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EAN : 9782277215295
219 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3.56/5   9 notes
Résumé :
Los Angeles, été 80. Folle ambiance, nuits délirantes, décor superbe de la Californie.

Vie de plaisirs et de fastes que vient soudain troubler une affaire criminelle peu ordinaire : Amanda Greenwood, jeune et riche héritière, est enlevée, et son frère Baynard assassiné dans leur luxueuse villa de Bel Air.

Témoin du double drame : Carol Evans, une rousse incendiaire qui vient d'être virée de la CIA.

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Carol Evans est ex-agent de la CIA, mise au repos, à son grand dam, par sa hiérarchie, qui trouvait suspect qu'elle prenne tant de plaisir à faire la sale guerre au Viêt Nam : " Il y a toujours des gens mal intentionnés pour prétendre que je tue par plaisir. Ce n'est pas vrai, si je le fais c'est que je ne peux pas m'en empêcher."
Carol s'ennuie dans la Californie où elle passe des vacances forcée. C'est sans doute pourquoi elle surveille, l'air de rien, la jolie blonde fort à son gout qui vient d'arriver. Mais la jolie blonde est très vite rejointe par deux malabars qui semblent la forcer à les suivre. Ni une, ni deux, Carol fonce la délivrer, la perspective d'un peu d'action et plus si affinité la faisant saliver à l'avance.
La jolie blonde, pas vraiment reconnaissante du secours apporté par Carol et encore moins intéressée par d'éventuelles histoires saphiques, s'appelle Amanda Greenwood, et se révèle être, avec son frère Baynard, l'héritière de l'empire Greenwood. Quand Baynard est retrouvé assassiné dans leur belle villa de Bel Air, Carol décide de se mêler un peu de l'histoire. Un peu d'action, et plus si affinité !


Publié en 1981, L'héritage Greenwood est le premier livre du cycle Carol Evans.
Pour être honnête, ce livre a pas mal vieilli (il n'y a qu'à voir le choix de la couverture de l'édition J'ai lu !). Mais il a quand même pas mal de qualités. D'abord, l'intrigue policière tient bien la route, il y a des moments de tension et d'autres plus calme, et l'ensemble forme une histoire à la fois cohérente et non dépourvue de surprise. le style de Sadoul est égal à lui-même : clair et précis, sans circonvolution, une facture honnête qui accompagne agréablement le déroulé de l'histoire, avec des dialogues bien sentis et de l'humour (c'est important, l'humour, pour moi en tout cas).
Comme souvent dans les écrits de Sadoul, les personnages féminins sont intéressants, avec en première ligne une Carol Evans bien atypique. En quelques lignes, on comprend vite qu'elle privilégie plus ses jambes que sa tête, l'action à la réflexion, l'efficacité aux procédures. D'ailleurs, elle ne s'encombre pas de sentiments pour résoudre son enquête : ses méthodes valent largement celles des gangsters. Enfin, c'est également une femme qui revendique, ou du moins, qui affiche et assume, dans un environnement quand même très masculin, son homosexualité.
Bref, un beau portrait de femme libre comme sait nous les proposer J. Sadoul, pas mal d'actions, du suspense, des courses poursuites, des fausses pistes, un chouïa de violence, une pincée d'érotisme… un bon début pour un cycle que je compte bien suivre !

