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Club N°53 : BD non sélectionnée
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Au départ, je me suis dit que la couverture ne reflétait pas le dessin proposé dans cette BD qui n'est quasiment qu'en noir et blanc.

Il y a évidemment une raison scénaristique à cela que vous pourrez découvrir au cours de la lecture.

Cette histoire traite du déracinement et de la fuite d'un homme obligé de quitter son pays, entre autres, pour des raisons de guerres civiles récurrentes.

Ce récit est touchant et intelligent.

Aaricia
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Les fusibles , c'est les plombs qui sautent régulièrement, trois jeunes adolescents sont souvent envoyés par leurs parents pour rétablir le courant .
Les fusibles ça se passe dans un pays imaginaire , pays en guerre ,peut-être au Liban .
C'est une histoire d'amitié mais aussi de déracinement, d'exil pour ceux qui quittent leur pays , leur famille , leurs amis et qui ne se sentent jamais plus à leur place , c'est aussi l'histoire de leurs enfants qui s'adaptent harmonieusement dans le nouveau pays de leurs parents , simplement parce qu'il est le leur mais qui veulent découvrir le pays dont viennent leurs parents , leurs racines .
Je remercie #netgalley et les éditions Dupuis .
Avant de poster ma critique , j'ai lu la courte biographie de l'auteur Joseph Saffiedine et j'ai eu la confirmation que mon intuition que ça se passait au Liban était la bonne puisqu'il est franco-libanais .
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Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Les Fusibles.
Dans une métropole anonyme d'un pays fragilisé, trois enfants jouent à « sauver la ville ».
Trente ans plus tard, Abel a fui le pays, s'est reconstruit ailleurs et élève seul sa fille, Billie, la tenant loin de ses origines.
Lorsque Georges, son ami de toujours, lui rend visite, il convainc Abel de rentrer pour accompagner les derniers jours de son père, malade.
Sur place, ils retrouvent ce quotidien chaotique qui a éloigné Abel de ses racines autant qu'il a enchaîné Georges à sa terre.
Les Fusibles est un roman graphique qui ne m'a malheureusement pas convaincu.
En le commençant j'ai compris que j'allais avoir un souci : le noir et blanc. Parfois, cela sublime le récit. Ici, je trouve que ça le dessert. En effet, j'ai trouvé que ça rendait la lecture terne, ennuyeuse.
Il y a un peu de couleur ici et là mais ça n'a pas suffit pour me convaincre.
De plus, les traits des illustrations sont très simples, il n'y a pas de recherche particulière.
Résultat je n'ai accroché ni aux illustrations, ni à la colorisation.
Quand au contenu, je n'ai pas non plus réussi à apprécier pleinement ma lecture.
Pourquoi ?
Car cet ouvrage est très brouillon.
On passe parfois du coq à l'âne et c'est dommage car le résumé était prometteur. Mais je me suis parfois ennuyée et je n'ai pas réussi à apprécier totalement ma lecture.
Il y a quand même de bonnes choses : la force de l'amitié entre ses deux garçons, que le temps qui passe ne gâche pas.
Le thème de la double nationalité, la difficulté de vivre avec ses deux nationalités, est bien traité.
Les Fusibles est un ouvrage moyen, c'est dommage car les thèmes traités (l'identité, la transmission, l'amitié) restent très intéressants, et importants. Il y a de bonnes réflexions dessus, mais ça ne suffit pas.
Ma note : 2.5 étoiles.
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Dans une ville en guerre, trois ados cherchent à sauver leur ville. Des années plus tard, l'un d'entre eux a fui son pays et refuse d'y retourner avec sa fille.
Des langues différenciées uniquement par la forme des bulles utilisées, une ville anonyme dans un pays qui l'est tout autant, un pays d'accueil tout aussi inconnu… A force de vouloir donner une forme d'universalité au récit, j'ai eu du mal à plonger dans l'histoire. D'autant que le récit est un peu confus, sautant d'une époque à une autre, revenant en arrière, sans parler des planches en couleurs dont on ne sait pas vraiment si elles sont sensées évoquer un bonheur perdu ou des évènements qui n'ont jamais existé.
Quant aux personnages, ils manquent d'épaisseur, on peine à s'attacher à eux, parce qu'il manquent cruellement de contexte, de petites anecdotes pour leur apporter de l'épaisseur.
J'ai beaucoup aimé les dessins, avec leur trait simple et une volonté d'aller droit au but. Quand au noir et blanc, il colle parfaitement à l'ambiance de cette ville sur le fil de la guerre.
C'est dommage, parce que le propos de cet album qui mêle les thèmes de la guerre, le révolte, l'amour pour son pays, la difficulté d'émigrer, comme de revenir, mais aussi l'amitié avait tout pour passionner.
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Fusible : personne ou objet permettant une transmission entre deux éléments ou assumant une responsabilité intermédiaire.

