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Fantasy héritière de GRR Martin ?
Plus il écrit, plus il est meilleur ?
Une histoire sombre et violente ?

Mouais. La com' a ses limites que la lecture n'accepte point.

Alors non, ne vous attendez pas à combler l'absence de suite à la saga du trône de fer par cette nouvelle série.
Ça n'a vraiment rien à voir.
Tant sur l'écriture que sur l'ambiance.
J'ai vraiment fini par me croire en train de lire un roman pour ados, un récit d'apprentissage aux trop rares accents de dark fantasy, se forçant à dire des grossièretés ou à détailler les "relâchements de sphyncters" pour prouver qu'il est destiné à un public mature...
Sur ce point, je dis non. Mille fois.

À côté de ça, si on prend le reçit pour ce qu'il est, c'est à dire une fantasy pour ados ou pour lecteur qui n'appercierait pas les complexités d'une saga comme le trône de fer, l'histoire est divertissante.
On a le droit à énormément de péripéties, d'événements, de revirements, de rencontres et d'action. Quelques mini réflexions sur la politique, la religion, mais pas de quoi se taper 500 pages pour les y trouver.
Autre défaut, il n'y a aucun suspense à la lecture, car dès les premières pages, on apprend que le personnage principal va survivre à tout ça. Ajoutez à cela un nombre incalculable de prolepses, pas toujours bien senties, et vous aurez un récit quasiment sans autre intérêt que de voir l'évolution rocambolesque et deus ex machinée de la situation.
Je ne parle pas des scènes de batailles ou de guerre, mal décrites, insipides, et parfois incompréhensibles.
Malgré quelques idées bien trouvées et des situations intéressantes (je pense au "chaînier" par exemple) elle finissent souvent en eau de boudin, et passent en arrière plan à côté de tous les erzats, les clichés, les facilités qui minent l'intérêt général.
On finit par une chasse au trésor insipide et fil rouge inutile histoire de donner une motivation"bad guy" à notre "anti-heros"...
Un anti-héros qu'on n'a pas le temps de voir évoluer, la faute à des ellipses monstrueuses (ce qui laisse avec une sensation bizarre au bout de 500 pages où l'on se retrouve avec un héros principal dont on ne sait plus trop l'âge qu'il a).

Finalement, les parties de mises en place sont plutôt intéressantes et on attend le moment où notre Scribe va passer à l'ennemi (car on le comprend dès la première page)... Sauf qu'il ne faut pas espérer le voir, car il faut écrire pour publier, et publier pour vendre. On aura donc le droit à un nouveau tome, qui ne méritera pas un achat à l'aveugle...
La dernière partie s'envole dans un délire mystique qui ne fait que confirmer le sentiment qui commençait à prendre le dessus après le passage de la fuite des mines, celui d'un gâchis regrettable.

PS : Rien que le titre de la série, le "paria" est une arnaque. le personnage principal est d'une intelligence hors du commun, sait lire, écrire, compter comme personne, il devient scribe et proche de l'une de plus grande cheffe militaire du pays... Celui-là de paria. La blague.

Bref.
Merci tout de même aux éditions Bragelonne et à Babelio pour cet envoi et pour les rares bonnes idées qui resteront de la lecture de ce roman.
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Fils de prostituée, Alwyn subit son existence plus qu'il ne la vit. À la mort de sa mère, il est encore très jeune, mais cela n'empêche pas le maître des lieux de le jeter dehors séance tenante. Il n'a plus rien à gagner à entretenir l'enfant. le chemin d'Alwyn croise alors celui de Deckin Scarl, le Roi Bandit, et de sa horde de brigands. À leurs côtés, il apprend à se battre, à voler… à tuer aussi. Alwyn grandit, il a désormais seize ans. Régulièrement en conflit avec d'autres membres de la bande, qu'il juge soit moins forts soit moins intelligents que lui, il cherche à se faire la part du lion. Il veut monter les échelons afin de faire la fierté de Deckin qui adopte parfois des attitudes paternelles à son égard. Dans un pays rongé par une guerre civile où un bâtard revendique le trône, Deckin y voit une occasion en or : celle de s'emparer d'un duché fragilisé pour enfin sortir ses hommes de la forêt. C'est là que la vie d'Alwyn bascule à nouveau. Tour à tour renégat, bagnard, évadé, scribe, soldat et conseiller, il multiplie les talents pour survivre à l'impossible.