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Carol Evans, ancienne agent de la CIA, spécialiste des arts martiaux, mise en congé forcé pour « folie homicide », se repose à Los Angeles en cet été des années '80. Elle y est témoin d'une tentative d'enlèvement sur Amanda Greenwood, riche héritière dont le frère, Baynard, sera ensuite assassiné. Très intéressée par Amanda, Carol va jouer à la détective amatrice pour résoudre l'énigme…
Premier roman du cycle « Carol », L'HERITAGE GREENWOOD fonctionne très plaisamment, avec son intrigue tortueuse et riche en rebondissement, bien ramassée sur un peu plus de 200 pages. Sadoul combine ici le polar « hard boiled » et le whodunit. Dans le premier on tape plus souvent qu'on ne cause et les coups de poings sont plus nombreux que les instants de réflexion. Dans le second l'auteur donne la priorité au puzzle avec suspects, interrogatoires de coupables potentiels et révélations finales. Des conceptions en apparence antinomiques du « policier » mais adroitement mélangée par un Sadoul inspiré qui reprend en quelque sorte le meilleur des deux mondes, retrouvant la verve et l'efficacité des « detective novels » des Grands Anciens à la Chandler ou des bouquins plus récents de Bill Pronzini ou Gregory McDonald.
L'originalité vient également du personnage de Carol elle-même, agent secret aux pulsions meurtrières (« je ne tue pas par plaisir mais je ne peux pas m'en empêcher ») attirée par les femmes, ce qui, dans le polar des années 80, n'était pas si courant. Elle a un côté anti-héros prononcé, n'hésite pas à recourir à des méthodes disons discutables pour avancer dans son enquête, semble parfois prête à disjoncter ou à sombrer dans une psychopathie sanglante. Bref, elle n'est pas un personnage parfait, elle a ses contradictions et ses défauts mais son épaisseur la rend attachante
Le style, pour sa part, se montre net, sans bavures ni fioriture, bref une efficacité au service de l'action et du récit, sans circonvolutions stylistiques ou envolées lyriques, sans commentaires sociétaux comme dans de trop nombreux polars français dit « engagés » (à gauche bien sûr, Carol étant, elle, plutôt à droite). L'auteur avance dans son récit sans se perdre en route, le rythme enlevé étant directement hérité du roman pulp avec ses retournements de situation savamment distillés toutes les 20 ou 30 pages.
Le cycle de Carol (et cet HERITAGE GREENWOOD) constitue un très bon exemple de polar d'énigme avec, déjà, un léger parfum nostalgique (années 80 oblige). Des enquêtes rondement menées, pleines de péripéties, souvent brutales voire violentes mais sans négliger une ironie bien présente et une touche de second degré salutaire ainsi qu'un côté sexy assumé sans se montrer inutilement démonstratif. de la littérature populaire, dans le meilleur sens du terme, qui ne vise qu'à divertir sans prendre le lecteur pour un idiot. On en redemande !

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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J'adore le cycle Carol Evans! C'est drôle, décalé, avec de l'action, c'est sexy également!
Carol est sûre d'elle, apprécie les belles silhouettes féminines!
"Doctor Jazz" est mon préféré!
Le Cycle Carol Evans est une série de romans policiers de Jacques Sadoul parue entre 1981 et 1999. Carol Evans est une agente de la CIA, assez brutale, qui se trouve mêlée à des enquêtes crapuleuses par hasard, ou par son attirance pour les belles jeunes femmes que le destin lui fait rencontrer. Elle est en effet lesbienne, son tempérament la poussant à mépriser les hommes.
L'action se déroulant au moment de la date de parution (environ), la chute de l'Union soviétique la met au chômage, et la conduit à se poser des questions sur son conditionnement au sein de l'Agence. Elle n'en reste pas moins dangereuse pour les méchants.
C'est parfois un peu lourd, Carol apparait dès fois un peu "caricaturale" mais on s'attache irrémédiablement à son personnage, ses réparties et à ses aventures !
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1er tome des aventures de Carol Evans, psychopathe, lesbienne, ex de la CIA persuadée que les USA sont aux mains des communistes et remplis d'incompétents. Il est un peu moins bien que les suivants, mais déjà on y voit les prémices du comportement de l'héroïne.
De l'action, de la castagne et pas seulement de la part des hommes !
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Un policier très agréable à lire, une bonne histoire avec une héroïne pour l'époque un peu atypique, en bref un bon moment de lecture, on n'en demande pas plus. Sadoul était protéiforme, directeur de collection, anthologiste, grand spécialiste de la SF, mais aussi un très bon écrivain.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
C'est toujours dans l'aventure, le danger et l'odeur de la mort que je me sens vivre pleinement. J'allais pouvoir redevenir moi-même, comme autrefois, avant que des bureaucrates bornés ne m'aient forcée à l'inactivité. Il fallait seulement que je parvienne à me maitriser suffisamment pour réduire ces deux homes à ma merci sans les tuer.
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Il y a toujours des gens mal intentionnés pour prétendre que je tue par plaisir. Ce n'est pas vrai, si je le fais c'est que je ne peux pas m'en empêcher.
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Videos de Jacques Sadoul (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jacques Sadoul

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Rencontre avec Jacques Sadoul lors des huitièmes Rencontres de l'Imaginaire de Sèvres. Une vidéo tournée par Actusf.
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