L'alliance de fer, tome 1 : Le paria

Ce roman d'heroic fantasy commence de façon assez classique : nous suivons un jeune homme, Alwyn, né d'une prostituée décédée et d'un père inconnu, battu par le maquereau de sa mère, et qu'un célèbre bandit, Deckin, le roi des brigands, va prendre sous son aile.
🗡️Élevé pour être un voleur, nous allons suivre son parcours dans cet univers d'inspiration médiévale où la religion tient une place très importante.
👑Le World building est à la fois intéressant et facile à comprendre : deux clans s'opposent, celui du roi en place, et celui du Prétendant, ainsi que des religions différentes.
🛡️Bien malgré lui, Alwyn, avec ses compagnons de route, une jeune fille, un colosse très croyant, une enfant étrange, va se trouver mêler à cette guerre.
🏰Si le début m'a paru un peu long, dés la rencontre entre Alwyn et Sihlda j'ai été happée par le récit. Cette ancienne membre d'une des religions dominantes est un personnage fascinant qui apportera beaucoup à Alwyn et façonnera son destin, comme Deckin avant elle.
🏹Alwyn va vite devenir le réceptacle de dangereux secrets que, nous lecteurs, ne connaissons pas. ⚔️L'auteur joue avec le passé et le présent puisque c'est Alwyn lui même qui raconte son histoire.
🔥Les batailles, le sang et le sacrifice vont jalonner son parcours. Mais pour le mener où, ce jeune homme parti de rien mais très intelligent ?
🛡️Le langage est parfois cru, percutant, nous sommes dans la boue, la fange, auprès de criminels, de gens du peuple et de fanatiques religieux, ce qui renforce un côté très réaliste dans ce roman pourtant d'heroïc fantasy et c'est ce qui lui donne son côté addictif et différent.
⚔️J'ai aimé aussi les références aux Vikings, même s'ils ne portent pas ce nom ici.
🗡️Un premier tome qui démarre doucement avant de nous immerger complètement dans l'histoire et de nous faire suivre avec passion les aventures d'Alwyn.
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Ayant vraiment apprécié la saga Blood Song, ce nouveau titre d'Anthony Ryan m'a fait bien de l'oeil à sa sortie, notamment de par son résumé aux relents de Robin des Bois. Autant dire que j'ai foncé dessus dès sa sortie en format poche... Maintenant que j'en ai bouclé la lecture, c'est l'heure du verdict.

Autant ne pas passer par quatre chemins, il s'agit d'une quasi déception. Contrairement à Vaelin, le héros de Blood Song, qui jouit d'un charisme certain, j'ai eu du mal à vraiment m'attacher à Alwyn Scribe. Non pas que le personnage ne soit pas intéressant, mais il lui manque quelque chose que j'ai un peu de mal à définir. D'ailleurs, ce "manque de quelque chose", c'est clairement le reproche que j'ai à faire à tout le roman.

Avant toute chose, je dois dire que j'ai trouvé le rythme assez lent. Il se passe des choses, ça bouge pas mal, mais je ne me suis pas sentie vraiment en attente de la suite de l'intrigue. On passe d'un milieu de hors la loi en forêt à une prison minière, puis à des champs de bataille... On fait la connaissance de personnages, mais certains manquent de profondeur (Brasseur ou Toria, qui manquent de nuance, Aylin qui a de quoi mettre mal à l'aise...). Au bout du compte, j'ai eu l'impression de papillonner d'un événement à un autre sans avoir envie de m'y impliquer. La guerre civile entre des prétendants au trône tout comme les tensions religieuses m'ont laissée plutôt froide, et c'est sans doute de là qu'a découlé mon ennui relatif.

Pourtant, l'ouvrage se laisse lire, et il y a aussi quelques moments intéressants et quelques personnages qui semblent sortir du lot. Lorine, Wilhum ou Sihlda, par exemple, sont à mon sens des personnages bien plus intéressants que les autres, mais souvent trop peu traités. Je mettrais Evadine dans le même cas, du moins jusqu'aux dernières cent pages du livre... où les doutes arrivent. Il y a bien eu des moments de tension intéressants, quand il était question d'attaques surprise, de quelques batailles, mais dans l'ensemble, j'en ressors avec une impression tellement neutre qu'elle confine à l'indifférence. Ce n'est pas une mauvaise lecture non plus, il n'y a en tout cas pas assez de défauts pour que cela en devienne une, mais au bout du compte, c'est vraiment dommage au vu du potentiel prévu.

