AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Oliver Sacks (Autre)Christian Cler (Traducteur)
EAN : 9782267032031
304 pages
Christian Bourgois Editeur (21/05/2020)
3.38/5   4 notes
Résumé :
Le syndrome de Gilles de la Tourette est-il héréditaire ? Qu'est-ce que la clupéophilie ? Comment appréhender les expériences de mort imminente ? Autant de questions abordées par Oliver Sacks dans 'Chaque chose à sa place'.
Qu'il parle de natation, des musées londoniens, de ses dissections de seiches, qu'il décrive des cas neurologiques ou aborde des sujets aussi variés que la vie extra-terrestre, les fougères et autres plantes de Park Avenue, c'est toujours... >Voir plus
Que lire après Chaque chose à sa place Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai une grande tendresse pour l'auteur Olivier Sacks , je n'ai donc pas hésité quand j'ai du choisir dans les nombreux livres du dernier Masse Critique .
De l'auteur , j'avais lu L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau , je savais qu'un de ses écrits ' Cinquante ans de sommeil ' avait donné lieu au film très émouvant L'éveil avec le magistral Robert de Niro , j'étais en pays connu .
Olivier Sacks , mort à l'âge de 82 ans en 2015 est un neurologue bienveillant qui a écrit de nombreux livres passionnants de vulgarisation .
Chaque chose à sa place est en quelque sorte son livre testament , écrit peu de temps avant sa mort et ça le rend très touchant .
Le livre est composé de différents chapitres évoquant sa vie de son enfance à la fin de sa vie.
L'auteur en véritable conteur arrive à nous passionner , même si pour être honnête , certains chapitres ne m'ont pas ou peu intéressé .
Par contre , des chapitres coups de coeur comme Un été de folie , celui consacré à l'asile , précurseur de nos hôpitaux psychiatriques et bien d'autres encore .
Une lecture inégale certes mais qui m'a procuré un bien grand bonheur de lectrice .
Un auteur qui à toute sa place dans mon coeur.
Commenter  J’apprécie          272
Dans les années 1990, pour mes études, j'ai lu et apprécié 'L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau' d'Oliver Sacks.

L'auteur, neurologue, y décrit de façon très abordable des cas cliniques rencontrés, notamment autour de dysfonctionnements de la mémoire.

Je m'attendais à être aussi intéressée par cet ouvrage, choisi lors de la dernière Masse Critique non-fiction.

Raté. Chroniques trop intimes ou trop érudites pour moi, je ne sais pas.

• Merci à Babelio & aux éditions Christian Bourgois.
Commenter  J’apprécie          266
Olivier Sacks est décédé en 2015, à 82 ans. Ce livre, sortie en 2019 en anglais, est sont dernier écrit. Cela apparaît clairement dans l'avant dernier chapitre où il dit ne plus s'alimenter que des liquides et penser ne pas avoir que quelques semaines de vie encore.

Il ne s'agit pas d'une autobiographie mais d'un petit film de sa vie. Comme dans ses autres livres, ce sont des chapitres presque indépendants mais qui, globalement, on un sens. Certains sont inédits et d'autres ont déjà été publiés.

La première partie, "Premières amours", parle de quelques souvenirs d'enfance en six chapitres. Ce sont des souvenirs qui l'ont fait devenir médecin neurologue : la natation, l'école, les musées, la bibliothèque, la chimie et la lecture de "Voyage autour de mon crâne", l'histoire de Frigyes Karinthy.

Puis la partie "Récits cliniques" en 15 chapitres où il jette un regard non pas sur son travail en tant que médecin neurologiste mais sur le fonctionnement et les dysfonctionnements du cerveau. Un organe extraordinaire et pourtant fragile. Un regard humaniste sur ses patients.

La partie finale, "La vie continue". Pas la sienne puisqu'il n'a plus que quelques semaines à vivre, la vie de ceux qui restent après son départ. Peu de mots sur sa maladie, sauf la diminution de la vue due à un cancer vers 2006 puis, plus loin, la rechute et loin l'approche de la mort dans quelques jours ou semaines.

Des flashes de vie, les sorties des amis des fougères, le gefilte fish (mets juif), les jardins comme un besoin de nous tous. Quelques mots pessimistes sur l'avenir de ceux qui restent : la fin des livres en papier qu'il a tant aimé, la fermeture sur soi à cause des téléphones portables, et la fin de quelques plaisirs simples.

C'est un livre d'une grande humanité, c'est un récit de vie, la vue qu'il a eu du monde par son métier qui a été, sans aucun doute, sa plus grande passion. le but n'est pas de dire comment il souhaite être vu, mais de dire comment lui il a vu le monde et la vie. le contraire de certaines personnes âgées qui écrivent pour se vanter des exploits qu'ils ont eu dans leur vie (je pense à un certain sociologue français...).

Et finalement, le titre est très bien choisi : "Chaque chose à sa place".
Commenter  J’apprécie          104
Avant d'entamer la lecture de ce livre, je me suis fié à la réputation de l'auteur, et à la description qu'en faisait l'éditeur. Je préfère préciser d'emblée que c'est la première fois que je lisais Oliver Sacks, car cela a beaucoup influencé ma réception de ces textes.

Si vous n'avez jamais lu cet auteur, je ne vous conseille absolument pas de commencer par ce livre, car contrairement à ce que laisse supposer la quatrième de couverture, il est plus question de la vie d'Oliver Sacks ici, que d'un recueil de miscellanées (ce à quoi je m'attendais). Dès lors, je n'ai pas vraiment vu l'intérêt de lire des détails autobiographiques, déjà publiés dans diverses revues, à propos d'un auteur que je ne connaissais que de nom.