Moyen-Orient, Abel, Georges et Sarah jouent à sauver une ville en proie aux coupures d'électricité mais où la vie de ces trois jeunes gens semblent malgré tout couler de source. Un saut dans le temps plus tard, on retrouve Abel, parti vivre en occident, accueillir Georges, venu lui rendre visite.

Joseph Safieddine reprend un thème qui lui est cher. Dans "Les fusibles", il raconte une histoire intime. Celle du départ du pays d'origine, de la transmission ou non de sa culture, de la distance avec la famille, de l'identité... Mais il parvient à mettre à distance l'intime pour tendre vers l'universel.

Avec le dessin semi-réaliste en teintes de gris de Cyril Doisneau, avec l'anonymat des pays, des villes, il raconte une histoire touchante et éclairante sur la situation de ceux qui sont écartelés entre deux pays, deux cultures. C'est aussi une belle histoire d'amitié renforcée par les couleurs fantasmées d'Isabelle Merlet.

J'ai été très sensible à cette histoire de fusible, de celui qui fait bloc, pour protéger, assumer... Une jolie métaphore qui parlera à beaucoup, qu'on soit déraciné ou pas.
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Cela part d'une histoire a priori intéressante, malheureusement retombée comme un soufflé et laissant un grand vide. le dessin est très simple, encore pire que sur la couverture, et ne m'aura jamais plu. C'est aussi complètement en noir et blanc, avec quelques pages couleurs au cours du tome.
Ce sont les éditions Dupuis que nous la sorte. le scénario est assuré par Joseph Safieddine, et le dessin par Cyril Doisneau.
Le tout a été pour moi indigeste avec une force d'impact qui n'atteint pas, alors qu'elle le devrait, entraînant un manque d'émotions.
Rien n'allait non plus dans la façon de raconter, passant du coq à l'âne sans prévenir. Avoir une réflexion intéressante, ici un pays avec des coupures d'électricité constante, où il peut être dangereux de sortir le soir, avec des émeutes, etc. , et questionner la double nationalité et le choix très complexe de partir ou de rester, ne suffit pas.
Dans cette histoire, vous allez rencontré Abel et Georges vivant dans un pays au nom inconnu mais sous tension constante. Puis il y a Sarah, de retour en ville, qui fait tourner la tête des deux garçons. Il y a aussi cette histoire d'être les héros de leur pays, je vous laisse découvrir si vous tentez.
La solide amitié entre les deux garçons est touchante, cela n'empêchera pas les disputes surtout une fois devenu grand.
L'un d'eux partira, ou plutôt d'un coup nous nous retrouvons des années après, il a une fille. Cela interroge aussi la transmission de son héritage à cette jeune femme, autant de la famille
de son père que du pays de celui-ci.
Ainsi, nous avons des thèmes forts et intéressants, mais cela ne suffit pas à en faire un bon ouvrage qui nous happera et transmettra ses émotions. Sachant aussi que cela reste complexe et que ça ne marche pas chez tout le monde de la même manière. En tout cas, pour moi, les idées sont là, mais le résultat et la façon de faire ne sont pas à la hauteur.
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J'ai beaucoup aimé ce roman graphique qui retrace la vie d'Abel qui a fui son pays d'origine en guerre et qui élève seul sa fille en Europe. Cette dernière veut retourner sur les traces de sa famille puisque son père lui en a peu parlé. Et la venue de Georges l'ami d'enfance d'Abel va l'aider à prendre la décision de réserver son séjour là bas. Elle va y faire la rencontre de son grand père qui devient sénile et de qui elle tient sa passion du dessin. Seulement, elle va aussi rencontrer les difficultés d'un pays en guerre et tout ce que ça engendre pour la population.