Dans ce premier tome, Anthony Ryan nous offre une aventure à la plume soignée. L'univers est sombre, profondément empreint de traîtrise et d'ambition. Les nobles y font couler le sang des manants pour asseoir leur pouvoir en dehors de toute humanité. C'est la loi du plus fort où, quand on naît sans rien, on joue de la lame pour ne pas être piétiné. Alwyn est faillible : il tue mais rechigne souvent à le faire, il se bat bien mais pas autant que d'autres. Il n'est jamais à l'abri de la défaite. Il obéit mais remet constamment en question les statu quo, il se dit athée mais est troublé par la sorcière au sac et les visions d'Evadine, cette noble qui l'embarque malgré lui dans une guerre civile qui revêt vite des aspects de croisade religieuse. Car en plus du roi, règnent l'Alliance et les Martyrs. Leurs reliques sont exposées dans des temples à travers tout le pays. La ferveur qu'ils soulèvent dans le coeur de la population est presque tangible et constitue de ce fait une menace pour les autorités en place. Il faut obtenir la grâce des Séraphiles sans jamais ouvrir la porte aux Malécites, sous peine d'amener le Second Fléau sur terre. Cette notion d'anges et de démons se fait toutefois discrète dans ce premier tome. de menus détails glissés ici et là prennent de l'importance au fil des pages, nous encourageant à pousser plus loin la réflexion, à tenter de deviner ce qui se trame par-delà les champs de bataille et les auberges malfamées. Si le concept reste flou dans l'immédiat, il donne parfois naissance à de jolis retournements de situation comme avec le chaînier.

À l'aube de l'âge adulte, Alwyn se cherche. Dans un monde qui a toujours décidé de son destin à sa place, il entend bien s'affranchir d'un système qu'il juge corrompu, mais se heurte vite aux frontières des possibles. Toria, sa fidèle acolyte, apporte une touche de féminisme bienvenue. C'est un personnage fort, peut-être même plus qu'Alwyn. Elle a la tête sur les épaules, se montre plus indépendante que lui dans le sens où il est plus difficile de l'embrigader pleinement dans les divers complots qui se tissent autour d'eux. Elle sert souvent de point d'ancrage à notre anti-héros, lui qui se laisse volontiers emporter dans la tourmente aux dépens de son entourage.

Si je devais apporter un léger bémol au Paria, c'est peut-être cette façon qu'a Alwyn de s'adresser au lecteur de temps à autre. D'un côté, cela renforce sa position de scribe des plus perspicaces. D'un autre, cela tue parfois le suspense. S'il rédige ses mémoires, on devine bien qu'il a été plus loin dans la vie que les événements relatés ici. Sans parler des moments où il annonce (ou dément) le trépas d'un personnage-clé en engageant une toute nouvelle scène. Je pense notamment à Erchel. Anthony Ryan a toutefois su prendre le contre-pied de cette tendance en brouillant quelques pistes et ces apartés ont aussi l'avantage d'apporter un peu d'humour dans un univers sombre. Les batailles sont très immersives, graphiques et détaillées. On n'aurait pourtant rien perdu à taire l'émission de gaz méphitiques de-ci de-là qui n'ajoutent rien à l'intrigue. La guerre, c'est moche, on le sait. L'accumulation de ces références tourne presque à la blague potache.

En bref, un premier tome intéressant, qui pose de réels angles de réflexion autour du pouvoir et de la religion. Avec de beaux accents vikings lorsque l'auteur nous parle des peuples du Fjord Geld. J'ai dévoré les cinq-cents pages de cet ouvrage et ai hâte de découvrir la suite. Anthony Ryan y évoque clairement la notion de prédestination et de libre arbitre. Quel avenir réserve-t-il à Alwyn ? Jusqu'où ira sa dévotion envers Evadine qui a l'air de plus en plus habitée par quelque force divine ? L'existence des Séraphiles et des Malécites sera-t-elle enfin révélée ? Dans un monde où l'apocalypse semble sur le point de fondre sur les terres de l'Albermaine, que pourra bien faire un ancien voleur – pas si repenti que ça – pour inverser la tendance ?
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Ce premier tome se centre sur l'histoire du protagoniste Alwyn Scribe narrant sa propre histoire sur sa vie de hors la loi au sein d'une bande du même acabit aux événements et rencontre qui vont chambouler son destin.