Ces textes sont pourtant bien écrits, et on y apprend des choses, mais leur variété et leur précision sur certains sujets (comme la chimie) m'ont plus laissé perplexe que passionné. Une lecture à réserver, probablement, aux aficionados de l'auteur et médecin britannique.
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (1)
Liberation
09 juillet 2020
Dans «Chaque Chose à sa place», le neurologue présente de nouvelles études de cas cliniques. Avec empathie, il conte des récits insolites et poignants de patients.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
(p. 157 - bas de page)

Veiller sur quelqu'un, surtout si la démence de la personne en question est déjà si profonde qu'aucune amélioration n'est envisageable, peut être non seulement exténuante physiquement parlant, mais nécessiter en outre de faire montre à tout instant d'une sensibilité quadi télépathique : il faut prêter une attention constante à ce qui se passe dans un esprit d'autant moins à même de faire part de ce qu'il pense qu'il est de plus en plus incapable d'avoir une pensée cohérente. Certains déments sont si terrifiés par leur confusion et leur désorientation que ces genres de fardeaux peuvent s'avérer des plus stressants pour celles et ceux qui s'en occupent - étant médecin, je sais que, sacrifiant leur propre santé, trop de conjoints âgés décèdent avant le mari ou l'épouse malade dont ils ont la charge, et c'est pourquoi les aides extérieures sont si indispensables.
Commenter  J’apprécie          70
(p. 165)
En ce XIXème siècle où un esprit puissant pouvait toujours tenir la tonalité de la nature pour un objet d'étude, l'éminent naturaliste Alexander von Humboldt, chercheur qui avait voyagé toute sa vie à des fins scientifiques, entreprit à soixante-dix-huit ans de brosser un grandiose panorama synthétique de l'univers : il fait part de tout ce qu'il avait vu et pensé dans sa dernière œuvre, intitulée "Cosmos", et la rédaction du cinquième volume de cette description du monde était bien avancée quand il finit par mourir à l'âge de quatre-vingt-neuf ans. A notre propre époque où même les plus grands esprits sont incapables d'embrasser un horizon aussi vaste que celui qu'Humboldt avait tenté de contempler, le théoricien de la biologie évolutionnaire Ernst Mayr a publié à quatre-vint treize ans son "Qu'est-ce que la biologie ?", magnifique livre traitant de l'essor et de la portée de la biologie qui conjugue admirablement la largeur de vue à laquelle seule une vie entière de réflexion permet d'accéder à l'impatiente immédiateté de l'observateur d'oiseaux passionné que son auteur avait été huit décennies plus tôt, et, comme il écrit, cette passion est la clé de la vitalité dont le grand âge peut s'accompagner.

Le plus important est d'avoir été fasciné par les merveilles du monde vivant. Et cette attitude perdure chez la plupart des biologistes tout au long de leur vie. Ils n'abandonnent jamais leur passion de la découverte scientifique [...], ni leur désir de rechercher de nouvelles idées, de nouvelles façons de comprendre, de nouveaux organismes.
Commenter  J’apprécie          20
(p. 79)
Pour Freud, le rêve était la "voie royale" de l'accès à l'inconscient. Pour le médecin, ce n'est peut-être pas une voie royale, mais il ne constitue pas moins une route secondaire qui permet d'établir des diagnostics inattendus, de faire des découvertes imprévues et de comprendre comment les patients fonctionnent : c'est un chemin de traverse fascinant qui ne drvrait pas être négligé.
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Oliver Sacks (73) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Oliver Sacks
« Les jardins et la nature sont souvent plus efficaces que n'importe quel medicament. » Oliver Sacks Qui soigne son jardin soigne son âme : s'occuper ne serait-ce que de quelques fleurs à sa fenêtre aide à se reconnecter à soi et aux autres. Voltaire ne disait-il pas qu'il « faut cultiver notre jardin » ? Grâce au jardinage, les prisonniers récidivent moins, les ados à risques retrouvent des repères, les personnes souffrant de syndrome post-traumatique gagnent une forme d'apaisement, les personnes âgées une meilleure forme physique et morale… et tout le monde y trouve son équilibre. S'appuyant sur les données scientifiques et sur son expérience de psychiatre et de psychanalyste, tout autant que sur sa pratique, vitale pour elle, du jardinage, Sue Stuart-Smith, explore le pouvoir reparateur du lien avec la nature. Best-seller en Angleterre, traduit dans dix langues, un livre inspirant sur les effets thérapeutiques du jardinage et sa capacité à apaiser notre stress dans le monde moderne.
Sue Stuart-Smith, psychiatre, psychanalyste, enseigne à la Tavistock Clinic de Londres. Avec son mari, Tom Stuart-Smith, paysagiste anglais, ils ont créé le magnifique Barn Garden, dans le Herfordshire.
+ Lire la suite
autres livres classés : neurologie et psychiatrieVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (14) Voir plus



Quiz Voir plus

Jouons avec Lauren Bacall

Le premier film tourné par Lauren Bacall est Le Port de l'angoisse réalisé par Howard Hawks en 1944. Il s'agit d'une adaptation du roman En avoir ou pas, signé:

Ernest Hemingway
John Dos Passos
Henry Miller

8 questions
28 lecteurs ont répondu
Thèmes : Actrices , hollywood , cinema , cinéma americain , adapté au cinéma , adaptation , littérature , roman noir , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..