J'ai aimé que l'auteur parle via ses personnages de la vie de millions d'expatriés qui ont fuit leur pays en guerre dans l'espoir d'une vie meilleure pour eux mais surtout pour les futures générations. On y parle notamment de quête d'identité, de déracinement et de transmission générationnelle.

C'est à la fois beau et très touchant. J'ai également aimé le postulat de départ où on voit Abel, Georges et Sarah se remplir d'espoir pour leur pays en espérant à eux seuls le sauver en fondant une ligue pour permettre de rétablir les coupures incessantes d'électricité dans la ville et permettre aux voisins de se reposer pour mieux combattre et résister en journée.
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Un groupe d'amis vit dans une métropole qui vit de multiples bouleversements. Dans cette ville, le courant est souvent coupé et une rage couve sournoisement. Abel a fui ce pays, mais la visite de son ancien ami ainsi que sa fille, vont l'obliger à retourner vers ses racines.
Le scénario anonymise la métropole dans laquelle vivent les personnages mais cherche néanmoins à dénoncer certaines conditions de vie. La BD nous pousse également, à réfléchir profondément à nos racines et à tout ces gens déracinés qui se questionnent sur leurs origines.
Esthétiquement, les traits sont simples et épurés dans une ambiance en noir et blanc. Il y a très peu de détail et j'avoue ne pas toujours avoir adhéré. Au départ, j'ai eu du mal à me repérer parmi les personnages.
Je n'est donc pas apprécié plus que cela l'esprit graphique mais en revanche, j'ai beaucoup aimé le propos.
Lien : https://www.instagram.com/au..
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Une bande dessinée prometteuse avec une thématique intéressante : un pays (on ne sait pas lequel) en guerre où les enfants doivent remettre les fusibles en route très régulièrement. Des années plus tard, l'un d'entre eux a fui son pays et refuse d'y retourner avec sa fille. Je n'ai pas adhéré au dessin (très gris et sans vraiment de détails) ni la forme des bulles dont l'originalité s'est vite essoufflée. le récit est un peu confus, sautant d'une époque à une autre, revenant en arrière sans que ce soit explicité. Quant au choix de planches en couleurs, je n'en ai pas compris la signification. Il y a de bonnes idées mais je suis restée sur ma faim avec notamment des personnages qui manquaient de profondeur. #LesFusibles #NetGalleyFrance
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Abel, Georges et Sarah vivent dans une ville rongée par la guerre. Les coupures de courant et les restrictions en tout genre sont quotidiennes. Enfants, ils jouent à sauver la ville en ré enclenchant les fusibles dans les immeubles de leur quartier. Trente ans plus tard, Abel a refait sa vie dans un autre pays. Il est divorcé, à une fille et refuse de revenir dans son pays d'origine. Georges, qui lui est resté au pays, essayé de le convaincre de revenir pour voir son père qui est très malade.
J'ai pas accroché malheureusement.
J'ai trouvé les dessins trop simples, et je regrette qu'ils soient noir et blanc. Il y a quelques passages en couleurs pour marquer les moments joyeux de la vie.
C'est un roman graphique qui parle du retour aux origines et de l'importance de ses racines. Mais je trouve que le sujet n'est pas assez approfondi, cela reste trop superficiel à mon goût.
Abel renié totalement son passé, alors que sa fille Billie ressent le besoin de découvrir ses origines. On sent la tristesse et la rancoeur de Abel via le noir et blanc notamment.
Par contre, on en sait très peu sur Sarah adulte. Un secret plane entre Abel, Georges et Sarah sans vraiment qu'on sache lequel. Dommage.
Je vous invite néanmoins à vous faire votre propre opinion.
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