J'ai sans préavis apprécier dès le départ la lecture de ce premier tome .Par l'écrit de Anthony Ryan, Alwyn Scribe raconte son histoire.Une narration bien terre à terre sans illusion et héroïsme dont Alwyn ne berce pas le lecteur de faux bon soupçon le concernant. Alwyn Scribe est ce qu'il est, un bâtard notoire de basse extraction dont la chose qui le tient encore en vie est son immuable instinct de survie et des croisés de chemin qui ont basculé et basculerons sa vie de hors la loi.Le monde par l'esprit de l'auteur est un monde que j'aime particulièrement dans la littérature fantasy,un imaginaire qui laisse non sans rappeler notre réalité à nous. Ce genre d'imaginaire ne me laisse pas insensible en plus du style narratif narré par le protagoniste lui-même l'immersion dans ma lecture a été optimale.

Les personnages qui animent le parcours du protagoniste sont tous digne d'intérêt,chacun fera office de pierre à l'édifice directement où indirectement sur le destin pour le moins inattendu du protagoniste. Combats et batailles sont aux rendez-vous, décrit de manière la plus brute par les yeux de Alwyn sans une once d'héroïsme où seule l'instinct de survie a son mot à dire. L'histoire de ce premier tome est aussi non sans ironie, ont peut voir qu'une ferveur conviction et vision peuvent tenir à une sorte de quiproquo qui me laisse curieux et impatient de lire la suite de l'histoire de Alwyn Scribe.

Ce tome 1 de L'Alliance de Fer est à mettre dans toutes mains qui cherchent ce genre de style de fantasy que j'ai décrit plus haut pour se retour et surtout ressenti de lecture.
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Mais pourquoi je n'ai pas découvert cet auteur avant ???
Ce premier tome de la nouvelle série d'Antony Ryan a été une superbe aventure.
L'auteur m'a, dès les premières pages, complétement embarquée dans son histoire.

Niveau références, je dirai un mélange de Vikings avec un soupçon de Jeanne D'arc et un petit côté Game of Thrones (j'ai rapidement fait un parallèle entre Alwyn et Arya Stark 😁)

Écrit à la première personne, nous suivons l'histoire de Alwyn, fils de prostitué et élevé par une bande de hors la loi.
Ce jeune homme est loin d'être un héros classique est que c'est agréable !

Au fil des années, des épreuves, des rencontres je me suis beaucoup attachée à ce jeune homme intelligent et débrouillard ainsi qu'à certains de ses compagnons d'armes.

L'auteur n'y va pas avec le dos de la cuillère que ce soit lors de scènes très sanglantes où lors de reparties plutôt triviales qui apportent une touche d'humour dans un contexte bien sombre.

Trahisons, complots, combats, mystères, quêtes, endoctrinement, guerre de territoires et de religions ainsi qu'un soupçon de magie, font de cette histoire une lecture addictive, immersive et passionnante.

Ce premier tome promet une suite toute aussi épique 🔥
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j'ai lu le Paria, le tome 1 de la nouvelle saga Fantasy de Anthony Ryan, L'Alliance de fer, sorti le 2 mars dernier. Et ouahhhhh quelle lecture !!!

Dans ce 1er tome, nous rencontrons Alwyn, le personnage principal qui nous raconte son histoire. Né dans le royaume troublé d'Albermaine, il a été élevé par une bande de hors-la-loi. Vif d'esprit et habile au couteau, il aime la liberté des bois et la compagnie de ses camarades voleurs. Jusqu'à ce qu'une trahison l'entraîne sur le chemin du sang et de la vengeance.

Lu avec mon amie Céline, nous avions découpé notre lecture sur une douzaine de jours, à raison de 40 pages par jour et ce fut un réel bonheur pour moi de replonger tous les soirs dans cet univers. La plume est totalement addictive, sans aucun temps morts, avec des petites touches d'humour que j'ai beaucoup aimées et la traduction est excellente.