Je n'ai pas du tout accroché au livre, des les premières pages : trop de personnages présentés, les phrases à rallonge empêchent une lecture fluide.
Mon cerveau s'est vite embrumé et je n'ai pas eu envie de continuer ma lecture d'où mon abandon.
Désolée pour l'auteur

On suit avec beaucoup d'attention les aventures du jeune Alwyn dont les débuts sont garantis pure folie.
L'écriture est accessible, les évènements se suivent sans qu'on s'en rende compte, il y a de l'humour, des drames, des WTF et un univers de cape et d'épées comme je les aime.
Les noms sont poétiques, il y a une hiérarchie cohérente et des peuples aux descriptions uniques.
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Un très bon début de saga. J'ai beaucoup aimé que le roman soit écrit à la première personne ce qui permet d'assister à une incroyable évolution du personnage. L'univers manque un peu de magie à mon goût cela dit, mais je l'ai malgré tout trouvé captivant. L'écriture de l'auteur était très agréable malgré un début un peu lent. Mais le rythme s'accélère au fur et à mesure et j'ai vraiment hâte de pouvoir lire la suite.

Plus il écrit, meilleur il est!

Elevé par une bande de voleurs, Alwyn se débrouille pour survivre de toutes les façons possibles. Lorsqu'une trahison l'amène à reconsidérer ses choix de vie, la magie se mêle à la guerre pour assouvir sa soif de vengeance.

Avec ce nouvel opus, Anthony Ryan gagne en finesse et en qualité. C'est une épopée brutale qui mêle tous les codes de la fantasy et ça fonctionne très très bien.

Gros coup de coeur pour ce premier tome du dernier cycle d'Anthony Ryans.
J'avais déjà adoré blood song et l'alliance de fer me confirme que l'auteur fait partie des grands auteurs de fantasy de notre époque.

Dans ce roman de dark fantasy moyenâgeuse avec très peu de magie nous suivrons donc "le paria" alias Alwyn alias le scribe. L'homme aux mille vies.

Ont le suivra dans un premier temps dans la grande forêt de shavine avec son groupe de hors la loi par lequel il a été recueilli alors qu'il était enfant.
Ensuite dans les mines de l'enfer après son arrestation ou il apprendra a lire et écrire grâce a shelda une vieille religieuse qui le prendra sous son aile.
Puis dans l'armée au coté de la charismatique capitaine Evadine après s'être évadé des mines.

Le tout avec des personnages secondaires très sympa. Toria la hors la loi, Shelda la religieuse, Ayan la jeune folle slash fanatique slash mignonne quand même, Brasseur le bourrin, le sergent Legeux et j'en passe.
Bref tout un tas de personnages qui croiserons la route d'Alwin pour le meilleur ou pour le pire.

Un vrai page turner même si les scène de combat et d'action sont très réduite par rapport au précédent cycle blood song et je trouve que c'est tant mieux.

Alwyn, jeune adolescent appartenant à une bande de hors-la-loi, va nous raconter son histoire et comment, suite à une traîtrise, il va se retrouver dans l'armée d'une noble dont les visions vont mener une armée à sa suite.

L'Univers de ce roman est assez sombre, on y retrouve de la politique, des scènes de bataille, mais manquait de magie à mon goût.

Le personnage principal, Alwyn, est le narrateur de l'histoire, ce qui, par moment peut être assez perturbant, et constitue le seul point de vue de l'histoire (ce qui n'est pas fréquent dans les romans de fantasy adulte). de plus, à certains moments, il s'adresse directement au lecteur ce qui pourrait le faire sortir de sa lecture. Personnellement, cela ne m'a pas dérangé du tout, et, au contraire m'as permis de m'attacher à ce personnage assez rapidement.
Nous suivons donc ce jeune homme au fil de ses aventures et nous voyons son évolution au cours des événements marquants de sa vie, passant de bandit à scribe et à soldat dans une armée. Il va rencontrer de nombreux autres personnages dont les plus marquants sont Toria et Dame Evandine. Toria a été l'un de mes personnages favoris avec son caractère bien trempé assez différent de celui d'Alwyn et surtout avec des convictions différentes ce qui rend le duo très intéressant.

