est lorsqu'il se décidera à écrire sous son propre nom que notre protagoniste rencontrera les premiers écueils. Un jour, alors qu'il flirte avec le malheur, il rencontre le patron, celui qui lui demande d'écrire "une religion". Sur le fond de l'histoire je ne peux vous en dire plus au risque de gâcher ces rebondissements et effets de surprise servis par notre auteur.
Par contre sur la forme, mes indiscrétions n'entacheront en rien votre lecture.
Dans le jeu de l'ange, les évènements se succèdent avec fluidité, notre auteur ne nous laisse quasiment pas une minute de répit. Les personnages sont aboutis comme les situations.
Mais le Jeu de l'ange c'est aussi l'hommage rendu par notre auteur aux livres, aux écrivains, à la littérature. Nous pénétrons dans l'intimité de l'homme confronté à la page blanche, nous partageons ses doutes, ses craintes, nous mesurons à quel point la vanité du créateur est présente dans toute oeuvre artistique.
Le jeu de l'ange c'est enfin un roman sur la religion, sur les questions qu'elle soulève, sur sa finalité, sa réponse face à la peur de mourir, son pouvoir sur notre intelligence et notamment celui de nous ôter toute forme de discernement pour tomber dans le gouffre de la crédulité.
En bref, j'ai passé un très bon moment et pense poursuivre le début de cette relation qui m'offre d'heureuses perspectives en lisant L'ombre du vent.
Juste une indiscrétion : des rebondissements, vous en aurez jusqu'à la dernière page !
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