Les personnages sont hauts en couleur et je me suis très rapidement attachée à eux, en particulier à Alwyn que nous rencontrons très jeune et qui va avoir un apprentissage compliqué et parfois douloureux. Les batailles sont épiques et particulièrement bien écrites car je ne m'y suis pas ennuyée un seul instant alors que généralement, les batailles… bof bof. Si certaines révélations étaient attendues, d'autres m'ont surprise et maintenue en haleine.

Vous l'aurez compris, ce fut une excellente lecture, adulte, quoiqu'en dise certains. J'ai désormais très hâte de découvrir la suite qui n'est pas encore sortie en VO… mais je serai patiente. Clairement, ce fut à mes yeux un mélange de GOT (sans la complexité liée à la multitude de maisons, de personnages et de complots) et du Dévoreur de Soleil de Christopher Ruocchio (dans une version Space Opéra). J'apprécie de plus en plus les récits dans lesquels le héro nous raconte son histoire et n'hésite pas à interpeler le lecteur.

Est-ce qu'en attendant la suite, j'ai désormais envie de découvrir les autres sagas de l'auteur (Blood song, Dragon blood, Raven blade) ? Tout à fait !
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J'ai adoré découvrir le personnage d'Alwyn, et le voir évoluer tout au long de ce livre. Il est vraiment captivant et assister à son histoire dès ses débuts était vraiment un gros plus. Alwyn change énormément au cours de ce tome mais, j'ai toujours su apprécier son personnage malgré tout. Sa détermination est constamment mise à l'épreuve, et regarder l'intrigue se dérouler tout doucement alors qu'Alwyn semblait devenir un peu plus blasé à chaque chapitre était vraiment intéressant.

Au niveau de l'histoire en elle-même, j'avais plutôt l'impression d'assister à une succession de péripéties où chacune possède sa propre intrigue, son propre point culminant, avant que tout ne retombe et que l'on se retrouve à nouveau dans des chapitres assez creux semblant n'être là que pour faire la liaison entre cette multitude d'aventures. Pourtant, tout reste assez bien synchronisé, dans la continuité de l'histoire, et c'était assez perturbant. Je pense que c'est un style d'écriture qui nécessite un certain temps d'adaptation mais qui, en soi, apporte toute son originalité à l'histoire même si j'ai trouvé que ça lui donnait, surtout, un rythme assez lent.

Aussi, je regrette que la magie soit si peu présente dans ce tome. Par moment, j'oubliais même qu'elle existait tant on ne la rencontre quasiment pas. Et je trouve ça dommage car, dans un roman de fantasy, c'est vraiment l'élément essentiel que j'attends de découvrir avec impatience. Ce qui fait que, sans cette petite étincelle de magie, j'ai trouvé que le roman était beaucoup plus sombre que ce à quoi je m'attendais. Il y a très peu de moments de joie dans ce livre et, quand on arrive à en apercevoir quelques bribes, c'est pour mieux se faire percuter par la misère et la douleur qui attendent nos personnages quelques lignes plus loin. La partie religieuse/médiévale du roman prend vraiment l'ascendance sur l'aspect magique, et je trouve ça vraiment dommage car, de ce fait, le roman ne parait pas, à mon sens, assez équilibré entre les deux.