Un des points négatifs que je pourrais relever est le fait que les nombreuses péripéties s'enchaînent rapidement et par moment très rapidement avec des ellipses qui peuvent, par moments, perdre le lecteur.

D'Anthony Ryan, je n'ai à mon actif que sa première trilogie Blood song et ce n'est pas peu dire que je l'ai aimée. Vaelin est un personnage qui restera longtemps dans ma mémoire.

Mais ici exit Vaelin, place à Alwyn. Lorsque nous faisons sa connaissance il est le bras droit de Deckin, le Roi des bandits, malgré son jeune âge. C'est clair que par rapport à la majorité de ses comparses, il se distingue par son intelligence. Il n'en reste pas moins un brigand qui se planque dans la forêt et qui n'hésite pas à trucider son prochain si celui-ci possède plus que lui.

Cependant la construction du roman nous fait comprendre que c'est un Alwyn âgé et devenu scribe qui est en train de nous conter les grandes étapes de sa vie. Non pas à la manière d'un Rothfuss, mais juste par des passages posés à chaque début des trois grandes parties de ce tome 1. Il s'agit d'extraits du testament du Prétendant (comprenez un religieux) Magnis Lochlain, transcrit par Sir Alwyn Scribe. Je précise que jusqu'à la fin de cet opus on ne sait qui est ce foutu Magnis Lochlain !

Or, notre Alwyn, orphelin né d'une catin dans un bordel et racheté par Deckin, on est donc bien loin du scribe, et encore plus du Sir ! le Roi brigand sera ce qui se rapproche le plus d'une figure paternelle pour Alwyn. Il lui apprendra la ruse, le théâtre et le maniement des lames avec comme devise tuer ou être tué. Une trahison et presque toute la bande se retrouve pendue, haut et court. Alwyn lui, y échappera, mais bon ce sera le pilori puis le bagne. Un puissant sentiment de vengeance éclot.

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J'étais très ambiancé par ce que nous proposait la quatrième de couverture de ce premier tome de L'Alliance de Fer. Malheureusement, nous tombons une fois de plus sur le joug d'une quatrième qui nous annonce la fin du bouquin plus qu'autre chose.

Cette quatrième de couverture constitue réellement le dernier quart du Paria. Alwyn, avant d'être un soldat, était un voyou des bois, dans le groupe du Roi des Voleurs. Ce n'est pas rien ! J'ai énormément apprécié cette partie qui – pour le coup – ressemble réellement à une introduction à l'histoire que nous promet la quatrième. le soucis, c'est que l'introduction est vraiment longue. Sur un roman de milles pages, cela serait passé sans soucis. A ma lecture, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir la première partie d'un roman qui a été coupé en deux par l'éditeur. C'est déstabilisant.

Et même si Alwyn est un personnage attachant, il reste sacrément illogique. Ses décisions finales dans le Paria ne font pas tant sens que cela. (Même si, finalement, elles respectent le résumé de la quatrième de couverture…) de plus, nous sentons que la plume d'Anthony Ryan est très masculine. le Paria a été initialement publié en 2021 chez nos amis anglophones mais j'ai pourtant eu l'impression de lire un roman de fantasy des années 90 où les femmes ne sont que bonnes à baiser, tuer ou à être hystériques. Des putains ou des matrones.
Prenons Evadine. Une sainte, une martyr qui voit des visions, une femme puissante à la tête d'une armée ! Elle n'est pourtant décrite que par le prisme de sa beauté, de son appel à la luxure ou par le folie que sont ses visions. Chaque femme du roman (pas si nombreuses, pourtant) est vue ainsi.

Si un résumé mensonger peut être pardonné, si la sensation de lire qu'une introduction peut être repoussée à l'attente du deuxième tome, le point de vue crade de la masculinité sur les femmes est un gros non pour moi.
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