Au final, j'ai plutôt eu l'impression de lire une sorte de préquel, et de n'avoir jamais réussi à pleinement entrer dans l'histoire, comme si j'avais là une longue introduction me permettant de mieux saisir les fondements du personnages d'Alwyn et de l'univers dans lequel il évolue, sans pour autant voir se dessiner une véritable intrigue. C'était assez perturbant, et je ne sais pas si c'est le propre de cet auteur, et si les prochains tomes seront construits de la même façon, mais je trouve dommage que l'envie de vengeance d'Alwyn, qui semble le guider tout au long de ce roman, soit aussi effacée de l'histoire.
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Ce récit à la première personne est une chronique de la vie du héros Alwyn Scribe. Ce choix narratif rend le roman très vivant. Les commentaires adressés aux lecteurs ou encore les anticipations créent des effets d'attente qui ajoute beaucoup de mystère au récit.
J'ai trouvé le héros plutôt justement caractérisé. Il est intelligent, plein d'humour, observateur. Ce n'est pas un héros guerrier. Il passe par des épreuves qui le forment, fait quelques mauvais choix et quelques bons aussi ; ses motivations évoluent tout au long du roman et on sent les deux voix qui se disputent en lui, jusqu'à ce qu'il en choisisse une.
Le récit est bien rythmé : je ne me suis pas ennuyée ; il contient de belles scènes d'action, mais aussi pas mal de scènes plus calmes qui permettent un développement logique et progressif du personnage, tout en n'étant pas trop longuet. Les personnages secondaires sont eux aussi intéressants et lui apportent beaucoup.
Le monde dans lequel le héros vit est violent : la magie existe, même si elle n'est pas très présente ; c'est un univers plutôt médiéval. Une religion très importante qui est à la fois polythéiste et très ressemblante avec la religion chrétienne. J'aurais aimé un peu plus de description des lieux : l'auteur ne s'y attarde pas et cela me manque pour bien les visualiser.
J'ai très envie de lire le tome suivant pour suivre les aventures d'Alwyn Scribe.
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J'ai mis 2 mois à le lire tellement il était dense, ce bouquin. Quel plaisir de retrouver la plume d'Anthony Ryan. Toujours aussi prenant et immersif. Ce n'est pas ZE coup de coeur comme j'ai pu avoir avec Blood Song (coeur coeur coeur) mis ça reste un bon roman de dark fantasy, avec des personnages solides, une intrigue basique et sans trop de surprise mais intéressante à suivre. Un auteur à continuer à suivre, pour sûr !
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Le paria est le premier tome de L'Alliance de fer, la nouvelle série d'Anthony Ryan, auteur qui m'avait été chaudement recommandé par un aficionado de fantasy. Je dois dire que je ne suis pas déçue. le récit d'Alwyn, voleur et batard, nous fait découvrir la vie chahutée de la troupe de Deckin, roi des bandits en proie à des rêves de vengeance et de grandeur. Mais bien sûr, les meilleurs plans n'aboutissent pas toujours...
Le roman est écrit au passé, permettant à Alwyn le narrateur une petite dose de cynisme sur son propre parcours, ce qui allège l'ambiance du récit très sanglant et bagarreur par ailleurs. L'action se déroule vite sans digressions et permet d'emblée au lecteur de voyager à travers toute l'Albermanie. On y retrouve aussi le petit fifrelin de magie et l'évocation historique sans prise de tête que la light fantasy permet. le paria est bon roman, distrayant et rythmé, dont les 500 pages se lisent toutes seules.
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Ce roman d'heroic fantasy commence de façon assez classique : nous suivons un jeune homme, Alwyn, né d'une prostituée décédée et d'un père inconnu, battu par le maquereau de sa mère, et qu'un célèbre bandit, Deckin, le roi des brigands, va prendre sous son aile.
🗡️Élevé pour être un voleur, nous allons suivre son parcours dans cet univers d'inspiration médiévale où la religion tient une place très importante.
👑Le World building est à la fois intéressant et facile à comprendre : deux clans s'opposent, celui du roi en place, et celui du Prétendant, ainsi que des religions différentes.
🛡️Bien malgré lui, Alwyn, avec ses compagnons de route, une jeune fille, un colosse très croyant, une enfant étrange, va se trouver mêler à cette guerre.
🏰Si le début m'a paru un peu long, dés la rencontre entre Alwyn et Sihlda j'ai été happée par le récit. Cette ancienne membre d'une des religions dominantes est un personnage fascinant qui apportera beaucoup à Alwyn et façonnera son destin, comme Deckin avant elle.
🏹Alwyn va vite devenir le réceptacle de dangereux secrets que, nous lecteurs, ne connaissons pas. ⚔️L'auteur joue avec le passé et le présent puisque c'est Alwyn lui même qui raconte son histoire.
🔥Les batailles, le sang et le sacrifice vont jalonner son parcours. Mais pour le mener où, ce jeune homme parti de rien mais très intelligent ?
🛡️Le langage est parfois cru, percutant, nous sommes dans la boue, la fange, auprès de criminels, de gens du peuple et de fanatiques religieux, ce qui renforce un côté très réaliste dans ce roman pourtant d'heroïc fantasy et c'est ce qui lui donne son côté addictif et différent.
⚔️J'ai aimé aussi les références aux Vikings, même s'ils ne portent pas ce nom ici.
🗡️Un premier tome qui démarre doucement avant de nous immerger complètement dans l'histoire et de nous faire suivre avec passion les aventures d'Alwyn.
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